gymnospermes. n.f., sous-embranchement de plantes phanérogames dont l'ovule est nu et directement accessible aux grains de pollen. Les gymnospermes s'opposent aux angiospermes, dont l'ovule est inclus dans un organe protecteur. On classe aujourd'hui, dans les gymnospermes au sens large, les préphanérogames, ou préspermatophytes, les gymnospermes proprement dites et les chlamydospermes. Les préphanérogames. On distingue deux classes de préphanérogames : les ptéridospermes et les cordaïtes. La classe des ptéridospermes englobe plusieurs ordres fossiles - dont les ptéridospermales et les caytoniales - et un ordre qui existe encore aujourd'hui, celui des cycadales, dont les représentants actuels sont les cycas. Les ptéridospermales étaient des « fougères à graines «, c'est-à-dire des plantes ayant des feuilles de type fougères, mais dont les organes reproducteurs étaient des ovules. Les premières cordaïtes sont apparues, comme les autres gymnospermes, au carbonifère (ère primaire). C'étaient des plantes de plus de 10 m de haut, à tronc droit terminé par une cime étalée ; leurs feuilles, dures et caduques, étaient simples, et des cônes unisexués se développaient à leur aisselle. Le genre Cordaïtes a bénéficié d'une très large extension géographique au carbonifère et au permien. Les cordaïtes sont les éléments fondamentaux des grandes forêts carbonifères. D'autres cordaïtes, les ginkgoales, sont apparues au permien inférieur ; elles connurent un grand développement à l'ère secondaire. Il s'agissait de plantes arborescentes ligneuses, ramifiées, dont les feuilles à nervures parallèles étaient bifurquées. Leur rôle en stratigraphie est réduit. Aujourd'hui, le Ginkgo biloba est leur seul représentant ; sa morphologie est comparable à celle de ses ancêtres. La particularité de ces préphanérogames est de ne pas avoir de véritables graines. C'est pourquoi on parle des ovules du ginkgo. Les gymnospermes. Dans les gymnospermes au sens strict, la fécondation est siphonogame, c'est-à-dire qu'elle se pratique par l'intermédiaire d'un tube pollinique amenant le gamète mâle au gamète femelle. Après fécondation, leurs ovules donnent de véritables graines qui, déshydratées, sont en vie ralentie et peuvent ne germer qu'après une longue période de dormance tégumentaire. On distingue deux classes, l'une fossile (les bennettitales), l'autre, très représentée aujourd'hui, puisqu'il s'agit des conifères. Les bennettitales sont connues du trias au crétacé. Une forme caractéristique est le genre Cycadoidea, dont le tronc, muni de grandes feuilles, évoque le fruit de l'ananas. Les conifères sont apparus au carbonifère supérieur, et l'aridité du climat durant le permien et le trias a favorisé leur développement. À la fin de l'ère secondaire, leur épanouissement a été freiné par l'extension concurrentielle des angiospermes. On trouve, fossilisés, des cônes, des rameaux, des morceaux de tronc parfois silicifiés et des grains de pollen. Les chlamydospermes. Le dernier groupe, celui des chlamydospermes, renferme trois ordres, les welwitschiales, les gnétales et les éphédrales. Leur ovule est entouré d'une enveloppe supplémentaire laissant dépasser un très long micropyle. Les chlamydospermes se rapprochent des angiospermes par leur anatomie, car elles possèdent un xylème pourvu de vaisseaux, contrairement aux autres gymnospermes dont le bois homoxylé est formé de trachéides. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats angiospermes conifères cupressacées cycadales éphédra ginkgo gnétales ovule - 1.BOTANIQUE phanérogames plantes plantes - L'anatomie de la plante - Anatomie des tiges plantes - L'anatomie de la plante - Anatomie et rôle de la racine pollinisation résine taxacées vasculaire (végétal) végétal (règne) - Historique du monde végétal - La conquête du milieu aérien par les végétaux végétal (règne) - L'organisation des végétaux - Les végétaux pluricellulaires végétal (règne) - Les grands groupes végétaux - Les cormophytes welwitschia Les livres gymnospermes, page 2294, volume 4 plantes, page 3941, volume 7
