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Cure, The - rock.

Publié le 18/05/2013

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Cure, The - rock. 1 PRÉSENTATION Cure, The, groupe de rock anglais formé en 1976. Figure de proue de la new wave des années 1980, The Cure a su imposer, notamment grâce au charisme particulier de son leader Robert Smith, un langage musical original, articulé autour de compositions et de textes privilégiant des climats oniriques et mélancoliques. Dépositaire d'un son et d'une attitude devenus cultes, le groupe a également exploré avec succès le versant pop d'une musique qui a marqué de son empreinte l'histoire du rock. 2 AUX FONDATIONS DE LA NEW WAVE 2.1 Une approche mélodieuse de la musique punk Originaire de Crawley, petite ville du Sussex près de Londres, le groupe Easy Cure, qui devient The Cure en mai 1978, se compose originellement de Robert Smith (guitare, chant), Michael Dempsey (basse), Lawrence -- Lol -- Tolhurst (batterie, claviers) et Porl Thompson (guitare). Marqué par la forte personnalité, torturée et fascinante, de son chanteur, The Cure se fait remarquer dès 1978 avec un 45 tours, « Killing an Arab «, dont les paroles proposent une libre interprétation du roman l'Étranger d'Albert Camus ; accueilli comme une provocation raciste (le titre de la chanson est en effet mal compris), le morceau permet paradoxalement au groupe d'accéder à une certaine notoriété. Associant des sons de guitare cristallins à des mélodies pop et à des atmosphères mélancoliques, la musique de The Cure contraste, dès les premières années, avec la violence de la vague punk anglaise, alors à son apogée. Le premier album Three Imaginary Boys (1979) confirme cette tendance en délais...

« Wish (1992), s’il témoigne d’une inspiration et d’un enthousiasme moindres — malgré la présence du single « Friday I'm in Love », qui démontre la capacité intacte de Robert Smith et de son groupe à parsemer leurs albums de chansons pop efficaces —, n’en remporte pas moins un important succès populaire.

La critique stigmatise cependant la vaine persévérance d’une formation dont le meilleur est à ses yeux derrière elle.

Wild Mood Swings (1996) confirme cette tendance et plonge le groupe dans une relative « traversée du désert », néanmoins ponctuée de tournées régulières. Dans ce contexte, Bloodflowers (2000) s’affirme comme l’album du renouveau — ou plutôt du retour aux sources —, en réintégrant des atmosphères et des textes inspirés tout en les parsemant de sonorités modernes.

Accueilli favorablement, il donne lieu au Dream Tour, une tournée qui prouve une nouvelle fois le talent singulier de The Cure sur scène ; en 2002, le groupe se lance d’ailleurs dans une expérience inédite, à savoir interpréter en public trois albums majeurs dans leur intégralité (Pornography, Disintegration et Bloodflowers) .

Doté d’une production plus épurée et « brute » que par le passé, articulée autour d’une prise de son en direct des instruments, The Cure (2004) met en valeur la voix de Robert Smith et des compositions hétérogènes, tour à tour agressives et contemplatives.

L’album illustre également le paradoxe de The Cure, un groupe à la fois fidèle à son identité et en constante évolution. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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