Devoir de Philosophie

État le plus vaste de la péninsule scandinave, la Suède fut d'abord le berceau des navigateurs vikings, et subit tardivement l'influence du christianisme.

Publié le 10/12/2013

Extrait du document

État le plus vaste de la péninsule scandinave, la Suède fut d'abord le berceau des navigateurs vikings, et subit tardivement l'influence du christianisme. Devenue temporairement la grande puissance de la Baltique au XVIIe siècle, championne du luthéranisme, elle se transforma en 1809 en monarchie parlementaire, acquise au libéralisme économique et au progrès social, ainsi qu'à la neutralité en politique internationale. Malgré la remise en cause récente du « modèle » social-démocrate, la Suède, nouveau partenaire de l'Union européenne, a un niveau de vie qui reste relativement élevé. La Suède, en suédois Sverige, est un État de l'Europe du Nord, le plus vaste et le plus peuplé de la péninsule scandinave, membre de l'Union européenne depuis 1995. Elle se situe entre la Norvège à l'ouest, la Finlande au nord-est, le golfe de Botnie à l'est, la mer Baltique au sud-est et au sud. Elle est séparée du Danemark au sud et au sud-ouest par les détroits d'Jresund, du Kattegat et du Skagerrak. Elle possède également deux grandes îles, Gotland et Åland, en mer Baltique. La Suède est régie par la Constitution de 1975, qui a révisé celle de la monarchie constitutionnelle datant de 1809. Le pouvoir législatif appartient à une Chambre unique, le Riksdag, dont les membres sont élus pour trois ans au suffrage universel, à la représentation proportionnelle. Le cabinet exerce le pouvoir exécutif. Il est dirigé par un Premier ministre, responsable devant le Parlement. Le monarque n'a que des prérogatives très limitées, comme c'est le cas pour tous les souverains héréditaires de l'Europe contemporaine. Le roi Charles XVI Gustave est monté sur le trône en 1973. Géographie Les conditions naturelles. Formé dans sa majeure partie par les roches très résistantes du bouclier finno-scandien, le relief, constitué principalement de plateaux et de collines qui descendent insensiblement vers la Baltique, est l'oeuvre des glaciers quaternaires. Ceux-ci ont raboté le socle ancien et accumulé des dépôts morainiques formant ces aspects caractéristiques que sont les drumlins, sculptés dans la roche en place, et les ås, longues levées de dépôts serpentant dans les plaines. Les plateaux ondulés les plus élevés sont appelés fjälls et sont dominés au nord-ouest par quelques pics d'à peine plus de 2 000 m (Kebnekaise, 2 117 m), et, dans le centre-ouest, par quelques sommets arrondis d'altitude inférieure à 1 800 m, dans le Jämtland. Vers le sud, des zones plus basses constituent soit des dépressions, creusées dans le socle ancien et occupées par des lacs (Mälaren, Vänern et Vättern), soit des plaines sédimentaires reposant sur le socle ou butant contre lui le long de failles, comme c'est le cas des plaines de Scanie ou du littoral de Kalmar, ou encore de celles des îles Åland et Gotland. Les côtes, soumises à une lente remontée du continent depuis le retrait de l'inlandsis quaternaire (0,4 m par siècle à Stockholm), sont formées en de nombreux endroits, sur la mer Baltique et sur le golfe de Botnie, d'un semis d'îles et d'écueils appelés skägård. Le climat, très influencé par la latitude, est d'autant plus rigoureux que la chaîne du bouclier scandinave limite la pénétration des influences océaniques, alors que le pays est largement ouvert aux courants venus du continent eurasiatique et de l'océan Arctique. L'amplitude thermique est plus forte qu'en Norvège, qui bénéficie davantage des influences maritimes. Ainsi, à latitude sensiblement égale, cette amplitude moyenne annuelle est de 13,5 o C à Bergen, en Norvège, et de 21 o C à Stockholm, en Suède. Les précipitations sont relativement faibles et tombent surtout sous forme de neige en hiver ; elles sont d'origine orageuse en été. La neige peut couvrir le sol pendant huit mois de l'année dans le nord du pays, et, le long de la côte du golfe de Botnie, la mer est prise par les glaces presque chaque année au nord des îles Åland, ce qui gêne considérablement la navigation. Plus de la moitié du pays est couverte de forêts : forêt d'espèces à feuilles caduques au sud, bientôt remplacée vers le nord par la forêt mixte, puis par les conifères (épicéas, pins, sapins, etc.) lorsque l'été devient trop court, avec moins de cent dix jours à une température moyenne de + 10 o C. Dans le Centre et le Nord apparaît, autour de 800 m d'altitude, une maigre pelouse constituée d'abord de graminées, puis de mousses et de lichens : c'est la toundra, parsemée de quelques arbres nains, comme les bouleaux. Elle sert de pâturages aux bovins et aux ovins, aux rennes et aux élans dans le Nord ; les troupeaux y accomplissent d'ailleurs de grandes