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Cuba. île et État des Antilles. Située à 180 km

Publié le 25/10/2013

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Cuba. île et État des Antilles. Située à 180 km des États-Unis et à 210 km du Yucatán, elle est la plus grande île caraïbe. Un régime marxiste-léniniste, au pouvoir depuis 1959, a mis en place une économie planifiée, et la Constitution de 1976 a encore affirmé le rôle dirigeant du parti communiste. Géographie. Très allongée, l'île est constituée d'un plateau calcaire fracturé, couvert par la savane tropicale, sauf au sud-est, où la Sierra Maestra s'élève à 1 994 m. L'île bénéficie de surfaces planes étendues et de sols favorables à l'agriculture. La révolution cubaine a éliminé la grande propriété sucrière, nord-américaine dans une forte proportion. La réforme agraire a maintenu une petite paysannerie résiduelle, encadrée par des coopératives de crédit, de services ou de production. Si les entreprises d'État ont remplacé les latifundios sucriers, la monoculture de la canne à sucre constitue toujours la base de l'économie cubaine. Cette production sucrière a été modernisée et mécanisée. Le gouvernement a créé des services collectifs de santé et d'éducation qui placent le pays aux premiers rangs en Amérique latine. La population urbaine, qui est fortement métissée et urbanisée, est également caractérisée par un faible accroissement naturel (0,9 % par an). Des villages neufs regroupent partiellement la population rurale, tandis que l'État freine la croissance de la capitale, La Havane, qui dépasse 2 millions d'habitants. La ville concentre l'essentiel des équipements culturels et touristiques ainsi que la haute administration. Les villes provinciales forment un réseau assez équilibré lié aux grandes unités de production de l'État. La stratégie économique du gouvernement cubain est actuellement axée sur les exigences de rentabilité, la création de petites entreprises, l'essor du tourisme et la réduction d'une bureaucratie pléthorique. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Cuba - plantation de canne à sucre, page 1334, volume 3 Cuba - Baracoa, page 1334, volume 3 Histoire. Lorsque Christophe Colomb la découvrit, le 27 octobre 1492, l'île était peuplée de Taïnos. Originaires de l'Amazonie, ceux-ci avaient conquis l'espace antillais aux dépens des premiers occupants, les Ciboney. Les Espagnols, dont le principal souci était la recherche de l'or, réduisirent en esclavage les Taïnos. Ceux-ci ne résistèrent pas aux maladies et au travail forcé. Décimés, ils furent remplacés, à partir de 1526, par des esclaves noirs. Cuba joua un rôle de second plan dans l'Empire hispano-américain du XVIe au XVIIIe siècle par rapport au Mexique ou au Pérou : l'île servait de point de ralliement aux galions en partance pour l'Europe. L'économie de plantation, alors prospère à Saint-Domingue, n'y connut qu'un faible développement. Il fallut attendre le XIXe siècle, l'indépendance de Haïti et le repli des colons français à Cuba pour que l'économie sucrière connût son plein épanouissement. En 1825, l'île comptait 715 000 habitants, dont 46 % de Blancs, 18 % de non-Européens libres et 36 % d'esclaves. La Havane était alors presque aussi peuplée que New York avec 140 000 habitants. Le XIXe siècle coïncida avec une période de prospérité de l'île et de renforcement de l'autorité de l'Espagne, qui cherchait à compenser la perte des autres colonies américaines. Mais le centralisme castillan se heurta aux ambitions des États-Unis, exprimées dès 1823 à travers la doctrine de Monroe. En 1898, au terme d'une guerre d'indépendance au cours de laquelle les insurgés reçurent l'appui militaire des Américains, Cuba proclama son indépendance. Celle-ci fut ratifiée par le traité de Paris du 22 décembre 1898. En vertu de l'amendement Platt, l'île devint en 1901 une sorte de protectorat américain jusqu'à l'abrogation de cet amendement en 1934. Des caudillos, soutenus par les milieux d'affaires américains, exerçaient le pouvoir. Mais la situation sociale était explosive. Les inégalités devenaient trop criantes entre une aristocratie terrienne aisée et en grande partie américaine (44 % des terres appartenaient à des Américains) et le monde paysan démuni. Après plusieurs années de lutte contre la dictature de Batista (1933-1959), le mouvement révolutionnaire de Fidel Castro s'empara du pouvoir, en 1959, et procéda à la nationalisation