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gallo-romain.

Publié le 28/10/2013

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gallo-romain. adj., se dit de la civilisation issue du brassage des populations romaines et gauloises après la conquête de la Gaule. On appelle gallo-romaine la période allant de la conquête de la Gaule par Jules César (58-52 avant J.-C.) à l'avènement de Clovis (481). La civilisation gallo-romaine fut le fruit de la rapide assimilation par les Gaulois des moeurs, des coutumes et de la langue romaine, le latin. Une politique d'assimilation souple. Rome respecta les coutumes et traditions gauloises (à l'exception des sacrifices humains, qui furent interdits), elle imposa un tribut raisonnable aux cités vaincues et attribua des statuts variables aux différents peuples (stipendiaire - soumis à l'impôt -, libre ou fédéré). Les notables gaulois se plièrent d'autant plus volontiers à la présence et aux moeurs romaines qu'ils conservaient leurs avantages locaux tout en bénéficiant d'une paix et d'une unité nouvelles. Ils cherchèrent, en donnant des témoignages de leur fidélité, à obtenir des faveurs pour leur cité et, pour eux, le statut envié de citoyen romain. Celui-ci fut étendu en 212 après J.-C. à l'ensemble des Gaulois libres (édit de Caracalla). Rome apporta avec elle son mode de vie urbain et ses édifices traditionnels, dont subsistent, entre autres, les théâtres d'Arles et Orange, les arènes de Nîmes, les thermes de Lutèce. En 43 avant J.-C., elle fonda la ville de Lyon, appelée à devenir la capitale des Gaules. Elle importa aussi son panthéon et la pratique du culte impérial. Enfin, le latin se substitua rapidement au gaulois, lequel semble avoir à peu près disparu au IVe siècle. En 27 avant J.-C., Auguste partagea la Gaule en quatre provinces : l'Aquitaine, la Celtique, la Belgique et la Narbonnaise (l'ancienne « Province «). Prolongeant ce découpage en 17 après J.-C., l'empereur Tibère créa deux nouvelles provinces en marge du territoire de la Belgique, les Germanies inférieure et supérieure. Cette nouvelle configuration devait subsister jusqu'à la grande réforme de Dioclétien au IIIe siècle. La paix romaine. Jusqu'aux invasions barbares du IIIe siècle, la Gaule connut une ère de paix et de prospérité. Elle demeura fidèle à Rome, qui retira rapidement ses légions et les cantonna sur le Rhin. Seuls trois soulèvements furent menés, en 21 par l'Éduen Julius Sacrovir et le Trévire Julius Florus, en 68 par le gouverneur de la Celtique, Julius Vindex, et en 69 par le Batave Civilis, qui fonda un éphémère « empire des Gaulois «. Probablement christianisée dès le Ier siècle, la Gaule devint rapidement l'un des foyers de la religion nouvelle (martyre de sainte Blandine à Lyon en 177, épiscopat de saint Martin à Tours vers 370). Les incursions d'Alamans et de Francs (258 et 276) en territoire gaulois et la constitution d'un nouvel « Empire gaulois « (258-273) dirigé d'abord par le chef de l'armée du Rhin Postumus, puis par Victorinus et Tetricus, entraînèrent pour la Gaule une période de grave récession et de dépeuplement, suivie d'une reprise au IVe siècle lors de la réaction romaine qu'incarnèrent Dioclétien puis Constantin. À partir de 406, la Gaule fut submergée par l'invasion de Huns, Burgondes, Goths et Francs. Sous l'égide de Clovis, elle devint un royaume franc après la victoire de Vouillé sur les Wisigoths (507). La fusion entre éléments barbares et gallo-romains, qui devait donner naissance à la France, pouvait commencer. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alamans Aquitaine Arles Auguste Bataves Burgondes Caracalla (Marcus Aurelius Antoninus Bassianus, dit) Celtes César Jules Clovis - Clovis Ier Constantin - ROME ET BYZANCE - Constantin Ier le Grand Éduens France - Histoire - Des pouvoirs territoriaux à la Gaule romaine Francs Gaule - La Gaule romanisée Germanie Goths Huns invasion latin Lutèce Lyon Narbonnaise Nîmes Orange Postumus Marcus Cassianus Latinus Rome - Histoire - Rome et l'Empire romain Senlis Tetricus Caius Pius Esuvius Tours Mirandes (les) Vouillé Wisigoths Les livres Lyon - vestiges gallo-romains, page 2953, volume 6 archéologie - fouilles d'un site gallo-romain à Ribemont-sur-Ancre, dans la Somme, page 320, volume 1 archéologie - vues aériennes d'un site à Béhen, dans la Somme, au moment du repérage (en haut), puis au cours des fouilles (en bas), page 321, volume 1 archéologie - fouilles du théâtre gallo-romain de Ribemont-sur-Ancre, page 322, volume 1 archéologie - le site de Glanum, près de Saint-Rémy-de-Provence, page 322, volume 1 Paris - bas-relief gallo-romain, page 3720, volume 7

« Auguste Bataves Burgondes Caracalla (Marcus Aurelius Antoninus Bassianus, dit) Celtes César Jules Clovis - Clovis Ier Constantin - ROME ET BYZANCE - Constantin Ier le Grand Éduens France - Histoire - Des pouvoirs territoriaux à la Gaule romaine Francs Gaule - La Gaule romanisée Germanie Goths Huns invasion latin Lutèce Lyon Narbonnaise Nîmes Orange Postumus Marcus Cassianus Latinus Rome - Histoire - Rome et l'Empire romain Senlis Tetricus Caius Pius Esuvius Tours Mirandes (les) Vouillé Wisigoths Les livres Lyon - vestiges gallo-romains, page 2953, volume 6 archéologie - fouilles d'un site gallo-romain à Ribemont-sur-Ancre, dans la Somme, page 320, volume 1 archéologie - vues aériennes d'un site à Béhen, dans la Somme, au moment du repérage (en haut), puis au cours des fouilles (en bas), page 321, volume 1 archéologie - fouilles du théâtre gallo-romain de Ribemont-sur-Ancre, page 322, volume 1 archéologie - le site de Glanum, près de Saint-Rémy-de-Provence, page 322, volume 1 Paris - bas-relief gallo-romain, page 3720, volume 7. »

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