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escompte.

Publié le 27/10/2013

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escompte. n.m., prime accordée à un débiteur qui paye sa dette avant l'échéance, ou à un acheteur qui paye comptant. Escompter un effet de commerce, c'est faire immédiatement au porteur de l'effet non échu l'avance du montant de l'effet sauf déduction d'une certaine somme, appelée escompte. Le procédé de l'escompte est un moyen commode employé par les industriels et les commerçants pour se procurer des fonds de roulement. Les effets escomptables sont des titres de créance à court terme, à trois mois en général ; leur paiement est garanti par les signataires (trois au moins) qui en sont solidairement responsables. Dans le cas où la banque qui les a escomptés a besoin de fonds avant leur échéance, elle peut les faire réescompter par la Banque de France. Le taux de l'escompte, c'est-à-dire le pourcentage des sommes retenues par la banque au moment où elle fait l'avance des fonds, n'est pas constant. Dans l'économie libérale classique, il résultait d'un accord de gré à gré entre le prêteur et l'emprunteur. Dans les économies modernes, il est fixé par la Banque centrale. Depuis une ou deux décennies, son rôle tend à s'estomper dans les pays développés à économie de marché, au profit d'autres instruments : l' open market policy et le maniement des taux d'intérêt ou des taux d'intervention de la Banque centrale sur le marché monétaire.

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