migrations saisonnières. Seules quelques terres noires, qui se sont formées sur les argiles déposées par les mers postglaciaires dans le Sud, portent de riches cultures. Les principaux fleuves suivent la pente générale du relief, orientée vers le sud-est, et ont donc un tracé parallèle. Les grands lacs qu'ils traversent dans la Suède centrale et méridionale ont un effet régulateur sur leur débit. L'abondance relative de ce dernier permet d'alimenter, dans la plupart des cas, d'importantes centrales hydroélectriques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baltique (mer) Botnie Gotland Kalmar Scanie Stockholm Vänern Vättern Les livres Scandinavie - îles de l'archipel de Stockholm, page 4654, volume 9 Suède - paysage de Laponie, page 4920, volume 9 Suède - le lac Vänern, page 4921, volume 9 Les aspects humains. En raison d'une natalité très faible, l'accroissement naturel de la population est presque nul, et la pyramide des âges est déséquilibrée vers le haut. Les Suédois sont, pour plus de 80 % d'entre eux, des citadins. Concentrés dans les villes du sud, ils conservent néanmoins des liens très étroits avec les campagnes, où nombre d'entre eux possèdent une résidence secondaire. La minorité finlandaise, pourvoyeuse de main-d'oeuvre dans l'industrie, est présente dans les banlieues des grandes villes. Quant aux Lapons, ils sont encore quelques milliers, dont l'économie reste fondée sur l'élevage du renne, même s'ils ont beaucoup évolué depuis les années quatre-vingt. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Lapons Les livres Suède - la place Stortorget à Malmö, page 4922, volume 9 La vie économique. L'agriculture satisfait environ 80 % des besoins de la population, malgré des conditions très défavorables (pauvreté des sols, brièveté de la période végétative). C'est l'élevage qui fournit l'essentiel des ressources, en particulier l'élevage laitier, dont les Suédois consomment abondamment les produits. Les cultures, bien que diversifiées (céréales, plantes industrielles et fourragères), et la pêche constituent des secteurs de production relativement secondaires. L'exploitation forestière tient en revanche une grande place dans l'économie du pays, fournissant, grâce à une sylviculture organisée scientifiquement, bois d'oeuvre, bois de trituration, pâte à papier. L'abattage des arbres se fait maintenant en toute saison. C'est l'industrie qui vient au premier rang des activités économiques. Elle dispose de ressources minérales, en particulier de minerai de fer (exploité autrefois dans le Bergslag, au centre du pays, et aujourd'hui à Kiruna, en Laponie) et de métaux non ferreux (zinc, cuivre, plomb, etc.). La production d'hydroélectricité, liée au régime fluvioglaciaire des cours d'eau, est également importante. Cependant, l'insuffisance des ressources énergétiques a conduit la Suède à construire des centrales nucléaires. Or, surtout après la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine, en avril 1986, cette politique a été remise en cause, et doit conduire à l'arrêt de toute production. La plupart des grandes branches industrielles sont surtout représentées par des spécialités : ainsi, la sidérurgie fournit des aciers spéciaux, tandis que les industries mécaniques produisent des machines-outils, des véhicules (voitures Volvo et Saab, camions Volvo et Scania), des avions (Saab), des équipements spéciaux (roulements à billes), et les industries du bois, des panneaux de contreplaqué, d'aggloméré, de la pâte à papier, en grande partie exportés. Les sociétés multinationales jouent un rôle clé dans les excédents commerciaux de l'industrie suédoise : celle-ci, du fait de la relative étroitesse du marché intérieur, doit exporter pour maintenir sa compétitivité, en même temps que pour compenser le coût des importations. Celles-ci portent à la fois sur les produits alimentaires méditerranéens et tropicaux, sur les produits de base destinés à l'industrie (hydrocarbures, matières premières textiles, etc.) et sur les produits manufacturés. En raison des coûts de production, et notamment du haut niveau des rémunérations, les biens et services suédois sont toutefois peu concurrentiels sur le marché international. