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gemmologie.

Publié le 28/10/2013

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gemmologie. n.f., activité dont le but est de rechercher, d'identifier et de façonner les gemmes. La recherche et l'extraction des gemmes reposent sur des critères géologiques et miniers. Par exemple, les diamants sont extraits des cheminées de matériaux d'origine profonde, les kimberlites ; les beryls se rencontrent le plus souvent dans des venues hydrothermales, les pegmatites ; les gîtes alluvionnaires résultent de la dégradation de roches sous l'action de l'eau, suivie d'une préconcentration par transport dans les rivières. L'identification des gemmes repose sur l'étude de leurs propriétés physiques. Les principales méthodes de recherche, fondées sur les propriétés optiques (isotropie ou anisotropie, valeur du ou des indices de réfraction) sont d'un emploi aisé et n'altèrent pas les pierres, même quand celles-ci sont déjà montées. Parmi les autres méthodes, d'un emploi plus lourd, on peut citer l'étude de la densité, de la dureté, l'analyse par rayons X ou par microsonde électronique. La couleur d'une pierre gemme, qualité primordiale, est liée aux niveaux électroniques des impuretés qu'elle contient naturellement. Cette qualité peut éventuellement être modifiée artificiellement par irradiation ou par l'implantation de nouvelles impuretés. Une pierre gemme peut être chatoyante, irisée ou opalescente selon son organisation physique (monocristaux ou agrégats) et selon le nombre et la répartition des microcassures ou des microclivages qu'elle contient. Les qualités des gemmes sont mises en valeur par la taille, afin de renforcer la diffusion et la diffraction de la lumière et d'optimiser les « feux «. Selon l'époque ou les goûts, il existe une grande variété de tailles : en rose, en huit-huit, en brillant, en couronne, en marquise, en émeraude, etc. Dans tous les cas, il faut tenir compte de la grosseur et de la forme de la pierre, de sa structure atomique, et utiliser, pour réaliser la taille, des abrasifs aussi durs ou plus durs que la pierre elle-même. On sait maintenant réaliser des cristaux artificiels de même nature que les cristaux naturels (rubis, saphirs, émeraudes), voire inexistants dans la nature (titanate de strontium). Il existe, en outre, des imitations en verre coloré ou des assemblages de fragments de gemmes véritables collés (doublets, triplets). La loi codifie ces imitations. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats béryl diamant gemme joaillier pierre Les livres gemmologie, page 2133, volume 4