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GENLIS (Stéphanie Félicité Ducrest de Saint-Aubin, comtesse de)

Publié le 17/01/2019

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GENLIS (Stéphanie Félicité Ducrest de Saint-Aubin, comtesse de), femme de lettres française (Champcéri, près d'Autun, 1746-Paris 1830). Jetée dans la misère par la ruine et la mort de son père, elle fut recueillie par le riche financier La Popelinière et épousa le comte de Genlis. Passionnée de pédagogie, elle mit la « morale en action » dans son Théâtre à l'usage des jeunes personnes (1779-80), Adèle et Théodore ou Lettres sur l'éducation (1782), les Veillées du château (1782-1784). Attachée à la famille d'Orléans, elle devint « gouverneur » du futur Louis-Philippe. D'abord favorable aux encyclopédistes, elle se rangea parmi leurs ennemis dans la Religion considérée comme l'unique base du bonheur (1787). Après avoir essayé de jouer un rôle dans la Révolution, elle émigra et voyagea à travers

 

l'Europe pour revenir à Paris en 1801. Elle se spécialisa alors dans la littérature apologétique et dans la défense du Trône et de l'Autel, ce qui lui valut le surnom de « Mère de l'Église ». Elle imita Chateaubriand dans la Philosophie chrétienne (1802) et les Monuments religieux (1805), vilipenda les philosophes du xviiie s. dans les Dîners du baron d'Holbach (1822). Elle publia cependant un grand nombre de romans historiques (Mlle de Clermont, 1802 ; Mme de Mainte-non, 1806) et dix volumes de Mémoires (1825).

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