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Kiruna Volvo Les livres Suède - village de pêcheurs au nord de Göteborg, page 4922, volume 9 Suède - élevage de bovins, page 4922, volume 9 Suède - mines de Kiruna, page 4923, volume 9 Suède - flottage de bois sur le lac Storsjö, dans le Jämtland, page 4923, volume 9 Suède - les usines Volvo à Göteborg, page 4924, volume 9 Suède - le port de Göteborg, page 4924, volume 9 L'organisation de l'espace. L'essentiel des activités est concentré dans le centre et le sud du pays, où sont implantées les principales villes industrielles comme Stockholm, Göteborg ou Malmö, qui sont aussi de grands ports, les plus proches des foyers industriels de l'Europe du NordOuest. Plusieurs autres villes industrielles se sont développées à l'intérieur des terres, au croisement des principaux axes de communication ou sur le parcours du canal Gotha, qui relie les régions de Göteborg et de Stockholm. Elles évacuaient autrefois vers leurs ports les produits extraits du district minier du Bergslag ; aujourd'hui, elles possèdent des industries mécaniques, ou de haute technicité, qui font leur renommée : Eskilstuna, Karlstad, Norrköping, Västerås... Le nord de la Suède connaît, comme dans les autres pays nordiques, d'importantes difficultés pour retenir ses habitants ou en attirer de nouveaux, malgré les avantages octroyés (équipements, salaires élevés) pour exploiter les ressources minérales, forestières et hydroélectriques de ces hautes latitudes. Des industries ont été implantées dans les villes du littoral du golfe de Botnie, comme Sundsvall (bois, aluminium) ou Luleå (aciéries). En outre, une université a été fondée à Umeå. Le tourisme peut aussi jouer un grand rôle dans le développement des régions septentrionales, grâce à la création de parcs nationaux et de pistes de randonnée, les unes comme les autres très fréquentés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Göteborg Malmö Stockholm Västeras Les livres Stockholm, page 4900, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baltique (mer) Botnie Dalécarlie Falun Göteborg Gotland Kalmar Kattegat Kiruna Malmö Öland Scandinavie Scanie Siljan (lac) Skagerak Stockholm Uppsala Vänern Västeras Vättern Øresund Histoire La Suède fut occupée dès la fin de l'ère glaciaire (10 000 avant J.-C.) et, vers 2 500 avant J.-C., apparurent des tribus d'agriculteurs-éleveurs. À l'âge du bronze (1 500 avant J.-C.), des tribus établies en Scanie participèrent à la culture mégalithique, puis disparurent du fait d'un refroidissement climatique (500 avant J.-C.). Mais, dès le premier siècle de notre ère, Tacite évoquait dans De Germania l'existence des Svears. Ces navigateurs installés autour du Mälaren, lac près de l'actuelle Stockholm, parvinrent à s'imposer aux Gots, ancêtres probables des Goths, établis plus au sud. La Suède était alors divisée en principautés, connues surtout par des légendes. Les sources archéologiques révèlent cependant l'existence d'un centre politique à Uppsala et celle d'un centre commercial à Birka. Aux VIIIe et IXe siècles, les Suédois participèrent aux expéditions vikings, surtout vers les rives de la Baltique. Certains d'entre eux, les Varègues, établirent le long des fleuves russes des voies commerciales entre l'Europe et l'Orient (Constantinople, mer Caspienne) et fondèrent même les principautés de Kiev et de Novgorod. Le christianisme fut introduit en Suède par saint Anschaire en 829, mais le culte d'Odin persista ; malgré la conversion du roi Olaf Skötkonung (1008), il ne s'implanta définitivement que sous Erik IX (1156-1160). Voir aussi le dossier Vikings. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Éric - SUÈDE - Éric IX Jedvardsson Goths Kiev Novgorod Odin Uppsala Varègues Vikings Vikings - Diversité et unité du monde scandinave La Suède médiévale. Après des querelles sanglantes entre les dynasties de Sverker et d'Erik, le régent Birger Jarl instaura en 1250 la dynastie des Folkung et choisit Stockholm pour capitale. La Suède devint peu à peu un État semblable à ceux de l'Occident féodal. Le roi devait compter avec un Conseil composé des nobles et du haut clergé et avec la puissance économique des propriétaires des mines de Dalécarlie. En outre, dès le début du XIIIe siècle, les marchands allemands de la Hanse avaient accru leur influence. À la fin du XIVe siècle, au terme de près d'une centaine d'années de troubles dynastiques, la reine Margrethe Ire réunit les trois couronnes scandinaves dans l'Union de Kalmar (1397). Mais, à la différence des Norvégiens, les Suédois n'admirent jamais la domination des rois danois, dont la politique antigermanique menaçait les intérêts commerciaux des districts miniers de Dalécarlie. Une révolte éclata en 1435 et imposa un régent suédois, Engelbreckt, le roi Erik de Poméranie restant officiellement sur le trône. Cependant, les Suédois élirent eux-mêmes un roi en 1448, Karl Knutsson (Charles VIII), auquel succéda en 1470 le régent Sten Sture l'Ancien : celui-ci ne cessa de lutter, avec l'appui des paysans, contre l'Église et la majorité de la noblesse favorable à l'Union. Au début du XVIe siècle, Christian II de Danemark entreprit de réduire l'autonomie suédoise défendue par le régent Sten Sture le Jeune et fit exécuter les principaux nobles suédois lors du « bain de sang » de Stockholm (1520). Gustave Vasa, un parent des Sture, prit alors la tête d'un soulèvement populaire et se fit élire roi de Suède en 1523 par les quatre ordres, noblesse, clergé, bourgeoisie, paysannerie libre. Acquis à la Réforme luthérienne, qu'avait favorisée le discrédit d'une Église liée à la monarchie danoise, il confisqua les biens ecclésiastiques au profit de la monarchie suédoise (1527). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Charles - SUÈDE - Charles VIII Knutsson Christian - Christian II Dalécarlie Danemark - Histoire - La Scandinavie déchirée Éric - DANEMARK - Éric VII de Poméranie Éric - SUÈDE - Éric X Knutsson Éric - SUÈDE - Éric XI Eriksson Éric - SUÈDE - Éric XII Magnusson Gustave - Gustave Ier Vasa Hanse Kalmar Magnus - Magnus VII Eriksson Margrethe - Margrethe Ire Stockholm Sverker Une puissance balte. Sous Gustave Vasa (1523/1560) et ses descendants, la Suède devint, au prix de longues luttes contre le Danemark, la Pologne et la Russie, la principale puissance de la Baltique. Elle établit d'abord sa domination sur l'Estonie (1561), puis sur la région des bouches de l'Oder (1648), contrôlant ainsi le commerce extérieur de la Russie et jouant un rôle considérable dans la politique européenne. Cette période de grandeur fut marquée par le règne de Gustave II Adolphe (1611/1632), qui put, le premier, intervenir en dehors de l'espace balte. Il s'engagea dans la guerre de Trente Ans aux côtés des princes réformés (1630), et devint ainsi le champion du protestantisme contre les Habsbourg. Le chancelier Axel Oxenstierna, sous le règne de Christine de Suède (1632/1654), puis Charles X Gustave (1654/1660) établirent la prépondérance suédoise dans la Baltique, notamment aux dépens du Danemark (traités de Westphalie, 1648 ; paix de Roskilde, 1658). Ils prirent pied également dans les pays baltes et en Allemagne du Nord. Mais ces guerres incessantes avaient été financées par les ventes des terres de la couronne au profit de l'aristocratie, qui avait ainsi renforcé son pouvoir. Charles XI, qui régna de 1660 à 1697, réagit alors en instaurant une monarchie absolue. Il confisqua une partie des domaines de la noblesse et parvint à maintenir sa puissance territoriale contre ses adversaires, menés par le Danemark et la Russie, en s'alliant avec la France de Louis XIV. Or l'échec de l'aventure militaire de Charles XII, roi de 1697 à 1718, contre la Russie (défaite de Poltava, 1709) mit fin à l'hégémonie suédoise dans la Baltique. La Suède perdit ses possessions sur le rivage méridional de la mer Baltique par les traités de Frederiksborg (1719) et de Nystad (1721). Elle ne conserva que la Finlande, convoitée par les Russes, et se trouva réduite au rang d'une puissance régionale, qui ne devait plus désormais peser sur le destin de l'Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Charles - SUÈDE - Charles X Charles - SUÈDE - Charles XI Charles - SUÈDE - Charles XII de Palatinat-Deux-Ponts Christine Danemark - Histoire - La Scandinavie déchirée Éric - SUÈDE - Éric XIV Estonie Finlande - Histoire - Une possession suédoise convoitée par les Russes Frederiksborg Gustave - Gustave Ier Vasa Gustave - Gustave II Adolphe Poltava Roskilde Russie - Histoire - La Russie impériale (XVIIIe siècle) Russie - Histoire - La Russie moscovite (XVIe-XVIIe siècle) Trente Ans (guerre de) Vasa Westphalie Les livres Suède - la bataille de Lützen (1632), page 4925, volume 9 De « l'ère de la liberté » à « l'ère gustavienne ». L'aristocratie imposa alors des réformes constitutionnelles (1719-1723), qui donnèrent l'essentiel du pouvoir au Riksdag, représentant les quatre ordres de la nation, et au Conseil désigné par cette Assemblée. Ainsi s'ouvrit l'« ère de la liberté ». Elle fut marquée par une lutte entre le parti des Chapeaux, francophile, et le parti des Bonnets, proche de l'Angleterre et de la Russie. Le XVIIIe siècle fut pour la Suède une période de tolérance (liberté de la presse, 1766) et de prospérité. Grâce à sa neutralité, le royaume s'enrichit pendant les guerres européennes de ce siècle. Un remembrement national réorganisa les domaines fonciers et améliora la production agricole. En 1772, Gustave III (1772/1792) mit fin par un coup d'État aux désordres provoqués par les luttes partisanes. Il régna d'abord en despote éclairé (tolérance religieuse, suppression de la torture), mais le régime se durcit par l'Acte d'union et de sécurité (1789). Lors des guerres napoléoniennes, Gustave IV (1792/1809) prit le parti de l'Angleterre, vers laquelle la Suède exportait son minerai de fer. Or l'alliance de la Russie et de la France permit au tsar Alexandre Ier de conquérir la Finlande (1809) : Gustave IV, considéré comme responsable de cette perte, fut déposé en mars 1809 et remplacé par son oncle, Charles XIII (1809/1818). Une nouvelle Constitution permit alors de faire passer à nouveau le pouvoir aux mains du Conseil et du Riksdag, et l'influence du souverain, d'abord forte, s'atténua