des biens américains à Cuba, en même temps qu'à une réforme agraire d'inspiration socialiste. Comme le gouver nement américain ne voulait pas admettre la présence dans les Caraïbes d'un État qui se réclamait du marxisme-léninisme, et qu'il le soumettait à un embargo économique, le régime de Fidel Castro se tourna vers l'Union soviétique. Après l'échec d'une tentative de contre-révolution au printemps 1961 (invasion de la baie des Cochons), l'aide militaire de Moscou à Cuba fut, en 1962, à l'origine d'une crise internationale grave, qui se termina par le retrait des fusées soviétiques de l'île. En 1965, un parti communiste cubain fut créé, dont Fidel Castro est resté le secrétaire général. Cuba apparut désormais, notamment en Amérique latine, comme le symbole de la lutte anti-impérialiste et apporta son appui militaire aux mouvements de libération nationale ainsi qu'à des États comme celui de l'Angola, en Afrique, tout en réprimant durement les dissidences intérieures. Après la désagrégation des régimes communistes de l'Europe de l'Est à la fin des années quatre-vingt, le régime castriste, resté très oppressif, est apparu de plus en plus isolé sur la scène internationale, alors même que la situation économique ne cessait de se dégrader. En 1994, elle a provoqué une nouvelle vague d'émigration en direction des États-Unis, qui ont dû consentir à l'arrivée sur leur sol de 20 000 Cubains par an. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Espagne - Histoire - L'Espagne des Bourbons États-Unis - Histoire - Les États-Unis, de l'après-guerre à l'ère Kennedy URSS - Histoire - Un « dégel « prudent Les médias Castro Fidel Les livres Castro Fidel, page 897, volume 2 Cuba - Fidel Castro à La Havane, page 1334, volume 3 Littérature. La domination espagnole de l'île fut dénoncée, dès 1830, par de nombreux écrivains : le poète José María de Heredia (1803-1839), exilé aux États-Unis, célébra sa patrie dans Niagara ; Manzano, Gómez de Avellaneda, José Martí et le romancier Cirilo Villaverde se firent les apôtres de la liberté. Tous les mouvements littéraires et philosophiques européens trouvèrent un écho à Cuba, qu'il s'agisse du naturalisme ou du positivisme. Dans les années trente, la revendication de l'héritage africain rallia de nombreux écrivains, dont le poète Nicolás Guillén. Grand romancier contemporain, Alejo Carpentier (19041980) a marqué son temps par une oeuvre surréaliste et révolutionnaire, qui s'étend de 1933 ( Ecue Yamba-O) à 1978 (la Danse sacrale). Depuis 1959, la révolution a suscité l'apparition d'une littérature castriste, mais elle a aussi contraint à l'exil de nombreux écrivains, parmi lesquels Guillermo Cabrera Infante, Severo Sarduy et Reinaldo Arenas (1943-1990). Cinéma. Île voisine des États-Unis, Cuba a longtemps eu une production cinématographique limitée à des sous-produits pour touristes. Le premier acte culturel de la révolution castriste a été la création, en 1959, d'un Institut d'art et d'industrie cinématographiques, qui prit en main la réalisation de films à caractère militant. Les meilleurs cinéastes issus de cet organisme sont Tomás Gutiérrez Alea (Histoires de la révolution, 1961), Humberto Solás (Lucia, 1968) et Manuel Octavio Gómez (la Première Charge à la machette, 1969). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats afro-cubaine (musique) Amérique du Nord Antilles Arenas Reinaldo Batista y Zaldívar Fulgencio canne à sucre Cárdenas Carpentier Alejo Castro Fidel CIA (Central Intelligence Agency) Cienfuegos Cochons (baie des) Colomb Christophe communisme Espagne - Histoire - L'Espagne des Bourbons États-Unis - Histoire - Les États-Unis, de l'après-guerre à l'ère Kennedy Guantánamo guérilla guerre froide Guevara (Ernesto, dit Che) Guillén Nicolás habanera Havane (La) hispano-américaine (guerre) Kennedy - Kennedy John Fitzgerald Lam (Wilfredo, dit Wifredo) Maine m ambo Marti José McKinley William Monroe James Pinar del Río rumba Santa Clara Santiago de Cuba URSS - Histoire - Un « dégel « prudent Les médias Cuba - tableau en bref Cuba - carte physique Cuba - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte physique Amérique du Nord - carte politique Amérique du Sud - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique
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« au terme d'une guerre d'indépendance au cours de laquelle les insurgés reçurent l'appui militaire des Américains, Cuba proclama son indépendance.

