Genève (Accords de)
Publié le 25/06/2012
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Le 26 avril 1954 s'ouvrit à Genève une conférence sur les problèmes de l'Extrême-Orient. Elle ne put réunifier les deux Corées. Mais l'essentiel de ses travaux porta sur l'Indochine. La France y fut représentée jusqu'au 12 juin par le ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, et à partir du 18 juin par le nouveau président du Conseil, Pierre Mendès-France.
Au cours de la première phase, la négociation n'avança pas,
bien que le camp retranché de Dien-Bien-Phu fût tombé
entre les mains du Viet-Minh le 7 mai, ce qui avait rallié
l'opinion française, dans sa majorité, à d'idée d'une paix
nécessaire. Au contraire Pierre Mendès-France prit directement
contact avec le représentant du Viet-Minh, Pham Van
Dong : il avait annoncé que son ministère démissionnerait
s'il n'arrivait pas à un accord avant le 20 juillet, mais ne
..:acha pas à son interlocuteur qu'avant de quitter le pouvoir
il demanderait aux Chambres l'envoi du contingent en Indochine. On arriva à un accord, qui fut signé dans la nuit du 20 au 21 juillet 1954. L'armée française devait se retirer, avant 300 jours, de la partie du Viet-nam située au nord du 17e parallèle, ce qui laissait Hué et Tourane (Danang) au Viet-nam du Sud. Des élections libres en vue de la réunification des deux Viet-nam auraient lieu dans un délai maximal de deux ans. Le Laos et le Cambodge gardaient leur territoire intact, bien que des maquis liés au Viet-Minh y aient existé. Les États-Unis refusèrent de signer l'accord, et ils soutinrent le Premier ministre du Viet-nam du Sud, Ngo Dinh Diem. lorsqu'il viola les accords de Genève en refusant l'organisation des élections prévues.
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