progressivement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Adolphe-Frédéric Alexandre - RUSSIE - Alexandre Ier Bonnets (faction des) Chapeaux Charles - SUÈDE - Charles XIII de Holstein-Gottorp Finlande - Histoire - Une possession suédoise convoitée par les Russes Frédéric - SUÈDE - Frédéric Ier Gustave - Gustave III Gustave - Gustave IV Adolphe Vers la monarchie constitutionnelle. Charles XIII n'ayant pas d'enfant, Napoléon poussa les Suédois à choisir le maréchal Bernadotte comme prince héritier. Mais celui-ci se retourna contre la France en 1813, ce qui valut à la Suède, en 1814, de recevoir du Danemark (pays allié de la France) la Norvège, en compensation de la perte de la Finlande. Bernadotte, roi de Suède sous le nom de Charles XIV (1818/1844), et ses descendants (sa dynastie règne toujours sur le pays) se virent imposer des réformes libérales. Le Riksdag se transforma en un Parlement composé de deux Chambres élues au suffrage censitaire (1866), puis le suffrage fut étendu progressivement et devint universel en 1921. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la Suède connut une rapide expansion démographique (5 millions d'habitants en 1900), malgré l'émigration massive de la paysannerie pauvre vers les États-Unis. À partir du milieu du XIXe siècle, les ressources hydroélectriques et forestières (allumettes, pâte à papier) furent valorisées. Le pays se dota d'une puissante industrie sidérurgique, dont l'essor provoqua une intense concentration urbaine, qui favorisa elle-même la naissance d'un puissant parti social-démocrate (1889). Ce dernier, sous la direction de Karl Hjalmar Branting, obtint des réformes sociales importantes, telles que l'assurance vieillesse (1913) ou la journée de huit heures (1919). En 1905, la Norvège mit fin pacifiquement à l'union créée en 1814. Pendant les deux guerres mondiales, la Suède préserva sa neutralité malgré les pressions allemandes. Elle joua un rôle de médiateur et aida les organisations humanitaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bernadotte Charles Jean-Baptiste Charles - SUÈDE - Charles XIV Jean (Bernadotte) Charles - SUÈDE - Charles XV Gustave - Gustave V Norvège - Histoire - De l'union avec la Suède à l'indépendance Norvège - Histoire - L'union avec le Danemark Oscar - Oscar Ier Oscar - Oscar II Les livres Suède - Bernadotte, page 4925, volume 9 Le modèle suédois et sa crise. De 1932 à 1976, les sociaux-démocrates détinrent sans interruption le pouvoir, soit seuls, soit au sein d'une coalition. Sous les gouvernements de Per Albin Hansson (1932/1946), Tage Erlander (1946/1969), puis Olof Palme (1969/1976) se mit en place et se perpétua un État-providence qui prit en charge les dépenses sociales et favorisa la collaboration du patronat et des ouvriers (accord de Saltsjöbaden, 1938). Le « modèle » social-démocrate fonctionna bien dans les années cinquante et soixante, époque à laquelle la Suède était un pays industrialisé prospère, préservé du chômage. Mais le poids excessif de la fiscalité et le développement de la bureaucratie eurent des effets pervers. À partir de 1973, la crise économique mondiale accentua le coût de la protection sociale sans éviter sa dégradation. Aussi la Suède rompit-elle en 1976 avec le « modèle scandinave » en engageant une politique d'austérité. Une coalition de libéraux, de conservateurs et de centristes remporta en effet les élections de 1976, et le centriste Thorbjörn Fälldin dirigea le gouvernement jusqu'en 1982 (avec toutefois une interruption d'un an à partir d'octobre 1978). Après six ans passés dans l'opposition, Olof Palme, revenu au pouvoir, poursuivit les mesures d'économie budgétaire et de lutte contre l'inflation, mais fut assassiné le 28 février 1986. Cet assassinat, resté mystérieux, provoqua une intense émotion dans le pays. Le successeur d'Olof Palme, Ingvar Carlsson, au pouvoir de 1986 à 1991, a proposé la candidature de la Suède à la CEE et une importante réforme pour alléger la fiscalité. Mais les mesures de rigueur qu'il a préconisées se sont heurtées à une forte opposition, qui a permis à une coalition de conservateurs, de libéraux, de centristes et de chrétiens-démocrates de remporter les élections de 1991. Le nouveau Premier ministre, Carl Bildt, a cependant poursuivi dans la même voie, sans remettre réellement en cause l'intervention de l'État dans l'économie, et, en 1994, ce sont les sociaux-démocrates qui ont été préférés par les Suédois. Ceux-ci ont en outre approuvé, par plus de 52 % des voix, l'entrée de leur pays dans l'Union européenne. En 1996, le Premier ministre Ingvar Carlsson a cédé son poste à Göran Persson. