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hémorragie.

Publié le 31/10/2013

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hémorragie. n.f., écoulement de sang en dehors d'un vaisseau sanguin. L'hémorragie pose trois problèmes : la perte sanguine peut être suffisamment abondante pour menacer le pronostic vital ; l'existence d'une hémorragie au sein d'un contenant hermétique comme la boîte crânienne peut léser par compression un organe de voisinage ; enfin, une hémorragie peut être le signe révélateur d'une lésion (ulcère, tumeur, troubles de la coagulation). Les types d'hémorragies. L'hémorragie peut être originaire d'une artère, d'une veine ou de vaisseaux capillaires. En règle générale, seules les hémorragies artérielles sont à l'origine d'une déperdition sanguine importante. L'hémorragie peut être externe (elle est alors souvent d'origine traumatique) ou interne (dans l'abdomen, le pelvis, le thorax) ; on en fera le diagnostic sur des signes indirects à moins que l'hémorragie interne ne s'extériorise (ainsi, l'hématémèse est le vomissement par la bouche du sang issu d'une hémorragie oesogastroduodénale). Enfin, l'hémorragie peut être interstitielle, et l'effusion hémorragique se révélera alors progressivement par un hématome (bleu). L'hémorragie peut être d'origine mécanique : traumatisme ayant lésé un vaisseau sanguin, soit lésion préexistante (ulcère, tumeur) ayant érodé et rompu un vaisseau sanguin, soit affection primitivement vasculaire (anévrisme, malformation artério-veineuse) s'étant rompue. L'hémorragie peut également s'inscrire dans le cadre d'une maladie générale. Il peut s'agir de troubles de la coagulation du sang (hémophilie, surdosage de médicaments anticoagulants, insuffisance hépatique) ou d'une maladie diffuse des vaisseaux sanguins (maladie de Rendu-Osler) ; ces hémorragies, qui concernent généralement les vaisseaux capillaires, peuvent toucher de nombreux organes et sont récidivantes. Hémorragie externe. La plaie artérielle d'origine traumatique constitue une urgence vitale. Le diagnostic est facilement effectué devant un saignement de sang rouge, pulsatile. Si c'est une grosse artère qui a été sectionnée (artère fémorale, artère humérale, artère carotide), la mort peut survenir en quelques minutes. Un geste simple doit être rapidement effectué, qui consiste à comprimer à la main l'artère sectionnée en regard de la zone hémorragique ; l'arrêt de l'hémorragie indique l'efficacité de la compression. Celle-ci doit être maintenue sans interruption jusqu'à l'arrivée d'une équipe médicale. La compression de l'artère en amont du saignement est plus difficile à réaliser. Il ne faut surtout pas poser de garrot. Les hémorragies veineuses ou capillaires sont moins abondantes, et elles cèdent facilement à la compression, qui doit être prolongée jusqu'à l'arrêt du saignement. Hémorragie interne. Le diagnostic de l'hémorragie interne s'effectue grâce à des signes indirects, puisque le sang n'est pas extériorisé ; ces signes n'apparaissent que lorsque la déperdition sanguine est importante. Le malade est pâle, fatigué ; le pouls est rapide et la tension artérielle est basse. À un stade plus avancé peut survenir un état de choc avec troubles de la conscience, pouls filant, tension artérielle effondrée. L'hémorragie interne peut être thoracique (hémothorax), abdominale (hémopéritoine) ou pelvienne. En fonction du siège de l'hémorragie, des signes locaux peuvent être associés, mais ils sont souvent discrets chez un malade choqué. Le transfert d'urgence du malade vers un centre chirurgical s'impose afin que le chirurgien, sous couvert d'une réanimation active (oxygénothérapie, transfusions sanguines), puisse opérer et interrompre le saignement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anémie anévrisme cerveau - Anatomie de l'encéphale cerveau - Maladies de l'encéphale cirrhose du foie coagulation collapsus embolisation épistaxis érythroblaste garrot [1] hématome hémophilie hémostase hémothorax hypotension artérielle ligature méléna menstruation oxygénothérapie plaie purpura rectorragie sang - La composition du sang - Hémorragie et coagulation secourisme

« de l'hémorragie, des signes locaux peuvent être associés, mais ils sont souvent discrets chez un malade choqué.

Le transfert d'urgence du malade vers un centre chirurgical s'impose afin que le chirurgien, sous couvert d'une réanimation active (oxygénothérapie, transfusions sanguines), puisse opérer et interrompre le saignement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anémie anévrisme cerveau - Anatomie de l'encéphale cerveau - Maladies de l'encéphale cirrhose du foie coagulation collapsus embolisation épistaxis érythroblaste garrot [1] hématome hémophilie hémostase hémothorax hypotension artérielle ligature méléna menstruation oxygénothérapie plaie purpura rectorragie sang - La composition du sang - Hémorragie et coagulation secourisme. »

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