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Delphes.

Publié le 25/10/2013

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Delphes. en grec Delphoi ou Dhelfí. ville de l'ancienne Grèce, située en Phocide sur le mont Parnasse. Siège d'un important sanctuaire dédié à Apollon, la ville est demeurée célèbre pour la devineresse qui était attachée à son sanctuaire, la Pythie, et pour les jeux Pythiques qui s'y déroulaient tous les quatre ans. Delphes et la Pythie. D'abord consacré à une déesse de la terre (XIVe -XIIe siècle avant J.-C.), puis à Poséidon, le site fut quasiment abandonné jusqu'au VIIIe siècle avant J.-C. Un sanctuaire y fut alors dédié à Apollon Delphinios (« dauphin «), auquel la ville doit son nom. Détruit par un incendie en 546, le sanctuaire fut reconstruit grâce aux donations de plusieurs cités, dont Athènes. La Pythie, placée au fond du sanctuaire, juchée sur un trépied, y rendait ses oracles après être entrée en transes. Elle était consultée pour des affaires tant privées que politiques durant toute l'année, sauf les trois mois d'hiver pendant lesquels Apollon était censé avoir quitté la ville. Ses oracles nécessitant une interprétation dont se chargeaient les prêtres du lieu, ceux-ci jouèrent un rôle important politique en influençant par leurs réponses les choix des consultants. Complétez votre recherche en consultant : Les livres pythie, page 4185, volume 8 Un sanctuaire convoité . À l'origine dépendante de la cité de Kirrha, Delphes s'en délivra à l'issue d'une première guerre sacrée (590-589 avant J.-C.) pour se placer sous la protection de l'amphictyonie, conseil formé des principaux États de Grèce continentale, chargée d'assurer l'indépendance du lieu sacré et la gestion des richesses du sanctuaire appartenant au dieu. Les tentatives des Phocidiens pour s'emparer des terres de Delphes provoquèrent une deuxième guerre sacrée (448-447 avant J.-C.), puis une troisième (356-346 avant J.-C.). C'est à la faveur de cette dernière et après la bataille de Chéronée (338 avant J.-C.) que Philippe de Macédoine, devenu membre de l'amphictyonie pour avoir défendu Delphes, s'assura la mainmise sur la Grèce. De l'autorité macédonienne, Delphes passa au IIIe siècle avant J.-C. sous celle des Étoliens, puis, à partir de 191 avant J.-C., sous celle des Romains. La renommée de Delphes déclina dès le Ier siècle avant J.-C., et la ville perdit définitivement son crédit avec la conversion de l'Empire romain au christianisme. L'École française d'Athènes entreprit de fouiller le site de Delphes à partir de 1880. Elle mit en évidence nombre de constructions, parmi lesquelles la Voie sacrée, bordée de monuments votifs, menant à un temple d'Apollon datant du IVe siècle avant J.-C., luimême bâti sur l'emplacement de temples plus anciens (VIe et VIIe siècles avant J.-C.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amphictyonie Apollon archéologie - Archéologie, religion, science et politique Grèce - Religion - La religion de la Grèce ancienne oracle Parnasse Phocide pythie Python sacrées (guerres) Les médias Grèce - carte physique Les livres Delphes - une vue de la Voie sacrée, page 1417, volume 3 Delphes - le théâtre de Delphes, page 1417, volume 3

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