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats AELE (Association européenne de libre-échange) Carlsson Ingvar Gosta Charles - SUÈDE - Charles XVI Gustave Erlander Tage Gustave - Gustave VI Palme Olof Les livres Suède - Olof Palme lors d'une manifestation contre l'implantation des fusées Pershing américaines en Europe, page 4925, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Charles - SUÈDE Les livres Suède - statue du roi Olaf, page 4920, volume 9 Arts Beaux-arts. Les premiers vestiges artistiques datent en Suède de l'âge du bronze ; les fibules et objets quotidiens trouvés dans le tumulus de Haga (1 000 ans environ avant J.-C.) sont ornés de spirales. Des tombes ont été découvertes, contenant des bateaux qui servaient de sépulture ; datant du Ve siècle au VIIIe siècle, ils abritaient le corps de guerriers entourés de leurs armes et d'objets familiers, au décor animalier stylisé. Au VIIIe siècle, les pierres runiques du Götland mêlèrent des formes animales et végétales à des entrelacs d'une grande virtuosité. L'expansion du christianisme se manifesta au Moyen Âge par la construction de belles églises en bois. À partir du XIIe siècle, l'histoire de l'art suédois fut liée à celle des autres pays européens : le style gothique, la Renaissance, le classicisme se succédèrent. Les rois assumaient le rôle de mécènes, en particulier la reine Christine, qui possédait, au XVIIIe siècle, l'une des plus belles collections de tableaux d'Europe, et Gustave III, qui rebâtit châteaux et palais dans un style proche du style Louis XVI français. Cependant, les arts suédois sont restés dans l'ensemble dépendants des grands mouvements artistiques européens. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Christine Fahlström Oyvind Gotland Gustave - Gustave III Roslin Alexander rune Les livres mobilier - intérieur du château de Skokloster, en Suède, XVIIe siècle, page 3238, volume 6 Suède - fresque d'Albertus Pictor (vers 1473-vers 1509) représentant Adam et Ève, page 4926, volume 9 Suède - Öyvind Fahlström, page 4926, volume 9 Littérature. Si la christianisation permit l'essor d'une littérature en latin essentiellement religieuse (Vita benedictae virginis Christi christianae, Pierre de Dacie, XIIIe siècle ; Révélations, de sainte Brigitte, XIVe siècle), plusieurs milliers d'inscriptions runiques antérieures au XIe siècle témoignent de l'ancienne tradition suédoise. La littérature profane en suédois se développa sur le modèle des romans français (Chansons d'Euphémie, début du XIVe siècle), des chroniques (Chronique d'Éric, XIVe siècle), et s'enrichit aussi de nombreuses ballades populaires, les folkvisor. Les conflits avec les Danois donnèrent un tour plus nationaliste à la poésie (en particulier avec l'oeuvre de l'évêque Tomas Simonsson, XVe siècle). Après l'avènement de Gustave Vasa en 1523 et la fin de la domination danoise, avec l'influence aussi de l'Allemagne protestante, la littérature fut dominée par la personnalité d'Olaus Petri, qui traduisit la Bible (1541) et multiplia hymnes, sermons et pamphlets. Au XVIIe siècle, l'intervention de la Suède dans la guerre de Trente Ans en fit une puissance européenne, et la reine Christine attira à sa cour de nombreux intellectuels, dont Descartes. Olof Rudbeck, philosophe et savant, fut le fondateur de l'école nationaliste dite « hyperboréenne », tandis que Lars Wivallius, Samuel Columbus et surtout Georg Stiernhielm (Hercule, 1658) donnaient à la poésie une autorité européenne, et qu'Urban Hjärne conférait une envergure similaire au théâtre. Au XVIIIe siècle, en même temps que Linné en botanique et Celsius en physique renouvelaient le savoir de leur temps, Olof von Dalin lança un périodique critique, l'Argus suédois, sur le modèle de The Spectator ( 1732) et écrivit un remarquable conte allégorique (Sagan om hästen, 1740). Emanuel Swedenborg élabora une oeuvre entremêlée de mysticisme et de science dans ses Principia rerum naturalium ( 1734) et son Arcana caelestia (1750), à l'opposé de l'autre grande figure des lettres suédoises, Carl Michael Bellman, qui fut un brillant improvisateur et un chansonnier à la fois satirique et lyrique (Épîtres de Fredman, 1790). Au début du XIXe siècle, Swedenborg et le romantisme allemand imprégnèrent des auteurs comme Carl Jonas Love Almqvist, Per Daniel Amadeus Atterbom et Esaïas Tegnér. F. Cederborgh, Frederika Bremer, S. von Knorring contribuèrent au développement du roman. Mais ce fut August Strindberg (1849-1912) qui, à partir de la fin du siècle, marqua le plus durablement la littérature suédoise par son théâtre (Mademoiselle Julie , 1888 ; le Songe , 1902) et ses romans (le Cabinet rouge, 1879). Le XXe siècle commençant trouva dans le régionalisme vivifiant de Selma Lagerlöf, prix Nobel en 1909, dans le lyrisme de Gustav Fröding, dans la poésie élégante de Bo Bergman et dans le rationalisme de Hjalmar Söderberg une nouvelle orientation. Tandis que les romans symboliques de Pär Lagerkvist ou les romans « prolétariens » (et souvent autobiographiques) d'Eyvind Johnson