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Géorgie.

Publié le 28/10/2013

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Géorgie. en russe Grouzia. Répu blique d'Europe orientale, dans le Caucase. Géographie. Occupant la partie occidentale de la Transcaucasie avec un débouché sur la mer Noire, la Géorgie comprend aussi les Républiques autonomes d'Abkhazie (capitale : Soukhoumi), d'Adjarie (capitale : Batoumi) et la région autonome d'Ossétie du Sud (capitale : Tskhinvali), ainsi que d'autres minorités, parmi lesquelles des Arméniens et des Russes. Entre le Grand Caucase, au nord, et les montagnes d'Adjarie, au sud, s'étendent la plaine de Colchide et les piémonts de Géorgie occidentale, qui bénéficient d'un climat subtropical humide. La Géorgie est, parmi les nouveaux États de l'Europe de l'Est, un de ceux qui ont connu le plus grave marasme économique - allant de pair avec les difficultés politiques. Entre 1990 et 1994, la production globale a chuté de 70 %, et tout un secteur d'économie informelle s'est développé. La reprise doit s'appuyer sur l'agriculture, secteur prépondérant, et sur la filière agroalimentaire qui en dépend. En plaine sont pratiquées les cultures intensives (maïs, fourrages), tandis que les versants montagneux permettent les cultures d'agrumes et de thé. Dans les bassins intérieurs de l'est s'est développée une riche polyculture (céréales, fruits, légumes, vigne). À l'exception du manganèse et du charbon, ainsi que de quelques centrales hydroélectriques sur le Rioni et l'Ingouri, la Géorgie est mal pourvue en ressources minières et énergétiques. Les industries de transformation (mécaniques, textiles, alimentaires) ont leur siège à Tbilissi et dans les autres centres urbains. La sidérurgie et la chimie sont implantées dans la ville satellite de Roustavi. Les ports de Batoumi et de Poti animent le littoral, qui offre également des destinations touristiques. En 1996, la quasi-totalité des petites entreprises, et 40 % des grandes et moyennes entreprises avaient été privatisées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats URSS - Géographie URSS - Géographie - Un développement inégal entre les Républiques URSS - Géographie - Un État multinational fédéral Histoire. Dans l'Antiquité, la Géorgie recouvrait deux États : la Colchide (pays de la légendaire Toison d'or pour les Grecs) et l'Ibérie caucasienne, fondée au IVe siècle avant J.-C. par Pharnabaze contre les Perses et les Grecs. Protectorat romain au Ier siècle après J.-C. après la victoire de Pompée, elle devint chrétienne au IVe siècle. Disputée entre Byzantins et Perses, elle fut conquise par les Arabes au VIIIe siècle. La renaissance nationale eut lieu au siècle suivant sous la dynastie des Bagratides ; la reine Thamar (1184/1213) symbolise ainsi l'âge d'or de la Géorgie médiévale, qui fut anéantie par les incursions mongoles (XIIIe siècle), puis démembrée entre Mongols, Perses et Turcs. Cependant, la Géorgie put conserver une certaine autonomie, avec ses propres vice-rois issus des Bagratides, sous l'autorité du sh?h de Perse ou du sultan ottoman, au gré des vicissitudes militaires. Le protectorat mis en place par Catherine II en 1783 (traité de Gueorguievsk) devint une pure annexion à la mort du Bagratide Georges XII, en 1801. À la fin du XIXe siècle, les Géorgiens (dont le jeune Staline, alors séminariste) se soulevèrent contre la russification tsariste. Les mencheviks, majoritaires en 1917 en Géorgie, ne réussirent pas à fonder une fédération transcaucasienne, et la Géorgie proclama séparément son indépendance le 26 mai 1918. Peu de temps