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décoratifs, arts - arts décoratifs.

Publié le 16/05/2013

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décoratifs, arts - arts décoratifs. 1 PRÉSENTATION décoratifs, arts, ensemble des disciplines consacrées à la création d'objets (orfèvrerie, art du métal, sculpture et peinture ornementales, ébénisterie, tapisserie, céramique, verrerie, etc.) qui manifestent une union étroite de l'esthétique et de la valeur d'usage. La dénomination d'arts décoratifs apparaît au milieu du XIXe siècle, sous la plume de certains critiques qui souhaitent valoriser des métiers dont la qualité artistique est minorée au profit des seuls beaux-arts. Jusqu'au XVIIIe siècle, les arts décoratifs se confondent avec les arts mécaniques, qui définissent toute activité professionnelle où l'on use d'un outil. Suivant une revendication formulée par les artistes dès l'époque classique, les décorateurs et les artisans d'art essayent de se rattacher aux arts libéraux ou arts majeurs, mais les résultats de cette tentative demeurent incertains. L'effort permet toutefois de définir une entité artistique particulière, les arts décoratifs, auxquels des synonymes peuvent être donnés, comme arts appliqués ou objets d'art. 2 L'ANTIQUITÉ 2.1 L'Égypte Pectoral de Toutankhamon Pectoral en forme de vautour, découvert au cou de la momie du pharaon Toutankhamon. Nouvel Empire, XVIIIe dynastie, règne de Toutankhamon (1333-1323 av. J.-C.). Or et émail cloisonné sertis de pierres semi-précieuses, 6,5 × 11 cm. Musée égyptien, Le Caire. Bridgeman Art Library, London/New York Dans l'Antiquité, les arts décoratifs atteignent une qualité technique et esthétique rarement égalée. Les tombes égyptiennes ont livré un riche matériel funéraire, comportant des tissus, des joyaux en or émaillé et pierres précieuses, des fioles en verre excavé et des coffrets à tiroir. Le trésor de Toutankhamon recèle un trône pliable en or et ébène incrusté d'ivoire et de pierreries, dont les pieds imitent des jarrets de lion. Ce type de piétement est présent dans beaucoup de sièges antiques. Voir art de l'Égypte ancienne. 2.2 La Grèce Quoique moins portée sur l'opulence des matériaux, la production décorative grecque n'en fait pas moins preuve d'une grande inventivité formelle. La mythologie inspire la plupart des motifs : les tanagras, des statuettes votives moulées en série, attestent la maîtrise de procédés artisanaux. La céramique à figures noires (VIIe-VIe siècles av. J.-C.) puis à figures rouges (fin VIe-IIIe siècles av. J.-C.) développe des compositions peintes dont le graphisme montre une qualité plastique sans précédent chez certains artistes comme Exékias, Euphronios ou le peintre d'Achille, dont beaucoup n'hésitent pas à signer leurs oeuvres. Les formes des récipients, quant à elles, présentent une variété et une élégance raffinée, à l'instar des sièges à pieds en sabre, les klismoi. Les trésors de Troie et des tombes mycéniennes (XIVe-XIIIe siècles av. J.-C. environ) témoignent d'une grande maîtrise de l'orfèvrerie et de la joaillerie dès les premiers temps de la Grèce, une science qui permet à Phidias de réaliser de colossales statues chryséléphantines (en or et ivoire, Ve siècle av. J.-C.). Le goût pour la décoration gagne les édifices religieux entièrement peints et garnis de sculptures. Celles-ci établissent un répertoire ornemental classique soumis à l'application des ordres dorique, ionique et corynthien. À la fresque déjà pratiquée en Crète se superpose un nouveau procédé de décoration, la mosaïque, qui apparaît aux Voir art de la Grèce antique. 2.3 L'Empire romain IVe et IIIe siècles av. J.-C. (Mosaïque d'Alexandre, Musée national de Naples). Grotesques de la Domus Aurea (Rome) Demeure impériale de Néron au i er siècle apr. J.-C., la Domus Aurea est un bel exemple de l'art romain. &Ag...

« Grotesques de la Domus Aurea (Rome) Demeure impériale de Néron au i er siècle apr.

J.-C., la Domus Aurea est un bel exemple de l'art romain.

À la Renaissance, la mise au jour du palais enseveli permet notamment de découvrir lespeintures murales, dont la facture est tellement inédite qu'on la qualifie de « grotesque ».

Nombre d'artistes de la Renaissance s'inspirent de ce style, en particulier Raphaël et Giovanni da Urdinepour les Loges du Vatican.Fresques en grotesque de la voûte de la Domus Aurea, i er siècle apr.

J.-C.

Rome.PIZZOLI ALBERTO/SYGMA/Corbis Si les Étrusques privilégient la fresque, les Romains font un grand emploi des deux techniques de décoration murale, notamment dans les villas des notables (mosaïques de Piazza Armerina, Sicile centrale ; fresques de la villa des Mystères, Pompéi) et dans les édifices publics, dont ils fixent de nouveaux types (thermes, théâtres construits, etc.).

Ils inventent un ornement, les grotesques (Domus Aurea, Rome), qui rencontre un grand succès à la Renaissance et au début du XVIII e siècle. Dans l’architecture, on relève un intérêt aussi marqué pour la sculpture que chez les Grecs.

En revanche, ils emploient plus librement les ordres, dont ils déterminent deux nouveaux types, le toscan et le composite, et dont ils systématisent l’application ( De architectura, Vitruve). Jeunes Filles en bikini Parmi les mosaïques de la villa romaine del Casale de Piazza Armerina, les Jeunes Filles en bikini font partie des pavements les plus insolites.

Ornant la « Salle des dix jeunes filles », lacomposition présente un groupe de jeunes gymnastes s'exerçant en maillot de bain deux-pièces sur le bord d'une piscine.

Jeunes Filles en bikini, première moitié du IV e siècle apr.

J.-C.

Villa delCasale, Piazza Armerina, Sicile.G.

Casale/ Archivio SEAT/Archivi Alinari Parmi l’ensemble des métiers d’art, dont ils assurent le développement grâce au goût du luxe qu’ils répandent dans leur Empire, les Romains excellent dans le travail du bronze.

Cette technique, qui leur a été transmise par les Étrusques, leur permet de réaliser nombre de pièces de mobilier ciselées : candélabres, chaises curules, tables pliantes, etc. Voir art romain. 3 LE MOYEN ÂGE. »

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