et d'Artur Lundkvist décrivaient un monde inquiétant, la poésie semblait se faire encore plus volontiers lyrique avec Hjalmar Gullberg, Nils Ferlin, Harry Martinson et surtout Gunnar Ekelöf. Le surréalisme dans les années vingt, l'absurde de Sartre autant que celui de Kafka dans les années quarante pénétrèrent en Suède avec Karl Vennberg et Erik Lindegren, Stig Dagerman et Lars Ahlin. Le roman-reportage donna, à partir des années soixante, nombre d'oeuvres de qualité (Jan Myrdal, Per-Olof Enquist, Per-Olof Sundman). La poésie se fit « concrète » (B. E. Johnson) ou engagée (Göran Sonnevi). Cet engagement politique a connu un nouvel essor dans les années soixante-dix avec les romans de Gunder Andersson, Ulf Lundell et Ann-Charlotte Alverfors, avant que les auteurs ne s'orientent plutôt vers des chroniques du quotidien (Willy Granqvist, Inger Alfvén, Eva Runefeldt). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Almquist Carl Jonas Love Brigitte Celsius Anders Christine Dagerman Stig Ekelöf Gunnar Ekelund Vilhelm Geijer Erik Gustaf Hedberg (Karl Olof, dit Olle) Johnson Eyvind Lagerkvist Pär Lagerlöf Selma Linné (Carl von) Martinson Harry Edmund Munthe Axel Olaus Petri rune Strindberg August suédois Swedenborg Emanuel Les livres Suède - August Strindberg, page 4927, volume 9 Musique. Après son émancipation à l'égard du Danemark (1523), la Suède resta longtemps soumise aux influences étrangères, même pendant son âge d'or culturel, sous le règne de la reine Christine (1632/1654), ou sous celui de Gustave III (1772/1792), qui fut l'instigateur de l'Académie royale de musique (1771) et de l'Opéra royal (1773). Depuis le XIXe siècle, la création de nombreux concerts, sociétés musicales, firmes d'édition, et surtout celle de la radio ont revitalisé l'activité créatrice des compositeurs suédois (Franz Adolf Berwald et Ludvig Norman au XIXe siècle, Hilding Rosenberg au XXe siècle), qui participent aujourd'hui à l'essor de la musique électronique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alfvén Hugo Berwald Franz Adolf Björling Jussi Christine Gedda (Nicolaï Ustinov, dit Nicolaï) Gustave - Gustave III Lind Jenny Nilsson Birgit Rangström Ture Roman Johann Helmich Rosenberg Hilding Constantin Cinéma. Le cinéma suédois s'imposa, dès les années dix, sur le marché européen par son esthétique originale, le lyrisme de son inspiration, la puissance de ses interprètes, la dimension épique de ses reconstitutions. Deux grands metteurs en scène, Victor David Sjöström et Mauritz Stiller, découverts par le dynamique producteur Charles Magnusson (1878-1948), donnèrent quelques chefs-d'oeuvre à l'art muet, ce qui leur valut d'être engagés par Hollywood : la Fille de la tourbière (1917), les Proscrits (1917), la Charrette fantôme (1920), de Sjöström ; le Trésor d'Arne (1919), le Vieux Manoir (1922) et surtout, avec une jeune beauté nommée Greta Garbo qui faisait ses débuts, la Légende de Gösta Berling (1923), de Stiller. L'inspirateur de ces « sagas » filmées était l'écrivain national Selma Lagerlöf. Le parlant fut une période moins faste, mais en 1936 apparut une autre actrice de talent, Ingrid Bergman (dans Intermezzo, de Gustav Molander). Deux grandes tendances se partagèrent ensuite la production nationale : le mélodrame naturaliste et la comédie érotique, avec des films comme Tourments (Alf Sjöberg, 1944), la Rue (Gösta Werner) ou Elle n'a dansé qu'un seul été (Arne Mattsson, 1951). Mais la plus forte personnalité du cinéma suédois contemporain reste Ingmar Bergman, dont le style fortement expressionniste s'inscrit dans la lignée de Sjöström. Son oeuvre magistrale ( la Nuit des forains , 1953 ; le Septième Sceau , 1956 ; Cris et chuchotements , 1972) ne doit pas éclipser celles d'autres créateurs de talent, tels Mai Zetterling, actrice et réalisatrice (Jeux de nuit , 1966), Bo Widerberg (Elvira Madigan, 1967 ; A dalen 31, 1969) ou Jan Troell (le diptyque les Émigrants/le Nouveau Monde, 1971-1973). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bergman Ingmar Bergman Ingrid Garbo (Greta Louisa Gustafsson, dite Greta) Lagerlöf Selma Septième Sceau (le) Sjöberg Alf Sjöström Victor Stiller (Mosche, dit Mauritz) Les livres Suède - Persona (1966), d'Ingmar Bergman, page 4927, volume 9 Suède - la Légende de Gösta Berling (1923), de Mauritz Stiller, page 4927, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Europe Les médias Suède - carte physique Suède - tableau en bref Suède - tableau en chiffres Europe - carte politique URSS - carte physique Les indications bibliographiques G. Goetschy, les Modèles sociaux nordiques à l'épreuve de l'Europe, la Documentation française, Paris, 1994. A. Gras et R. Sotto, la Suède et ses populations, Complexe, Bruxelles, 1981. J.-P. Mousson-Lestang, la Scandinavie et l'Europe, de 1945 à nos jours, PUF, Paris, 1990.

« mois de l'année dans le nord du pays, et, le long de la côte du golfe de Botnie, la mer est prise par les glaces presque chaque année au nord des îles Åland, ce qui gêne considérablement la navigation. Plus de la moitié du pays est couverte de forêts : forêt d'espèces à feuilles caduques au sud, bientôt remplacée vers le nord par la forêt mixte, puis par les conifères (épicéas, pins, sapins, etc.) lorsque l'été devient trop court, avec moins de cent dix jours à une température moyenne de + 10 oC.

Dans le Centre et le Nord apparaît, autour de 800 m d'altitude, une maigre pelouse constituée d'abord de graminées, puis de mousses et de lichens : c'est la toundra, parsemée de quelques arbres nains, comme les bouleaux.

Elle sert de pâturages aux bovins et aux ovins, aux rennes et aux élans dans le Nord ; les troupeaux y accomplissent d'ailleurs de grandes migrations saisonnières.

Seules quelques terres noires, qui se sont formées sur les argiles déposées par les mers postglaciaires dans le Sud, portent de riches cultures. Les principaux fleuves suivent la pente générale du relief, orientée vers le sud-est, et ont donc un tracé parallèle.

Les grands lacs qu'ils traversent dans la Suède centrale et méridionale ont un effet régulateur sur leur débit.

L'abondance relative de ce dernier permet d'alimenter, dans la plupart des cas, d'importantes centrales hydroélectriques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baltique (mer) Botnie Gotland Kalmar Scanie Stockholm Vänern Vättern Les livres Scandinavie - îles de l'archipel de Stockholm, page 4654, volume 9 Suède - paysage de Laponie, page 4920, volume 9 Suède - le lac Vänern, page 4921, volume 9 Les aspects humains. En raison d'une natalité très faible, l'accroissement naturel de la population est presque nul, et la pyramide des âges est déséquilibrée vers le haut.

Les Suédois sont, pour plus de 80 % d'entre eux, des citadins.

Concentrés dans les villes du sud, ils conservent néanmoins des liens très étroits avec les campagnes, où nombre d'entre eux possèdent une résidence secondaire.

La minorité finlandaise, pourvoyeuse de main-d'œuvre dans l'industrie, est présente dans les banlieues des grandes villes.

Quant aux Lapons, ils sont encore quelques milliers, dont l'économie reste fondée sur l'élevage du renne, même s'ils ont beaucoup évolué depuis les années quatre-vingt. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Lapons Les livres Suède - la place Stortorget à Malmö, page 4922, volume 9 La vie économique. L'agriculture satisfait environ 80 % des besoins de la population, malgré des conditions très défavorables (pauvreté des sols, brièveté de la période végétative).

C'est l'élevage qui fournit l'essentiel des ressources, en particulier l'élevage laitier, dont les Suédois consomment abondamment les produits.

Les cultures, bien que diversifiées (céréales, plantes industrielles et fourragères), et la pêche constituent des secteurs de production relativement secondaires.

L'exploitation forestière tient en revanche une grande place. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles