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Foch, Ferdinand

Publié le 22/02/2012

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Général français né à Tarbes, mort à Paris (1851-1929). Ancien élève de l'Ecole polytechnique, il avait été, avant 1914, professeur à l'Ecole de guerre, puis il en était devenu le directeur. Il professait une doctrine militaire selon laquelle le caractère, l'élan et le dynamisme comptaient davantage que les connaissances techniques. En 1914, il joua un rôle important dans la bataille de la Marne, en opposant une résistance farouche aux forces allemandes qui l'attaquaient; il fut ensuite chargé de la coordination des forces alliées dans le Nord et arrêta l'offensive allemande en direction des ports de la mer du Nord. Après l'échec relatif de l'offensive de la Somme en 1916, il connut une serai-disgrâce. Mais, lors de l'offensive allemande de mars 1918, il reçut bientôt le commandement effectif de toutes les armées alliées et, à partir du 18 juillet 1918, il lança à son tour les attaques qui devaient aboutir à l'effondrement du front allemand. Le 8 novembre 1918, il recevait à Rethondes les plénipotentiaires allemands et leur dictait les conditions d'un armistice, qui entra en vigueur le 11. Lors de la préparation du traité de paix, il s'opposa vivement à Clemenceau, à qui il reprochait d'accepter des conditions qui mettaient en péril la sécurité du pays, mais il ne put faire prévaloir son point de vue. Maréchal de France depuis 1918, il demeura le conseiller militaire du gouvernement pendant les premières années d'application du Traité de Versailles.

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