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Grammaire LE VERBE

Publié le 17/02/2019

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Présentation

 

Le verbe peut prendre de nombreuses formes alors que le nom (ou substantif), lorsqu’il n’est pas invariable, se présente tout au plus sous quatre formes distinctes : masculin singulier, féminin singulier, masculin pluriel et féminin pluriel.

 

C’est la conjugaison qui constitue l’ensemble des formes sous lesquelles se présente un verbe.

I. CARACTÉRISTIQUES DU VERBE

 

1. Les formes du verbe

 

On peut distinguer :

 

Les formes conjuguées.

 

Les formes non conjuguées.

 

Conjuguer un verbe consiste à le situer ou à l’actualiser dans un certain cadre formé par l’aspect, le mode, le temps et la personne, et qui définit la forme sous laquelle il se présente.

 

1. Formes simples

 

Elles sont formées à partir d’un radical et d’une désinence (qui est un morphème postposé au radical).

 

- Les verbes réguliers ont un radical unique

 

march- pour marcher

 

fini- pour finir

 

et ou -er et -fr sont ici les désinences de l’infinitif.

 

- Les verbes irréguliers ont des radicaux différents

 

pouv-, puiss-, peu- et pu- pour pouvoir.

 

2. Formes composées

 

Elles comportent :

 

a) Le radical du verbe (appelé aussi base).

 

b) Un élément (morphème) préposé (précédant le radical) et disjoint : l’auxiliaire, du verbe être ou avoir :

 

J’ai fini / Je suis allé.

 

3. Formes surcomposées

 

Dans lesquelles on utilise une forme composée de l’auxiliaire précédant le participe passé du verbe principal :

 

J’ai eu donné.

 

A. Les formes conjuguées du verbe

 

Les formes verbales expriment l’idée du déroulement dans le temps, établissent un double rapport entre le temps du locuteur (celui qui parle) et le temps de l’agent (celui qui fait), entre la personne du locuteur et celle de l’agent. Ces formes qui varient en temps et en personne sont celles de l’indicatif, du subjonctif et de l’impératif.

B. Les formes non conjuguées du verbe

 

Les formes non conjuguées sont l’infinitif, le participe et le gérondif.

C. Les variations du verbe

 

Le verbe varie :

 

1° en nombre :

 

L’enfant est sorti.

 

singulier

 

Les enfants sont sortis. pluriel.

 

2° en personne :

 

La lre personne correspond à la personne qui parle (dite locuteur).

 

La 2e personne correspond à la personne à qui l’on parle.

 

La 3e personne correspond à la personne ou à la chose dont on parle. Chaque personne présentant une forme du singulier et une forme du pluriel.

 

Il et nous —+ première personne.

 

Tu et vous —» deuxième personne.

 

Il(s) et elle(s) —+ troisième personne.

 

3° en genre :

 

L’acteur est entré.

 

masculin

 

L'actrice est entrée.

 

féminin

2. Le verbe dans la phrase

 

1° Dans une phrase comportant un verbe, celui-ci constitue un noyau autoi duquel s’organisent les autres membres constituant cette phrase verbale. Toutefois, une phrase verbale peut ne comporter qu’un seul terme : I verbe, seul, constituant l’énoncé.

 

Démarrez ! Attendre ?

 

ordre question

 

2° On peut encore se servir de la procédure de réduction pour montrer que I verbe est l’élément moteur de la phrase.

 

Les ouvriers de cette usine travaillent sans arrêt.

 

Les ouvriers de cette usine travaillent.

 

Les ouvriers travaillent.

 

Mais, si l’on supprime travaillent, l’énoncé n’a plus aucun sens. On ne pei pas dire :

 

* Les ouvriers de cette usine sans arrêt

 

ou

 

* Les ouvriers

 

sans altérer le sens de la phrase. Ceci montre l’importance du verbe.

 

II. LES MARQUES DU VERBE

 

Outre le nombre, la personne et le genre, le verbe possède des caractéristiques (ou des marques) qui lui sont spécifiques :

 

La voix

 

Le mode

 

Le temps

 

L’aspect

1. La voix

On distingue trois voix :

 

La voix active

 

La voix passive

 

La voix pronominale

A. La voix active

 

Lorsque le sujet est l’agent, c’est-à-dire quand il fait l’action, le verbe est à la voix active.

 

Le chat mange la souris.

 

Dans cette phrase, le chat est sujet et agent ; mange est à la voix active ; souris est le patient et l’objet.

B. La voix passive

 

Lorsque le sujet est le patient, c’est-à-dire quand il subit l’action, le verbe est à la voix passive.

 

La souris est mangée par le chat.

 

Dans cette phrase, la souris est sujet et patient ; est mangée est à la voix passive ; le chat est l’agent.

Remarque. La voix passive se caractérise par la construction : être (conjugué) + verbe principal (au participe passé). Pour qu’un verbe puisse être mis à la voix passive, il faut qu’il soit transitif, c’est-à-dire qu’il puisse avoir un complément d’objet direct.

C. La voix pronominale

 

Lorsque la personne désignée par le sujet est en même temps agent et patient, c’est-à-dire qu’elle fait et subit l’action au même moment, le verbe est à la voix pronominale.

 

Il s'habille.

 

Ils se disputent.

 

Dans ces deux phrases, il et ils sont à la fois sujet, agent, patient et objet.

Remarque. La voix pronominale est ainsi dénommée parce qu’elle se construit avec le pronom se.

2. Le mode

Tout le système verbal repose sur le locuteur, c’est-à-dire celui qui dit, décrit ou raconte l’action. Le mode indique la manière dont il conçoit l’action. Il permet au locuteur de donner toutes les nuances (certitude, éventualité...) qu’il veut à ses phrases, selon sa position dans le temps.

A. L’indicatif

 

Si le locuteur actualise et présente l’action ou le fait comme réel, il utilise le mode indicatif, mode de la réalisation :

 

Je sais que la Terre est ronde.

 

Cet enfant est paresseux.

 

Dans ces deux phrases, il n’y a aucune nuance de doute. Les faits sont présentés avec certitude.

 

B. Le subjonctif

 

Si le locuteur conçoit l’action ou le fait comme une possibilité, il se sert du mode subjonctif, mode de la supposition ou de l’imaginaire :

 

Soit un triangle isocèle.

 

Je souhaite qu 'il réussisse.

 

Aucune de ces deux phrases ne présente les faits comme certains. Il y a d’une part une supposition, d’autre part un souhait.

 

C. L’impératif

 

Si le locuteur intime un ordre, il emploie le mode impératif :

 

Sortez !

 

Enfants, approchez !

 

Dans ces deux phrases, il n’y a ni certitude ni impossibilité.

 

3. Le temps

 

1° Le temps permet de situer l’événement, l’action ou les faits dont on parle par rapport au moment où l’on parle.

 

2° Le temps central à partir duquel s’organisent les autres est le temps présent. On le notera T<>, c’est-à-dire temps zéro :

 

V 1> T- T<> F

 

passé présent futur

 

À partir de cet axe temporel orienté, la relation des actions et des faits s’effectue dans le passé, au présent et dans le futur.

 

A. Le passé

 

L'action évoquée se situe antérieurement au moment où l’on parle.

 

V V > événement moment où

 

évoqué l’on parle

 

Mes grands-parents habitaient en Normandie.

 

Le verbe porte la marque du passé ; ici l’imparfait : -aient.

 

B. Le présent

 

L’action où le fait se situent au moment où l’on parle.

 

événement

 

évoqué

 

7 > moment où

 

l’on parle

 

Je vais au stade.

 

La forme vais, présent de l’indicatif, indique que l’action s’accomplit au moment où l’on parle ; pour renforcer l’actualité de l’action, on peut se servir de l’expression être en train de + infinitif.

 

Je suis en train d’aller au stade.

Remarque. Le présent est aussi employé pour relater un événement situé dans le passé ou dans le futur.

 

Il y a deux jours, j'entre chez la concierge et je la trouve en train de papoter (passé).

 

Demain, je vais chez le dentiste (futur).

« Il.