Celle-ci fut ratifiée par le traité de Paris du 22 décembre 1898.

En vertu de l'amendement Platt, l'île devint en 1901 une sorte de protectorat américain jusqu'à l'abrogation de cet amendement en 1934.

Des caudillos , soutenus par les milieux d'affaires américains, exerçaient le pouvoir.

Mais la situation sociale était explosive.

Les inégalités devenaient trop criantes entre une aristocratie terrienne aisée et en grande partie américaine (44 % des terres appartenaient à des Américains) et le monde paysan démuni. Après plusieurs années de lutte contre la dictature de Batista (1933-1959), le mouvement révolutionnaire de Fidel Castro s'empara du pouvoir, en 1959, et procéda à la nationalisation des biens américains à Cuba, en même temps qu'à une réforme agraire d'inspiration socialiste.

Comme le gouver nement américain ne voulait pas admettre la présence dans les Caraïbes d'un État qui se réclamait du marxisme-léninisme, et qu'il le soumettait à un embargo économique, le régime de Fidel Castro se tourna vers l'Union soviétique.

Après l'échec d'une tentative de contre-révolution au printemps 1961 (invasion de la baie des Cochons), l'aide militaire de Moscou à Cuba fut, en 1962, à l'origine d'une crise internationale grave, qui se termina par le retrait des fusées soviétiques de l'île.

En 1965, un parti communiste cubain fut créé, dont Fidel Castro est resté le secrétaire général.

Cuba apparut désormais, notamment en Amérique latine, comme le symbole de la lutte anti-impérialiste et apporta son appui militaire aux mouvements de libération nationale ainsi qu'à des États comme celui de l'Angola, en Afrique, tout en réprimant durement les dissidences intérieures.

Après la désagrégation des régimes communistes de l'Europe de l'Est à la fin des années quatre-vingt, le régime castriste, resté très oppressif, est apparu de plus en plus isolé sur la scène internationale, alors même que la situation économique ne cessait de se dégrader.

En 1994, elle a provoqué une nouvelle vague d'émigration en direction des États-Unis, qui ont dû consentir à l'arrivée sur leur sol de 20 000 Cubains par an. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Espagne - Histoire - L'Espagne des Bourbons États-Unis - Histoire - Les États-Unis, de l'après-guerre à l'ère Kennedy URSS - Histoire - Un « dégel » prudent Les médias Castro Fidel Les livres Castro Fidel, page 897, volume 2 Cuba - Fidel Castro à La Havane, page 1334, volume 3 Littérature. La domination espagnole de l'île fut dénoncée, dès 1830, par de nombreux écrivains : le poète José María de Heredia (1803-1839), exilé aux États-Unis, célébra sa patrie dans Niagara ; Manzano, Gómez de Avellaneda, José Martí et le romancier Cirilo Villaverde se firent les apôtres de la liberté.

Tous les mouvements littéraires et philosophiques européens trouvèrent un écho à Cuba, qu'il s'agisse du naturalisme ou du positivisme. Dans les années trente, la revendication de l'héritage africain rallia de nombreux écrivains, dont le poète Nicolás Guillén.

Grand romancier contemporain, Alejo Carpentier (1904- 1980) a marqué son temps par une œuvre surréaliste et révolutionnaire, qui s'étend de 1933 ( Ecue Yamba-O ) à 1978 ( la Danse sacrale ).

Depuis 1959, la révolution a suscité l'apparition d'une littérature castriste, mais elle a aussi contraint à l'exil de nombreux écrivains, parmi lesquels Guillermo Cabrera Infante, Severo Sarduy et Reinaldo Arenas (1943-1990). Cinéma. Île voisine des États-Unis, Cuba a longtemps eu une production cinématographique limitée à des sous-produits pour touristes.

Le premier acte culturel de la révolution castriste a été la création, en 1959, d'un Institut d'art et d'industrie cinématographiques, qui prit en main la réalisation de films à caractère militant.

Les meilleurs cinéastes issus de cet organisme sont Tomás Gutiérrez Alea ( Histoires de la révolution , 1961), Humberto Solás ( Lucia , 1968) et Manuel Octavio Gómez ( la Première Charge à la machette , 1969).. »

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