Devoir de Philosophie

fleuve.

Publié le 27/10/2013

Extrait du document

fleuve. n.m., cours d'eau qui se jette généralement dans la mer. Les fleuves ont des origines variées, souvent modestes : eaux de fonte d'un ou de plusieurs glaciers (Rhône), sources (Seine). Leurs principaux affluents sont des rivières. Mais la distinction entre rivière et fleuve, parfois difficile à faire, n'est pas absolue. La source où l'on situe l'origine du fleuve est en général la plus éloignée de l'embouchure ; ce n'est pas toujours la plus abondante. Le territoire dont toutes les eaux s'écoulent vers un même fleuve forme un bassin fluvial, ou bassin hydrographique. Les points à partir desquels les eaux ruissellent dans deux bassins fluviaux différents définissent la ligne de partage des eaux. Un fleuve se grossit de l'apport de ses affluents : son débit, c'est-à-dire le volume d'eau qui s'écoule en un temps donné, augmente constamment de l'origine à l'embouchure. Il arrive cependant que le débit diminue vers l'aval, lorsque les pertes par évaporation ou infiltration ne sont pas compensées par l'apport des eaux affluentes. Certains fleuves, dans les régions désertiques où l'évaporation est intense et le sol perméable, sont totalement absorbés : c'est le cas notamment des ouadi sahariens. L'infiltration dans des sols calcaires peut provoquer une perte souterraine (réseau karstique). Au cours d'une année, le débit d'un fleuve subit des variations plus ou moins marquées, correspondant aux variations saisonnières du climat. Son régime s'exprime par la courbe des débits mensuels moyens. Les cours d'eau sont les principaux agents de dégagement des reliefs : les diverses érosions arrachent des matériaux aux régions hautes, et les cours d'eau les transportent dans les régions basses où ils se déposent. L'évolution d'une vallée fluviale. L'érosion modifie le profil transversal, normalement en V, et le profil longitudinal d'une vallée fluviale. Au début de l'évolution, le V est peu ouvert ; les flancs de la vallée sont escarpés, parfois abrupts. Le profil longitudinal est irrégulier, coupé de rapides auxquels succèdent des nappes d'eau calme. L'érosion se fait en profondeur : le cours d'eau creuse son lit. Au stade intermédiaire, le V s'ouvre davantage, tandis que le profil longitudinal se régularise. Le courant étant moins rapide, l'érosion s'exerce latéralement, provoquant la formation de méandres. Au dernier stade, le lit est large et régulier. Les méandres coupés forment des bras morts, que les alluvions finissent souvent par combler, donnant des terres extrêmement fertiles. Le même cours d'eau peut d'ailleurs présenter simultanément tous les stades d'évolution, en raison de l'inégale dureté des roches qu'il traverse, de l'abaissement continu du profil longitudinal, qui entraîne un recul de la table d'érosion, avec changement de pente, ou par suite d'exhaussements répétés du sol. Les cours d'eau charrient des matériaux de toutes dimensions, arrachés ou dissous par action mécanique ou chimique. Les roches dures et insolubles sont polies et usées par le sable et le gravier transportés ; ce processus, appelé corrosion, est particulièrement actif dans les rapides et les chutes. Les tourbillons impriment souvent un mouvement circulaire aux pierres et au gravier, qui creusent ainsi des marmites de géants. L'eau civilisatrice. D'un réseau hydrographique dépendent souvent l'alimentation, les transports et l'industrie. Les anciennes civilisations agricoles d'Égypte, de Mésopotamie, d'Inde et de Chine, dont toute la vie était liée à l'existence de grands fleuves, reposaient sur un système complexe d'irrigation artificielle. De nos jours, grâce à de puissants barrages, on peut remédier aux caprices du régime des fleuves, régulariser l'approvisionnement en eau, prévenir ou atténuer les inondations, alimenter des canaux qui permettent la mise en culture de terres arides. Il ne faut pas non plus négliger l'apport qu'un cours d'eau poissonneux peut fournir à l'alimentation de l'homme. Malgré le développement récent des communications terrestres et aériennes, les voies navigables, naturelles et artificielles, conservent leur importance, notamment pour l'industrie lourde, car elles assurent le transport des pondéreux dans les conditions les plus économiques. Enfin, la turbine, succédant à l'antique roue à aubes, a refait de l'eau une source capitale d'énergie. L'aménagement d'un cours d'eau ne se fait plus au hasard ; des calculs précis permettent de déterminer le rôle qu'il convient de lui faire jouer dans l'économie, au service de l'agriculture, des transports, de la production d'énergie, voire des sports. Très souvent d'ailleurs, on s'efforce de combiner plusieurs rôles : tel est le cas de l'aménagement du Rhône et de la Durance. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats techniques (histoire des) - L'Antiquité - Introduction Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats A mazone barrage bassin hydrographique canal crue Danube érosion fleuve international hydrographie irrigation méandre Rhin rivière source techniques (histoire des) - L'Antiquité - Introduction vallée Les livres fleuve, page 1920, volume 4 Garonne [Haute-] (31) - la Garonne en amont de Saint-Martory, page 2113, volume 4 Ienisseï, page 2439, volume 5 Mékong, page 3135, volume 6 Rhin - les chutes du Rhin à Schaffhouse, en Suisse, page 4368, volume 8 Rhin - péniches dans la « Trouée héroïque «, à travers le massif schisteux rhénan, page 4368, volume 8 Rhône - l'aménagement du Rhône en France, page 4383, volume 8 Rhône - la séparation des deux bras du Rhône, page 4383, volume 8 Rhône - la source du Rhône, page 4383, volume 8 Afrique - le fleuve Zaïre (ou Congo), page 61, volume 1 France - la Seine aux Andelys, page 1984, volume 4 France - le Rhône au sud de Valence, page 1984, volume 4 France - la Garonne à Saint-Martory, page 1984, volume 4 Italie - la plaine du Pô, page 2615, volume 5

« convient de lui faire jouer dans l'économie, au service de l'agriculture, des transports, de la production d'énergie, voire des sports.

Très souvent d'ailleurs, on s'efforce de combiner plusieurs rôles : tel est le cas de l'aménagement du Rhône et de la Durance. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats techniques (histoire des) - L'Antiquité - Introduction Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amazone barrage bassin hydrographique canal crue Danube érosion fleuve international hydrographie irrigation méandre Rhin rivière source techniques (histoire des) - L'Antiquité - Introduction vallée Les livres fleuve, page 1920, volume 4 Garonne [Haute-] (31) - la Garonne en amont de Saint-Martory, page 2113, volume 4 Ienisseï, page 2439, volume 5 Mékong, page 3135, volume 6 Rhin - les chutes du Rhin à Schaffhouse, en Suisse, page 4368, volume 8 Rhin - péniches dans la « Trouée héroïque », à travers le massif schisteux rhénan, page 4368, volume 8 Rhône - l'aménagement du Rhône en France, page 4383, volume 8 Rhône - la séparation des deux bras du Rhône, page 4383, volume 8 Rhône - la source du Rhône, page 4383, volume 8 Afrique - le fleuve Zaïre (ou Congo), page 61, volume 1 France - la Seine aux Andelys, page 1984, volume 4 France - le Rhône au sud de Valence, page 1984, volume 4 France - la Garonne à Saint-Martory, page 1984, volume 4 Italie - la plaine du Pô, page 2615, volume 5. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles