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Façade

Publié le 07/04/2015

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Façade. La partie antérieure, en général la plus importante d'un bâtiment; les églises présentent souvent soit des façades à deux versants, ou rampants, constituées dans leur partie supérieure par deux saillants correspondant aux nefs intérieures, soit des façades à saillants, dont les hauteurs variées correspondent aux différentes hauteurs des nefs intérieures.

 

Faïence. Terme généralement utilisé pour désigner des céramiques tendres revêtues d'un émail à base d'étain. La faïence se distingue des autres types de céramique par le matériau et le procédé d'émaillage. Le brillant caractéristique provient de l'application d'un enduit vitreux au terme de la procédure. Synonyme: maïolique.

 

Faîte. La partie la plus élevée d'un édifice.

 

Fasciculé. Se dit d'un pilier formé de plusieurs colonnes accolées.

 

Fenêtre. Ouverture, en général rectangulaire, pratiquée dans un mur pour permettre le passage de l'air et de la lumière. La fenêtre géminée ou jumelée a deux ouvertures, la fenêtre trilobée en a trois. La fenêtre partagée en quatre par une croix est appelée fenêtre à meneaux; la fenêtre surmontée d'un arc à trois lobes, typique du gothique vénitien, est dite lobée; la fenêtre à grille coudée et la serliana sont des fenêtres Renaissance.

 

Fenêtre jumelée, ou géminée. Type de fenêtre.

 

Fenêtre trilobée. Type de fenêtre.

 

Fenêtres hautes. Fenêtres situées dans la partie supérieure de la nef centrale, au-dessus des nefs latérales.

 

Feston. Motif décoratif classique, peint ou sculpté, consistant en une guirlande de fleurs, de fruits et de feuilles suspendue par ses extrémités.

 

Filigrane. Ouvrage à base de métaux précieux façonnés en fils minces. Ce terme désigne également l'estampille imprimée dans le papier et visible par transparence.

 

Flèche. Elément architectural pyramidal ou conique, très développé en hauteur; sa fonction est essentiellement décorative, et c'est un élément typique de l'architecture gothique.

 

Fleuron. Motif décoratif en forme de fleur, couronnant les gables ou les pinacles.

 

Floral, style. Voir art nouveau.

 

Fond doré. Type particulier de fond dans un tableau sur bois: on étalait de façon uniforme une mince pellicule d'or sur toutes les parties du tableau entourant les figures. Cet or était appliqué sur une base en plâtre et vernis rouge. Il fut particulièrement utilisé dans la peinture byzantine et dans la peinture gothique jusqu'au XVe siècle.

 

Fonts baptismaux. Bassins en pierre ou en métal, de formes différentes, contenant l'eau bénite. Situés à l'origine dans le baptistère, ils furent ensuite introduits dans les églises.

 

Formage. Voir fusion.

 

Fresque. Technique de peinture murale dans laquelle les pigments terreux, mélangés avec de l'eau, sont appliqués sur le crépi frais ou encore humide pour qu'en vertu d'un phénomène chimique, ils s'y incorporent et se fixent à lui. Le mot dérive en effet de l'adjectif italien "frais". La véritable peinture à fresque se distingue donc nettement de la peinture à sec, où l'on peint sur une paroi déjà sèche. Souvent, les retouches finales étaient exécutées à sec, avec une peinture à la détrempe. Le mur destiné à la fresque devait être en pierre ou en brique, doté d'une surface raboteuse qui permette d'y appliquer une première couche d'enduit, sur laquelle on étale le crépi définitif qui recevra la couleur. C'est sur cet enduit qu'on esquisse le premier dessin généralement au fusain; puis les contours du dessin sont repassés avec une ocre rouge appelée sinople, qui sera progressivement recouverte par la deuxième couche d'enduit. L'artiste devra de nouveau tracer le dessin sur ce dernier; l'utilisation du carton, répandu depuis la fin du XVe siècle, permet de reproduire le dessin directement sur le crépi définitif. Dans la fresque, on utilise généralement des couleurs naturelles d'origine minérale.

 

Frise. Elément de l'entablement situé entre l'architrave et la corniche. Dans l'ordre dorique, elle est constituée de métopes et de triglyphes. Dans l'ordre ionique et corinthien, c'est une bande continue appelée aussi zoophore.

 

Fronton. Partie supérieure de la façade d'un édifice, en forme de triangle délimité par les pentes du toit et la corniche de l'entablement. La surface interne du fronton constitue le tympan.

 

Fusain. Bâtonnet de charbon utilisé parfois pour dessiner. Nom que prend le dessin exécuté avec cette technique.

 

Fuseau. Ornement en forme de fuseau; alterné avec des oves, il constitue un élément typique de l'ordre ionique, repris à la Renaissance.

 

Fusion (ou fonte). Terme par lequel on désigne la technique qui consiste à couler du bronze dans une forme fermée afin d'obtenir des sculptures. La fusion peut être exécutée selon deux méthodes: la fonte à la cire perdue, la plus utilisée dans l'Antiquité classique, et la fonte au sable, méthode très ancienne utilisée surtout dans la production industrielle moderne. Dans la fonte à la cire perdue, une âme faite d'un matériau résistant à la chaleur, en général de l'argile, est recouverte de cire. Le modèle en cire est enfermé dans un moule en plâtre ou autre matériau souple, dans lequel on crée un système de canaux de coulée et d'échappements d'air. On procède par réchauffement à l'élimination de la cire, puis à l'introduction du bronze fondu dans l'espace compris entre l'âme et le moule en plâtre (qui a été façonné, marqué par le modèle en cire). A ce moment-là, on casse le moule de plâtre, on effectue les retouches et les finitions et on étale éventuellement une couche de patine. Le procédé de fonte au sable (le moulage se fait dans une caisse remplie de sable) est long et laborieux; au lieu d'obtenir une seule pièce, on travaille séparément les différents éléments, qui seront ensuite soudés pour reconstituer l'objet voulu, mais les matrices utilisées peuvent encore servir pour produire d'autres pièces identiques.

 

Fût. Elément de la colonne.

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