fiabilité.
Publié le 27/10/2013
Extrait du document
fiabilité. n.f. TECHNIQUE : probabilité de fonctionnement sans défaillance d'un dispositif ou d'un processus dans une période de temps donnée, ou probabilité d'obtention d'un produit entièrement conforme aux spécifications à l'issue d'un processus de fabrication en série. La fiabilité de fonctionnement. Dans les dispositifs complexes (tels que les avions) ou dans les processus industriels de production continue (tels que les synthèses chimiques), la fiabilité de fonctionnement résulte de la fiabilité intrinsèque de chaque organe constitutif du dispositif ou de la ligne de production, ainsi que de la fiabilité des méthodes de conduite et de contrôle, non seulement en régime permanent, mais également pendant les régimes transitoires (décollage et atterrissage des avions ; démarrage, modification de rythme de production, arrêt programmé des lignes de production). La fiabilité des organes relève non seulement de la qualité de leur conception et de leur construction, mais également des procédures de surveillance individuelle et de maintenance. C'est ainsi que les immobilisations programmées pour contrôle et entretien systématiques, assorties du remplacement des pièces usées ou fragilisées, augmentent non seulement la fiabilité de fonctionnement entre deux périodes d'arrêt, mais également la disponibilité globale sur une longue période, intégrant la durée des immobilisations programmées. Il est, de même, préférable de procéder à un arrêt volontaire, bien que non programmé, d'une ligne de production (ou à un arrêt automatique) lorsqu'on constate des symptômes de dégradation ou de dysfonctionnement d'un organe vital, l'intervention de maintenance correspondante étant normalement beaucoup plus courte que si elle ne devait se produire qu'à l'occasion d'une défaillance définitive. La fiabilité de la qualité de production. Dans les fabrications en série, elle résulte du contrôle rigoureux de toutes les pièces constitutives, à l'issue de leurs étapes d'élaboration individuelle, et de la qualité de leur assemblage. Jusqu'aux années quatre-vingt, on considérait comme normal de voir un certain pourcentage de pièces systématiquement rejetées à l'issue des contrôles individuels et un certain pourcentage de produits finis rejetés à l'issue du contrôle de la qualité finale. La tendance actuelle consiste à resserrer les normes de qualité, au point de supprimer totalement les rejets à toutes les étapes de contrôle, sauf en cas d'accident tout à fait exceptionnel (recherche dite de fiabilité totale ou de « zéro défaut «). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats contrôle industriel continu contrôle industriel discontinu maintenance qualité - 2.ÉCONOMIE