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Fronde.

Publié le 28/10/2013

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Fronde. mouvement d'opposition à la monarchie en France entre 1648 et 1653. La minorité du jeune roi Louis XIV et la régence exercée par sa mère Anne d'Autriche créaient une situation politique fragile. Sur le Premier ministre, le cardinal Mazarin, se cristallisaient toutes les oppositions : celle des Grands et de la noblesse contrariés dans leurs ambitions, celle des officiers, hostiles à la centralisation monarchique, et celle des populations frappées par une série de mauvaises récoltes. La Fronde parlementaire. Mazarin exaspéra encore les mécontentements par une pression fiscale destinée à rétablir les finances de la monarchie. En avril 1648, un édit suspendit le traitement des officiers des cours souveraines. Refusant de l'enregistrer, le parlement de Paris s'unit le 13 mai à la Chambre des comptes, à la Cour des aides et au Grand Conseil pour former la Chambre Saint-Louis. Ce corps politique nouveau rédigea une charte qui tendait à établir une monarchie contrôlée par les parlements et l'aristocratie. Mazarin répliqua par l'arrestation des meneurs, notamment celle du conseiller Broussel, mais, le 26 août (journée des Barricades), il dut céder à la pression populaire, accepter la déclaration du parlement et relâcher les prisonniers. En janvier 1649, Mazarin dut s'enfuir à Saint-Germain-en-Laye avec la reine et le jeune roi, tandis que les pamphlets (les mazarinades) se déchaînaient contre lui. L'armée royale, menée par le prince de Condé, assiégea alors Paris, où les parlementaires, effrayés par la perspective d'une guerre civile, conclurent en mars la paix de Rueil. La Fronde des princes. Condé, victorieux, fit rebondir le mouvement d'opposition à Mazarin en se rapprochant des frondeurs. Il s'allia au prince de Conti, à Paul de Gondi, à Turenne, aux ducs de La Rochefoucauld et de Longueville. Après l'arrestation de Condé en janvier 1650, ceux-ci reçurent l'appui de l'oncle du roi, Gaston d'Orléans, et du parlement, qui demanda à la reine une convocation des états généraux. Face à l'union des deux Frondes (décembre 1650septembre 1651), Mazarin dut se retirer. Mais la discorde éclata entre les Grands : Turenne et Gondi, devenu cardinal de Retz, se rallièrent à la cour installée à Poitiers, tandis que Condé, libéré, soulevait la Guyenne et le Poitou en s'alliant à Philippe IV d'Espagne. Mazarin étant de retour avec de nouvelles troupes, Condé tenta de s'emparer de Paris, où il pénétra après une bataille décisive dans le faubourg Saint-Antoine (2 juillet 1652). Mais, brouillé avec les Grands et intraitable avec le parlement, il dut s'exiler tandis que Louis XIV et Anne d'Autriche entraient triomphalement dans Paris le 21 octobre et rappelaient Mazarin. La répression fut modérée, mais la Fronde laissait un sentiment de lassitude à un pays économiquement ravagé. Le renforcement de l'absolutisme monarchique par Mazarin, puis par Louis XIV qui avait gardé de ces années de troubles un sentiment d'humiliation, en fut facilité. Le soulèvement avait donné lieu à de multiples épisodes romanesques dont les Mémoires du cardinal de Retz se firent l'écho. Le mouvement fut envenimé par les luttes de factions, plus intéressées par le pouvoir que par la réforme de l'État ou par celle des impôts. Malgré la violence du discours (5 000 mazarinades) et des tentatives de soulèvements populaires radicaux comme celui de l'« Ormée « à Bordeaux, la Fronde fut davantage la somme des mécontentements qu'une véritable révolution. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Anne d'Autriche barricade Beaufort (François de Vendôme, duc de) Bouillon (Henri de La Tour d'Auvergne) Broussel Pierre Chevreuse (Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de) Condé - Condé (Louis II, prince de) Conti (maison de) - Conti (Armand de Bourbon, prince de) France - Histoire - Du Grand Siècle à la fin de l'Ancien Régime (1661-1789) - Louis XIV et l'absolutisme (1661-1715) France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Vers l'absolutisme royal : le temps des cardinaux Grands Jours Importants (cabale des) La Rochefoucauld La Rochefoucauld - La Rochefoucauld (François, prince de Marcillac, puis duc de) Longueville (Anne Geneviève de Bourbon, duchesse de) Louis - FRANCE - Louis XIV le Grand Mazarin (Giulio Mazzarini, dit) Montpensier - Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle Retz (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de) Saint-Antoine (faubourg) Talon Omer Turenne (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de) Versailles - Les étapes de la construction Les livres France - la Fronde : derniers jours de combats, le 2 juillet 1652, page 2010, volume 4

« davantage la somme des mécontentements qu'une véritable révolution. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Anne d'Autriche barricade Beaufort (François de Vendôme, duc de) Bouillon (Henri de La Tour d'Auvergne) Broussel Pierre Chevreuse (Marie de Rohan-Montbazon, duchesse de) Condé - Condé (Louis II, prince de) Conti (maison de) - Conti (Armand de Bourbon, prince de) France - Histoire - Du Grand Siècle à la fin de l'Ancien Régime (1661-1789) - Louis XIV et l'absolutisme (1661-1715) France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Vers l'absolutisme royal : le temps des cardinaux Grands Jours Importants (cabale des) La Rochefoucauld La Rochefoucauld - La Rochefoucauld (François, prince de Marcillac, puis duc de) Longueville (Anne Geneviève de Bourbon, duchesse de) Louis - FRANCE - Louis XIV le Grand Mazarin (Giulio Mazzarini, dit) Montpensier - Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle Retz (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de) Saint-Antoine (faubourg) Talon Omer Turenne (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de) Versailles - Les étapes de la construction Les livres France - la Fronde : derniers jours de combats, le 2 juillet 1652, page 2010, volume 4. »

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