après, elle dut s'incliner devant les soviets, qui créèrent, le 25 février 1921, la République soviétique de Géorgie. Très attachée à son indépendance, hostile à la collectivisation des propriétés, elle fut intégrée à la Transcaucasie, avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, de 1922 à 1936, date à laquelle elle redevint autonome (République socialiste soviétique). Le rapport Khrouch tchev suscita un chauvinisme prostalinien ; Edouard Chevardnadze, à la tête du parti communiste géorgien (19721985), affronta un mouvement nationaliste violent, qui culmina en 1989. Alors que l'Ossétie du Sud était en état de rébellion ouverte contre Tbilissi depuis le 20 septembre 1990, la Géorgie proclama son indépendance le 9 avril 1991. Le 26 mai, l'ancien dissident communiste Zviad Gamsakhurdia remporta l'élection présidentielle, mais celle-ci fut aussitôt contestée, et la Géorgie sombra dans l'anarchie. La crise, entraînant un affrontement armé entre partisans et adversaires du président, obligea finalement ce dernier à quitter le pouvoir en janvier 1992 et à laisser la place à Édouard Chevardnadze. Les conflits interethniques reprirent cependant avec la tentative de sécession de la minorité abkhaze, qui voulait être rattachée à la Russie ; un accord de cessez-le-feu était toutefois trouvé en 1994. La nouvelle Constitution adoptée en 1995 a permis à Édouard Chevardnadze, réélu président, de renforcer le pouvoir de l'exécutif. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Russie - Histoire - L'apogée de l'Empire (XIXe siècle) URSS - Histoire - La NEP et les prémices de l'URSS URSS - Histoire - La terreur stalinienne Littérature. Les premiers textes de la littérature géorgienne (surtout des vies de saints au style réaliste) témoignent de l'influence de Byzance et de la Perse. Au milieu des romans et des épopées en vers du Moyen Âge domina la puissance épique de Chota Russthaveli (le Chevalier à la peau de tigre, vers 1190-1210). Mais les guerres et les invasions successives laissèrent peu de place à la diffusion d'une littérature écrite. Il fallut attendre le XVIIIe siècle pour que les fables morales de Saba-Soulkan Orbeliani et la poésie au raffinement très persan de Bessiki lui redonnent un élan que les romantiques (G. Orbeliani, N. Baratashvili) poursuivirent. Ilia Tchavtchavadze et Akaki Tsereteli exprimèrent à la fin du XIXe siècle leur patriotisme dans des chants nostalgiques tandis qu'une littérature réaliste, voire prolétarienne, s'instituait. Après diverses tentatives pour intégrer les mouvements symbolistes ou futuristes à la poésie géorgienne avec G. Tabidze, P. Iashvili ou G. Leonidze, les écrivains s'accordèrent dans une Union des écrivains sur le modèle soviétique. Mais des poètes comme I. Abichidze, A. Kalandadze et des prosateurs comme A. Soulakaouri, R. Inanichvili n'en surent pas moins innover au sein même du réalisme socialiste. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baratachvili Nicoloz Melitonovitch Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abkhazie Adjarie Asie Caucase Chevardnadze Edouard Colchide géorgien orthodoxe (Église) Ossètes Russie - Histoire - L'apogée de l'Empire (XIXe siècle) Tbilissi Thamar Transcaucasie URSS - Géographie URSS - Géographie - Un développement inégal entre les Républiques URSS - Géographie - Un État multinational fédéral URSS - Histoire Les médias Géorgie - carte physique Géorgie - tableau en chiffres URSS - carte physique Les livres Géorgie - vue générale de Tbilissi, page 2146, volume 4 URSS - culture du thé dans un sovkhoze de Géorgie, page 5384, volume 10

« URSS - Géographie - Un développement inégal entre les Républiques URSS - Géographie - Un État multinational fédéral Histoire. Dans l'Antiquité, la Géorgie recouvrait deux États : la Colchide (pays de la légendaire Toison d'or pour les Grecs) et l'Ibérie caucasienne, fondée au IV e siècle avant J.-C.

par Pharnabaze contre les Perses et les Grecs.

Protectorat romain au I er siècle après J.-C. après la victoire de Pompée, elle devint chrétienne au IV e siècle.

Disputée entre Byzantins et Perses, elle fut conquise par les Arabes au VIII e siècle.

La renaissance nationale eut lieu au siècle suivant sous la dynastie des Bagratides ; la reine Thamar (1184/1213) symbolise ainsi l'âge d'or de la Géorgie médiévale, qui fut anéantie par les incursions mongoles (XIII e siècle), puis démembrée entre Mongols, Perses et Turcs.

Cependant, la Géorgie put conserver une certaine autonomie, avec ses propres vice-rois issus des Bagratides, sous l'autorité du shāh de Perse ou du sultan ottoman, au gré des vicissitudes militaires. Le protectorat mis en place par Catherine II en 1783 (traité de Gueorguievsk) devint une pure annexion à la mort du Bagratide Georges XII, en 1801.

À la fin du XIX e siècle, les Géorgiens (dont le jeune Staline, alors séminariste) se soulevèrent contre la russification tsariste.

Les mencheviks, majoritaires en 1917 en Géorgie, ne réussirent pas à fonder une fédération transcaucasienne, et la Géorgie proclama séparément son indépendance le 26 mai 1918.

Peu de temps après, elle dut s'incliner devant les soviets, qui créèrent, le 25 février 1921, la République soviétique de Géorgie.

Très attachée à son indépendance, hostile à la collectivisation des propriétés, elle fut intégrée à la Transcaucasie, avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, de 1922 à 1936, date à laquelle elle redevint autonome (République socialiste soviétique).

Le rapport Khrouch tchev suscita un chauvinisme prostalinien ; Edouard Chevardnadze, à la tête du parti communiste géorgien (1972- 1985), affronta un mouvement nationaliste violent, qui culmina en 1989.

Alors que l'Ossétie du Sud était en état de rébellion ouverte contre Tbilissi depuis le 20 septembre 1990, la Géorgie proclama son indépendance le 9 avril 1991.

Le 26 mai, l'ancien dissident communiste Zviad Gamsakhurdia remporta l'élection présidentielle, mais celle-ci fut aussitôt contestée, et la Géorgie sombra dans l'anarchie.

La crise, entraînant un affrontement armé entre partisans et adversaires du président, obligea finalement ce dernier à quitter le pouvoir en janvier 1992 et à laisser la place à Édouard Chevardnadze. Les conflits interethniques reprirent cependant avec la tentative de sécession de la minorité abkhaze, qui voulait être rattachée à la Russie ; un accord de cessez-le-feu était toutefois trouvé en 1994.

La nouvelle Constitution adoptée en 1995 a permis à Édouard Chevardnadze, réélu président, de renforcer le pouvoir de l'exécutif. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Russie - Histoire - L'apogée de l'Empire (XIXe siècle) URSS - Histoire - La NEP et les prémices de l'URSS URSS - Histoire - La terreur stalinienne Littérature. Les premiers textes de la littérature géorgienne (surtout des vies de saints au style réaliste) témoignent de l'influence de Byzance et de la Perse.

Au milieu des romans et des épopées en vers du Moyen Âge domina la puissance épique de Chota Russthaveli ( le Chevalier à la peau de tigre , vers 1190-1210).

Mais les guerres et les invasions successives laissèrent peu de place à la diffusion d'une littérature écrite.

Il fallut attendre le XVIII e siècle pour que les fables morales de Saba-Soulkan Orbeliani et la poésie au raffinement très persan de Bessiki lui redonnent un élan que les romantiques (G.

Orbeliani, N.

Baratashvili) poursuivirent.

Ilia Tchavtchavadze et Akaki Tsereteli exprimèrent à la fin du XIX e siècle leur patriotisme dans des chants nostalgiques tandis qu'une littérature réaliste,. »

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