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ÉQUILIBRE

Publié le 23/06/2012

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L’équilibre évoque d’abord, par son étymologie (du latin aequus « égal « et libra « balance «), deux forces qui se contrebalancent exactement. En ce sens, un homme équilibré est un homme qui donne à chaque chose sa juste importance dans l'ensemble des données qui l’environnent. De même que la physique distingue les équilibres stables et instables, l’équilibre humain est souvent perçu comme très « sensible «. Un corps soumis à un système de forces dont la résultante est nulle est en repos absolu ou relatif (c’est-à-dire animé d’un mouvement uniforme) ; de même, un homme équilibré n’implique pas un homme sans réactions, mais un homme qui suit sa voie de façon égale et sans à-coups. Equilibre évoque ensuite une certaine harmonie : on parle d'une composition picturale, sculpturale ou architecturale équilibrée ; on dira de quelqu'un qu'il jouit d’un bel équilibre. Enfin, la notion d’équilibre d’un système — que le physicien disait stable lorsque le système, faiblement écarté de sa position d’équilibre, voyait naître une force qui tendait à le ramener dans cette position — évolue avec la cybernétique, science des « organismes finalisés, c’est-à-dire capables de s’orienter avec persistance vers un petit nombre de fins fondamentales, dans une variété presque infinie de circonstances et de moyens « (Ashley). L’homme équilibré est alors celui qui est capable de s'adapter économiquement à des variations du milieu, soit de façon « automatique « (homéostasie). soit de façon réfléchie, par exemple en résolvant les problèmes qui se posent à lui. 

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