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Henri ou Henry.

Publié le 31/10/2013

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Henri ou Henry. nom de divers souverains. ALLEMAGNE et EMPIRE GERMANIQUE. Henri Ier l'Oiseleur, vers 876-936, roi de Germanie de 919 à 936. Successeur de Conrad Ier , il fut le fondateur de la dynastie saxonne des rois de Germanie. Il annexa la Lorraine et mena la lutte contre les Slaves, les Bohémiens et les Hongrois. Il légua à son fils Otton le Grand une Germanie déjà réorganisée. Henri II le Saint ou le Boiteux, 973-1024, né à Abbach (Bavière), duc de Bavière en 995, roi de Germanie en 1002 et empereur du Saint-Empire romain germanique de 1014 à 1024. Successeur de son cousin Otton III, il rétablit l'autorité impériale en Italie, mais ne parvint pas à soumettre la Pologne. Très pieux, il fut canonisé au XIIe siècle. Henri III le Noir, 1017-1056, roi de Germanie à partir de 1039 et empereur de 1046 à 1056. Luttant sans cesse contre les grands féodaux, imposant l'ordre allemand en Italie où il déposa trois papes, dont Grégoire VI, et en nomma quatre, il disposa de beaucoup de pouvoir, mais vit son autorité contestée vers la fin de sa vie. Henri IV le Grand, vers 1050-1106, né à Goslar, roi de Germanie à partir de 1056 et empereur du Saint Empire romain germanique de 1084 à 1105, fils d'Henri III. Pendant tout son règne, Henri IV dut faire face à des révoltes violentes de ses féodaux. En 1075, il entra en conflit avec le pape Grégoire VII, à propos de la « querelle des Investitures «, et fut excommunié l'année suivante. Il entreprit son célèbre voyage d'expiation à Canossa en 1077 et son excommunication fut levée. Mais il ne renonça pas à lutter contre le pape, qu'il parvint à chasser en 1080. Les successeurs de Grégoire VII soulevèrent contre lui son fils Henri (le futur Henri V), qui le força à abdiquer. Henri V le Jeune, 1081-1125, né à Goslar, devenu roi en 1106 et empereur en 1111, fils d'Henri IV. Il poursuivit à l'égard des papes la politique de son père, avec plus de violence encore, et fut excommunié. Abandonné par une partie de sa noblesse, il dut se résoudre au compromis que représentait le concordat de Worms (1122). Henri VI le Cruel ou le Sévère, 1165-1197, né à Nimègue, empereur de 1190 à 1197, fils de Frédéric Ier Barberousse. Il enleva la Sicile à Tancrède et son fils Guillaume III et retint Richard Coeur de Lion prisonnier en Allemagne. Il rêvait d'édifier un empire héréditaire qui prît la relève, en Méditerranée, de Byzance et voulait se libérer du couronnement impérial par le pape, dans la lignée de la lutte qu'avait menée son père Frédéric Barberousse. Henri VII, vers 1269-1313, né peut-être à Valenciennes, comte de Luxembourg, empereur de 1308 à 1313. Il réunit en 1310 la Bohême à l'Empire. ANGLETERRE. Henry Ier Beauclerc, 1069-1135, né à Selby (Yorkshire), roi d'Angleterre de 1100 à 1135, quatrième fils de Guillaume le Conquérant. Il s'empara de la couronne en l'absence de son frère Robert Courteheuse parti à la croisade et, après l'avoir vaincu à Tinchebray (1106), le retint prisonnier sa vie durant. Il conquit la Normandie et entreprit une importante oeuvre législative. Henry II, 1133-1189, né au Mans, roi d'Angleterre de 1154 à 1189, fils de Mathilde et de Geoffroy V Plantagenêt, petit-fils par sa mère d'Henry Ier , il étendit son royaume tant par des héritages et par son mariage avec Aliénor d'Aquitaine (tout l'ouest de la France) que par des conquêtes (Écosse, pays de Galles, Irlande) et il renforça l'autorité royale sur ses vassaux. Il organisa la justice (création du jury), l'administration et les finances. Quand il essaya de diminuer l'autorité des tribunaux ecclésiastiques (constitutions de Clarendon, 1164), il entra en conflit avec l'archevêque de Canterbury, Thomas Becket, qui fut assassiné devant le maître-autel de sa cathédrale en 1170 ; Henry II dut, pour se réconcilier avec la papauté, s'humilier devant les restes de son adversaire canonisé. Les dernières années d'Henry II furent occupées par la lutte qu'il dut mener contre ses fils (Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre), encouragés à la fois par Aliénor d'Aquitaine et par Louis VII. Henry III, 1207-1272, né à Winchester, roi d'Angleterre de 1216 à 1272. Il suscita par ses réformes financières de nombreuses révoltes de barons et dut accepter les « provisions d'Oxford « (1258), ensemble de réformes politiques limitant son pouvoir. Il signa avec Louis IX le traité de Paris par lequel il renonçait à la Normandie (1259), puis soutint une lutte difficile contre la petite noblesse conduite par Simon de Montfort (1264-1265) qui, après avoir un temps triomphé, fut tué en 1265. Henry IV, 1367-1413, né à Bolingbroke (Lincolnshire), roi d'Angleterre de 1399 à 1413. Banni d'Angleterre par Richard II, son cousin, il parvint l'année suivante à envahir l'île et à le détrôner. Il fut le fondateur de la dynastie de Lancastre. Henry V, 1387-1422, né à Monmouth, roi d'Angleterre de 1413 à 1422, fils d'Henry IV, à qui il s'opposa de bonne heure. Henry V, profitant de la querelle en France des Armagnacs et des Bourguignons, reprit la guerre de Cent Ans et écrasa l'armée française à Azincourt en 1415. Il fut reconnu par le traité de Troyes en 1420 comme l'héritier du trône de France au préjudice du dauphin Charles, le futur Charles VII, et, la même année, épousa Catherine, princesse de France. À beaucoup d'égards, Henry V représentait l'idéal de la chevalerie du Moyen Âge. Sa mort prématurée marqua un tournant dans la guerre de Cent Ans. Henry VI, 1421-1471, né à Windsor, roi d'Angleterre de 1422 à 1461 et en 1470 et 1471, fils d'Henry V. Il fut également proclamé roi de France à la mort de Charles VI en 1422 et sacré à Notre-Dame de Paris en 1431, mais, après l'intervention de Jeanne d'Arc, l'Angleterre perdit toutes ses possessions françaises, à l'exception de Calais. Pendant les années qui précédèrent la majorité d'Henry VI, les grandes familles s'étaient opposées les unes aux autres pour s'emparer du pouvoir et, en 1455, éclata la guerre des DeuxRoses. Henry VI, qui était devenu fou, fut déposé par Édouard IV d'York et se réfugia en Hollande. Après avoir repris la couronne en 1470, il fut emprisonné par Édouard IV à la Tour de Londres et probablement assassiné. Henry VII, 1457-1509, né au château de Pembroke, roi d'Angleterre de 1485 à 1509, premier roi de la maison des Tudors. Chef de la maison de Lancastre par sa mère, il battit Richard III à Bosworth en 1485 et mit fin à la guerre des Deux-Roses. Il restaura l'autorité royale en épousant l'héritière du parti adverse, Élisabeth d'York. Il consolida la conquête de l'Irlande et conclut la paix avec l'Écosse en 1499. Henry VIII, 1491-1547, né à Greenwich, roi d'Angleterre de 1509 à 1547. Énergie, intelligence, culture et goût pour l'art, caractère capricieux enclin au despotisme font de lui le type même du prince de la Renaissance. Son règne fut marqué par la prospérité économique et les débuts de la puissance maritime anglaise. Le pays de Galles fut rattaché à l'Angleterre en 1535 ; les tentatives d'annexion de l'Écosse échouèrent. Mais c'est surtout par sa politique religieuse, en partie dictée par des motifs d'ordre personnel, qu'Henry VIII engagea l'avenir de son pays. En 1531, il rompit avec le pape, qui lui refusait l'annulation de son mariage avec Catherine d'Aragon, sa première femme. Il se déclara alors « unique et suprême chef de l'Église d'Angleterre « (acte de Suprématie, 1534). Les ordres religieux furent dissous et la spoliation des monastères enrichit la couronne et la noblesse. La brutalité avec laquelle fut conduite cette politique provoqua des remous. Le roi les réprima ; mais, inquiet des progrès du protestantisme en Europe, il se montra ensuite plus modéré et se rapprocha du catholicisme. Henry VIII eut successivement six épouses : Catherine d'Aragon, Anne Boleyn, Jane Seymour, Anne de Clèves, Catherine Howard et Catherine Parr. Il fit périr sur l'échafaud Anne Boleyn et Catherine Howard, accusées d'infidélité. De Catherine d'Aragon, il eut une fille, Marie Ire Tudor ; d'Anne Boleyn, Élisabeth Ire ; de Jane Seymour, Édouard VI. CASTILLE. