Gênes.

Gênes. en italien Genova. capitale de la Ligurie, en Italie du Nord, et chef-lieu de province. 725 000 habitants. Gênes est le premier port italien et un grand centre industriel. Bâtie sur les collines enserrant une petite baie ouverte vers le sud, la ville est bloquée dans son développement par la retombée brutale de l'Apennin, mais bénéficie d'atouts considérables en tant que débouché de la plaine padane et de la Suisse. L'agglomération actuelle, à partir du centre jouxtant le vieux port, longe le littoral sur 24 km d'ouest en est, s'enfonce le long des vallées, gagne les collines et, par une digue de 250 hectares, déborde la côte. Son économie dépend avant tout des activités portuaires. Le trafic global, de l'ordre de 42 millions de tonnes par an, est dominé par l'importation d'hydrocarbures, et le secteur tertiaire est en grande partie lié à l'activité maritime. Les industries sont assez variées (huileries, raffineries, constructions navales, mécanique...), mais c'est la sidérurgie qui est la branche principale (aciéries de Cornigliano). Gênes est ainsi confrontée, non seulement au manque d'espace, mais également aux problèmes liés à la crise de la sidérurgie. Histoire. Gênes connut son apogée entre les XIIe et XVe siècles avec la constitution d'un vaste empire maritime. Fondée vraisemblablement au Ve siècle avant J.-C., Gênes s'allia à Rome lors des guerres puniques (IIIe siècle avant J.-C.), puis devint, vers 269, le siège d'un évêché. Jusqu'au Xe siècle, elle fut successivement conquise par les Goths, les Byzantins (VIe siècle), les Lombards (VIIe siècle), puis les Francs (VIIIe siècle). Au XIe siècle, enrichis lors d'expéditions contre les Sarrasins, les Génois, excellents marins, se constituèrent une flotte qui, mise au service des croisades, fut à l'origine de leur fortune : recevant des concessions dans les pays conquis, ils établirent un réseau de comptoirs commerciaux. Devenue indépendante en 1162, Gênes l'emporta sur Pise, sa rivale, à l'issue de la bataille de La Meloria en 1284, se rendant maîtresse de la Sardaigne et de la Corse. Alliée aux Byzantins, elle battit Venise à Curzola en 1298, obtenant, ce faisant, la primauté commerciale dans tout l'Empire d'Orient. Après l'affaiblissement dû à la guerre de Chioggia (1378-1381) contre Venise et le déclin relatif des échanges commerciaux en Méditerranée, la conquête turque sonna le glas de cette prospérité. Gênes fut ensuite et successivement sous domination française (1513 et 1527) et espagnole. Allié à Charles Quint qui lui avait accordé la libération de la ville, Andrea Doria, homme de guerre et condottiere, instaura une nouvelle Constitution (gouvernement des doges) et favorisa les activités bancaires. En 1768, Gênes, dans une situation financière critique, vendit la Corse à la France et devint en 1797 la République Ligurienne avant d'être annexée à la France (1805-1814). Le congrès de Vienne (1815) la rattacha au royaume de Piémont-Sardaigne, auquel son destin fut lié jusqu'à la création du royaume d'Italie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ornano - Ornano (Sampiero d') Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Doria Doria - Doria Andrea Italie - Géographie - L'organisation de l'espace Italie - Géographie - La vie économique - L'industrie Ligurie Méditerranée - Histoire - La rupture de l'unité monnaie - L'histoire de la monnaie bancaire Sardaigne Savoie Savone Venise - Venise dans l'histoire - De l'apogée de la Renaissance au déclin Venise - Venise dans l'histoire - La République marchande du Moyen Âge Les natifs de ce lieu Adrien - Adrien V Alberti Leon Battista Ameghino Florentino Fiesque - Fiesque Gian Luigi Gassman Vittorio Germi Pietro Hildebrandt (Johann Lucas von) Magnasco Alessandro, dit aussi il Lissandrino Mameli Goffredo Mazzini Giuseppe Montale Eugenio Paganini Niccol Piano Renzo Rossi Michelangelo Togliatti Palmiro Les médias Europe - carte physique Italie - carte politique Les livres Gênes, page 2136, volume 4 ville - Gênes, en Italie, en 1850 (tableau de Caffi), page 5542, volume 10 Italie - le port de Gênes, page 2617, volume 5