LES MARQUES DU VERBE Outre le nombre, la personne et le genre, le verbe possède des caractéris­ tiques (ou des marques) qui lui sont spécifiques : • La voix • Le mode • Le temps • L'aspect 1.

La voix On distingue trois voix : • La voix active • La voix passive • La voix pronominale A La voix active Lor sque le sujet est l'agent, c'est-à-dire quand il fait l' action, le verbe est à la voix active.

Le chat mange la souris.

Dans cette phrase, le chat est sujet et agent ; mange est à la voix active ; souris est le patient et 1' objet.

B.

La voix passive Lorsque le sujet est le patient, c'est-à-dire quand il subit l'action, le verbe est à la voix passive.

La souris est mangée par le chat.

Dans cette phrase, la souris est sujet et patient ; est mangée est à la voix passive ; le chat est 1' agent.

Remarque.

La voix passive se caractérise par la construction : être (conjugué) + verbe principal (au participe passé).

Pour qu'un verbe puisse être mis à la voix passive, il faut qu'il soit transit if, c'est-à-dire qu'il puisse avoir un complément d'objet direct.

C.

La voix pronominale Lorsque la personne désignée par le sujet est en même temps agent et pa­ tient, c'est-à-dire qu'elle fait et subit l'action au même moment, le verbe est à la voix pronominale.

Ils 'habi lle.

Ils se disputent.

Dans ces deux phrases, il et ils sont à la fois sujet, agent, patient et objet.

Remarque.

La voix pronominale est ainsi dénommée parce qu'elle se construit avec le pronom se.

2.

Le mode Tout le système verbal repose sur le locuteur, c'est-à -dire celui qui dit, dé­ crit ou raconte l'action.

Le mode indique la manière dont il conçoit l'action.

Il permet au locuteur de donner toutes les nuances (certitude, éventualité ...

) qu'il veut à ses phrases, selon sa position dans le temps.

Grammaire A L'ind icatif Si le locuteur actualise et présente l'action ou le fait comme réel, il utilise le mode indicatif, mode de la réalisation : Je sais que la Terre est ronde.

Cet enfant est paresseux.

Dans ces deux phrases, il n'y a aucune nuance de doute.

Les faits sont pré­ sentés avec certitude.

B.

Le subjonc tif Si le locuteur conçoit l'action ou le fait comme une possibilité, il se sert du mode subjonctif, mode de la supposition ou de l'imaginaire : Soit un triangle isocèle.

Je souhaite qu'il réussisse.

Aucune de ces deux phrases ne présente les faits comme certains.

Il y a d 'une part une supposition, d'autre part un souhait.

C.

L'impér atif Si le locuteur intime un ordre, il emploie le mode impératif : Sortez ! Enf ants, approchez ! Dans ces deux phrases, il n'y a ni certitude ni impossibilité.

3.

Le temps 1° Le temps permet de situer l' événement, l' action ou les faits dont on parle par rapport au moment où l'on parle.

2° Le temps central à partir duquel s'organisent les autres est le temps pré­ sent.

On le notera T, c'est -à-dire temps zéro : ----------- 'V------------- [> T­passé T présent F futur À partir de cet axe temporel orienté, la relation des actions et des faits s' ef­ fe ctue dans le passé, au présent et dans le futur.

A Le passé L'act ion évoquée se situe antérieurement au moment où l'on parle.

-- 'V ------------ 'V ------ 1> événement moment où évoqué l'on parle Mes gr ands-parents habitaient en No rmandie.

Le verbe porte la marque du passé ; ici 1' imparfait : -aient.

B.

Le présent L'action où le fait se situent au moment où l'on parle.

événement évoqué ---------- v------------ [> Je vais au stade.

moment où l 'on parle La forme vais, présent de l'indicatif, indique que l' action s'accomplit au mo­ ment où l'on parle ; pour renforcer l'actualité de l' action, on peut se servir de l' expression être en train de + infinitif.

Je suis en train d'aller au stade.

Remarque.

Le présent est aussi employé pour relater un événement situé dans le passé ou dans le futur.

Il y a deux jours, j'entre chez la concier ge et je la trouve en train de papoter (passé).

Demain, je vais chez le dentiste (futur).. »

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