Devoir de Philosophie

domestication.

Publié le 26/10/2013

Extrait du document

domestication. n.f., processus de transformation des ressources naturelles spontanées, animales et végétales, en ressources produites et gérées par l'homme. Au cours de la préhistoire, l'homme est progressivement passé d'une économie fondée sur la chasse et la cueillette à une économie reposant sur la culture et l'élevage. À partir du néolithique sont présents la plupart de nos animaux domestiques actuels, et la culture des plantes apparaît. L'homme s'assure ainsi la proximité et la disponibilité de ses ressources. La domestication est achevée lorsque l'homme maîtrise la protection, la nutrition et la reproduction des espèces animales et végétales concernées. À la différence de l'apprivoisement, qui porte sur des individus isolés, la domestication concerne l'espèce entière. La domestication animale. Le premier animal à avoir été domestiqué est le chien, entre 13000 et 10000 avant J.-C., en zone périarctique. Il a pour ancêtre sauvage le loup. Entre 7000 et 5000 avant J.-C. sont domestiqués la chèvre, le mouton, le porc, le boeuf, le coq, au Moyen et au ProcheOrient. Le dindon est domestiqué au Mexique en 5000 avant J.-C., l'alpaga et le lama vers 4000 avant J.-C. au Pérou. Plus tardivement, entre 3500 et 3000 avant J.-C., se développe la domestication de l'âne en Égypte, du dromadaire en Arabie, du chameau en Asie centrale, du cheval en Ukraine. Quant au chat, rare en Europe jusqu'au XIIIe XIVe siècle, sa domestication semble remonter à 4000 avant J.-C., au Moyen-Orient. Certaines souches sauvages ont disparu, tels l'aurochs, ancêtre des bovins, ou le tarpan, ancêtre du cheval. Les foyers de domestication ne sont pas uniques. Une même espèce a pu être domestiquée en plusieurs endroits, à des époques différentes (chien, boeuf). Avant que le processus de domestication ne fût enclenché, l'homme opérait déjà une sélection en chassant, capturant, apprivoisant les sujets les plus faibles, les plus dociles, les plus sociables. L'animal pouvait aussi profiter de l'homme, en l'aidant à chasser (loup), en se nourrissant, aux abords des campements, de ses détritus (loup, sanglier, oiseau) ou de ses cultures (buffle, aurochs). Ces rapprochements entre homme et animal amorcèrent la domestication. Celle-ci s'accompagna d'une sélection toujours plus fine entraînant des modifications morphologiques et biologiques. La taille des animaux diminua, la crinière tombante apparut chez le cheval, le pelage du mouflon se transforma en laine chez le mouton, les cornes des bovins se réduisirent, la poule se mit à pondre plus massivement, la vache à produire plus de lait. Il arrive qu'une espèce domestique retourne à la vie sauvage. On nomme marronnage ce processus et marron, l'espèce concernée. Le dingo, originaire d'Australie, n'est pas un chien sauvage mais un chien marron. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chat - La domestication du chat chien - La domestication du chien La domestication végétale. Les pratiques consistant à récolter, à transporter et à consommer certaines espèces végétales, mais surtout les fruits, les graines, les tubercules, ont conduit à l'implantation de ces plantes près des lieux de séjour des groupes paléolithiques. Non consommées ou perdues, les semences ont contribué à la modification de la répartition et de la qualité des espèces. L'autofécondation a été favorisée par la récolte sur un nombre limité d'individus. Simultanément, une sélection inconsciente a été opérée, l'homme récoltant ce qui lui paraissait le meilleur ou le plus productif. Dès le néolithique s'est organisée autour des habitations une culture volontaire des espèces consommées. La sélection est devenue consciente. Les foyers de domestication sont multiples ; le blé, l'orge, le seigle viennent du MoyenOrient. C'est en Turquie que se trouve l'origine des ancêtres probables du blé : l'engrain, l'amidonnier (genre Triticum ) et les Aegylops. Le riz a été domestiqué en Inde et en Chine à partir de deux variétés d' Oryza sativa, mais aussi en Afrique ( Oryza glaberrima). Le maïs (Zea mays), dont on ne connaît actuellement aucune forme sauvage, a été d'abord cultivé en Amérique centrale. La pomme de terre est originaire des Andes, où il existe un grand nombre de clones dus à la multiplication végétative, et des espèces proches qui permettent des croisements en vue de l'amélioration. On constate que certaines espèces sauvages, récoltées dans leur centre d'origine, sont ensuite domestiquées et améliorées dans des zones où elles ont été introduites. Ainsi, l'arbre à pain (Artocarpus altilis, moracées) indo-malais n'est domestiqué qu'en Polynésie, où il est introduit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats plantes - Les plantes cultivées - Introduction Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agriculture - Histoire de l'agriculture alpaga âne animaux de compagnie animaux domestiques apprivoisement arachide archéologie - Conservation et étude des trouvailles bovins buffle campagne - Les origines : première domestication de la nature canard caprins céréales chameau chat - La domestication du chat cheval - Comportement chien - La domestication du chien cobaye dinde distance de fuite dressage dromadaire élan éland du Cap élevage - Les animaux domestiques et leur amélioration Europe - Géographie - Les caractères écologiques - Les effets sur la faune de la présence humaine évolution - L'évolution et la génétique - Introduction gallinacés insémination artificielle lait lama lapin légumes marronage migrations végétales néolithique oie ovins patrimoine génétique pedigree plantes - Les plantes cultivées - Introduction porc préhistoire - L'homme préhistorique et ses activités - Des prédateurs aux producteurs - Les activités domestiques protection de la nature - Pourquoi conserver la nature ? - Les raisons économiques renne techniques (histoire des) - Le néolithique volaille zébu

« ces plantes près des lieux de séjour des groupes paléolithiques.

Non consommées ou perdues, les semences ont contribué à la modification de la répartition et de la qualité des espèces.

L'autofécondation a été favorisée par la récolte sur un nombre limité d'individus. Simultanément, une sélection inconsciente a été opérée, l'homme récoltant ce qui lui paraissait le meilleur ou le plus productif.

Dès le néolithique s'est organisée autour des habitations une culture volontaire des espèces consommées.

La sélection est devenue consciente. Les foyers de domestication sont multiples ; le blé, l'orge, le seigle viennent du Moyen- Orient.

C'est en Turquie que se trouve l'origine des ancêtres probables du blé : l'engrain, l'amidonnier (genre Triticum ) et les Aegylops. Le riz a été domestiqué en Inde et en Chine à partir de deux variétés d' Oryza sativa, mais aussi en Afrique ( Oryza glaberrima ).

Le maïs (Zea mays ), dont on ne connaît actuellement aucune forme sauvage, a été d'abord cultivé en Amérique centrale.

La pomme de terre est originaire des Andes, où il existe un grand nombre de clones dus à la multiplication végétative, et des espèces proches qui permettent des croisements en vue de l'amélioration. On constate que certaines espèces sauvages, récoltées dans leur centre d'origine, sont ensuite domestiquées et améliorées dans des zones où elles ont été introduites.

Ainsi, l'arbre à pain ( Artocarpus altilis, moracées) indo-malais n'est domestiqué qu'en Polynésie, où il est introduit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats plantes - Les plantes cultivées - Introduction Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agriculture - Histoire de l'agriculture alpaga âne animaux de compagnie animaux domestiques apprivoisement arachide archéologie - Conservation et étude des trouvailles bovins buffle campagne - Les origines : première domestication de la nature canard caprins céréales chameau chat - La domestication du chat cheval - Comportement chien - La domestication du chien cobaye. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles