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gastéropodes.

Publié le 28/10/2013

Extrait du document

gastéropodes. n.m., classe de mollusques. Ces animaux sont caractérisés par une tête bien développée, une masse viscérale et une coquille asymétriques par suite d'une torsion à 180 o qui se produit pendant la vie embryonnaire. Le pied musculaire, très élargi, sert à la locomotion. La masse viscérale est entourée d'une membrane appelée manteau, dont un repli forme la cavité respiratoire. La paroi de cette cavité est riche en vaisseaux sanguins et constitue un poumon chez les gastéropodes terrestres et la plupart des gastéropodes d'eau douce, qu'on qualifie de pulmonés. Chez les gastéropodes marins et les paludinés, qui vivent en eau douce, cette cavité abrite les branchies et elle peut s'allonger en forme de tube, qu'on appelle siphon. Le manteau sécrète le plus souvent une coquille calcaire qui s'enroule en spirale autour d'un axe creux, appelé columelle, auquel s'attache le muscle rétracteur du pied. Chez les patelles, le sommet de la coquille reste peu développé, si bien que celle-ci a la forme d'un cône. Beaucoup de gastéropodes, surtout parmi les espèces marines, possèdent un volet calcaire qui ferme la coquille quand l'animal est rétracté : c'est l'opercule. La masse viscérale reste toujours abritée dans la coquille, quelle que soit la position de l'animal. Cependant, chez les aplysies, ou lièvres de mer, gastéropodes à branchies, et chez certaines limaces, gastéropodes pulmonés, la coquille est réduite à quelques granulations calcaires incluses dans le manteau. La tête des gastéropodes porte de deux à quatre tentacules, organes sensibles. Les yeux sont placés soit à l'extrémité des tentacules, soit à leur base, sous la peau. Le plancher du pharynx est recouvert par une langue garnie de dents, la radula. La plupart des espèces sont herbivores ; quelques-unes peuvent s'attaquer à d'autres mollusques, dont elles perforent la coquille (natices, nasses) ; d'autres enfin se nourrissent de cadavres ou d'excréments (buccins). Les organes de reproduction sont très complexes. Certaines espèces sont hermaphrodites, les autres sont unisexuées. Origine et évolution. Les premiers gastéropodes fossiles datent du début du paléozoïque. La forme la plus ancienne est Aldanella, recueillie dans des formations du cambrien inférieur, en Sibérie. Jusqu'au trias, ils sont surtout représentés par les bellérophontidinés, à coquille enroulée en spirale plate, à symétrie bilatérale, dont le représentant le plus caractéristique est le genre Bellerophon qui vivait dans des mers peu profondes. Les pleurotomariidés, à coquilles plates et basses, que l'on trouve aujourd'hui dans des eaux profondes sont des « fossiles vivants «, reliques d'un groupe très développé au jurassique et au crétacé. Il existe près de 20 000 espèces de gastéropodes fossiles. Certains sont de bons fossiles stratigraphiques (cérithes au tertiaire par exemple). Ils sont intéressants comme indicateurs de milieu. En effet, ils se rencontrent à la fois dans les milieux continentaux, marins, d'eaux saumâtres ou douces, et leur présence permet de préciser le milieu de formation d'une roche. Classification actuelle. On distingue deux sous-classes : les prosobranches, ou streptoneures, dont les branchies sont situées en avant du coeur et qui sont unisexués, et les euthyneures, eux-mêmes subdivisés en deux infraclasses : celle des opisthobranches, dont les branchies sont en arrière du coeur et qui sont hermaphrodites ; et celle des pulmonés, sans branchies, également hermaphrodites. Les prosobranches sont représentés notamment par les buccins, dont l'espèce Buccinum undatum, atteignant 15 cm de long, est connue par sa ponte que les marins appellent savonnette de mer, et par les murex et les pourpres, qui jouèrent un rôle économique important dans l'Antiquité, car ils fournissaient une teinture : la pourpre. Les opisthobranches sont moins nombreux et moins variés. Les plus connus sont les aplysies, que l'on trouve à proximité du rivage. Les pulmonés comprennent de nombreux genres. Le genre Helix renferme à lui seul une centaine d'espèces, dont la plus connue est Helix pomatia, ou escargot de Bourgogne, mets recherché. Voir dessins page suivante. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Classification - Les invertébrés cérite conque coquille escargot haliotide hermaphrodisme limace mollusques murex Les livres gastéropodes, page 2116, volume 4

« Classification actuelle. On distingue deux sous-classes : les prosobranches, ou streptoneures, dont les branchies sont situées en avant du cœur et qui sont unisexués, et les euthyneures, eux-mêmes subdivisés en deux infraclasses : celle des opisthobranches, dont les branchies sont en arrière du cœur et qui sont hermaphrodites ; et celle des pulmonés, sans branchies, également hermaphrodites.

Les prosobranches sont représentés notamment par les buccins, dont l'espèce Buccinum undatum, atteignant 15 cm de long, est connue par sa ponte que les marins appellent savonnette de mer, et par les murex et les pourpres, qui jouèrent un rôle économique important dans l'Antiquité, car ils fournissaient une teinture : la pourpre.

Les opisthobranches sont moins nombreux et moins variés.

Les plus connus sont les aplysies, que l'on trouve à proximité du rivage.

Les pulmonés comprennent de nombreux genres.

Le genre Helix renferme à lui seul une centaine d'espèces, dont la plus connue est Helix pomatia , ou escargot de Bourgogne, mets recherché.

Voir dessins page suivante . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Classification - Les invertébrés cérite conque coquille escargot haliotide hermaphrodisme limace mollusques murex Les livres gastéropodes, page 2116, volume 4. »

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