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fourrure.

Publié le 27/10/2013

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fourrure. n.f., peau d'un mammifère garnie de son poil et préparée pour faire ou enrichir des vêtements. La valeur d'une peau dépend surtout de sa résistance à l'usure, de son coloris et de son lustre. Les conditions de vie, la température et la nourriture, notamment, ont une grande influence sur la qualité de la dépouille. Ainsi la fourrure d'un animal est plus riche et plus dense en hiver qu'en été. La fourrure la plus résistante est celle de la loutre. Si on lui affecte le coefficient 100, on obtient l'échelle suivante : ours brun et ours noir 94 ; castor 90 ; phoque 80 ; léopard 75 ; vison 70 ; martre des pins, astrakan et raton laveur 65 ; zibeline et sconse 50 ; marmotte du Canada et fouine 45 ; renard 40 ; ondatra et hermine 25 ; lapin 20 ; chinchilla 15 ; taupe 7 ; lièvre 5. Le traitement. Les peaux doivent subir une longue préparation avant d'être livrées au fourreur. Le reverdissage, qui consiste à les faire tremper dans l'eau, leur redonne leur souplesse. L'écharnage les débarrasse de toute trace de graisse et de chair. Le tannage les rend imputrescibles. Le graissage, qui consiste à les imprégner de corps gras, accroît encore leur souplesse et leur donne un beau lustre. Elles sont alors mises à sécher ; l'excès de corps gras est éliminé. Enfin, en les étirant, on les rend légères et élastiques. Les peaux ainsi préparées peuvent être utilisées au naturel ou teintes. Le travail du fourreur consiste à les assembler de façon que couleur et lustre s'harmonisent. Certaines peaux (vison, castor, loutre et marmotte du Canada) doivent être travaillées par bandes étroites, qui sont recousues avec un léger décalage. D'autres, telles l'astrakan par exemple, doivent souvent être rapiécées : on enlève les parties laides et on les remplace par des morceaux s'harmonisant avec le reste. Enfin, il peut être nécessaire d'arracher les jarres, qui sont des poils raides et durs comme des crins. Grâce à un traitement approprié, une fourrure ordinaire peut prendre l'aspect d'une fourrure de valeur. L'élevage des animaux à fourrure. C'est le Canada qui en a donné l'exemple, à la fin du XIXe siècle. On élève surtout des renards, des visons, des ondatras, des ragondins (myopotames) ; à une moindre échelle, des mouffettes (sconses), des ratons laveurs et des chinchillas. Ces élevages sont installés dans des régions froides. Ils exigent une surveillance attentive de la nourriture et une lutte constante contre les risques d'épidémie. Le vison a donné prise à la sélection ; des mutations heureuses ont permis de créer des races nouvelles aux teintes variées. Aujourd'hui, 80 % environ des peaux de vison proviennent de ces races nouvelles. En France, l'élevage du vison se pratique surtout dans la région parisienne. Rappelons d'autre part que, dans le monde, se sont élevées de multiples protestations contre les méthodes cruelles de dépeçage de certains animaux, notamment des bébés phoques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astrakhan castor chinchilla Esquimaux fouine habillement hermine isatis lapin léopard lièvre loutre marmotte mégisserie ours pelleterie phoque poil pôles - Les zones ou régions polaires - La zone polaire arctique ragondin raton laveur renard tannage taupe vison zibeline Les livres Esquimaux - travail de la fourrure, page 1730, volume 4

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