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crétacé.

Publié le 25/10/2013

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crétacé. n.m., dernière période du mésozoïque, qui a succédé au jurassique et a duré environ 70 millions d'années. Ce terme a été créé en 1822 par Omalius d'Halloy pour désigner les terrains de la craie (en latin creta) du nord de la France et de la Belgique. Le crétacé apparaît comme la continuation ou la répétition des temps jurassiques. Continuation par l'existence d'un climat toujours chaud favorable à la prolifération de la vie, par la permanence des gymnospermes, des reptiles, des ammonites, des bélemnites et des coccolitophoridés, organismes microscopiques qui, par l'accumulation de leurs coquilles, ou coccolites, ont formé la craie. Continuation aussi par la poursuite de la dérive des continents et l'écartement de l'Atlantique sud. Répétition enfin par le développement d'une transgression marine encore plus importante que celle du jurassique. Cette transgression, due à l'accélération de l'expansion des océans qui voit l'édification des chaînes de montagnes ou dorsales médio-océaniques, correspond à une élévation de 200 à 300 m du niveau marin. Ce débordement des mers sur les continents au crétacé supérieur réduit l'Europe à un archipel, coupe l'Afrique par un détroit qui s'étend de la Tripolitaine au golfe de Guinée et transforme l'Amérique du Nord en plusieurs régions isolées. Sur les continents règnent en maîtres les grands reptiles, héritiers des dinosaures jurassiques. Le crétacé en France. Les terrains crétacés sont abondamment représentés en France, aussi bien dans les bassins sédimentaires que dans les chaînes de montagnes. Parmi les formations les plus représentatives, outre la craie dans laquelle est creusé le tunnel sous la Manche et qui forme les falaises du pays de Caux, citons : les sables verts (verts car riches en glauconie) qui hébergent la nappe artésienne située sous le Bassin parisien ; les calcaires urgoniens, blancs, massifs, durs et compacts, épais de plus de 100 m dans les chaînes subalpines et les Pyrénées ; les calcaires récifaux à rudistes qui, associés à un épais conglomérat, édifient la plus haute falaise maritime de France, le cap Canaille (394 m), près de Cassis, tandis qu'auparavant s'élaboraient les bauxites sur le bombement durancien. À la fin du crétacé, alors que les mers abandonnent leurs conquêtes, intervient, pour des causes toujours discutées (chute de météorites, intense activité volcanique...), l'extinction massive d'un grand nombre d'espèces, parmi lesquelles les grands reptiles, les rudistes, les bélemnites et les ammonites, laissant le champ libre, au tertiaire, à l'épanouissement des mammifères. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats homme - Introduction jurassique mammifères - Origine et évolution mésozoïque végétal (règne) - Les grands groupes végétaux - Les cormophytes vertébrés - Origine et évolution Les livres dérive des continents, page 1433, volume 3

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