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Hals Frans, vers 1581-1666, né à Anvers, peintre hollandais.

Publié le 30/10/2013

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Hals Frans, vers 1581-1666, né à Anvers, peintre hollandais. Peu de certitudes biographiques. Sa famille, patricienne, dut, en raison de la répression contre les protestants, quitter quelque temps Haarlem. Frans Hals, revenu enfant dans cette ville, y passa sa vie entière. Il fut apprenti du maniériste Karel Van Mander, et sa réputation de bon portraitiste de l'école hollandaise lui valut vite des commandes de la bourgeoisie. Marié deux fois, à la tête d'une nombreuse famille, il subvint parfois difficilement à ses besoins et connut plusieurs procès pour dettes. Il finit ses jours à l'hospice de Haarlem. Sa vie est mal connue, mais il semble établi que l'image, souvent mise en avant, d'un Frans Hals débauché et violent, mourant indigent, soit inexacte. Un portraitiste éclatant. Tout en se pliant aux règles du portrait, c'est-à-dire la commande d'une image flatteuse selon des canons bien établis, Frans Hals en renouvela totalement le genre. Une de ses premières oeuvres, le Portrait de Jacobius Zaffius (1611), est déjà révélatrice de son aptitude à rendre la vigueur de l'expression d'un visage. Le Portrait de Pieter Cornelisz van der Mosch (1616) et le Portrait d'un couple (1627) montrent l'évolution de sa touche, qui devient libre, apparente, et suggère la forme uniquement par la couleur. Frans Hals excella aussi dans le difficile exercice du portrait de groupe : le Banquet des officiers de SaintGeorges, le Dîner des officiers du corps des archers de Saint-Georges, le Banquet des officiers du corps de Saint-Adrien ; ces immenses tableaux éblouissent par le dynamisme de leur composition, la richesse de la palette des couleurs. La ronde des visages, tous diversifiés, la ponctuation des mains au mouvement libre et naturel suggèrent une facture rapide, enlevée, que semble confirmer l'absence de toute esquisse préparatoire. Sous l'influence du caravagisme de l'école d'Utrecht, Hals peignit également quelques figures pittoresques, portraits à mi-corps sur fond coloré qui sont une réussite totale : la Bohémienne, Hille Robe, la Sorcière de Haarlem. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Hals Frans - Portrait de femme, page 2311, volume 5 « Cette extrémité de la peinture «. Malraux qualifiait ainsi les Régentes de l'hospice des vieillards (1664), chef-d'oeuvre, avec les Régents de l'hôpital Sainte-Élisabeth, de la dernière période de Frans Hals. Intensité des visages, utilisation presque exclusive des noirs et des blancs (Van Gogh dénombrait vingtsept noirs différents dans les Régentes), touche épurée, simple et énergique, tout y est une démonstration d'une matière dominée. La plupart des tableaux de grand format de Frans Hals sont conservés à Haarlem dans le musée qui porte son nom. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autoportrait genre (peinture de) Haarlem Pays-Bas - Arts - Beaux-arts Pays-Bas - Arts - Beaux-arts - Le siècle d'or peinture - Le travail du peintre - La touche portrait - 1.BEAUX-ARTS Régents de l'hospice des vieillards (les) Les livres Descartes René, page 1437, volume 3 peinture - La Bohémienne (vers 1628-1630), de Frans Hals, page 3792, volume 7 peinture - La Bohémienne (vers 1628-1630), de Frans Hals (détail), page 3792, volume 7 Pays-Bas - Frans Hals, Banquet des officiers du corps des archers de Saint-Adrien à Haarlem (1627), page 3772, volume 7

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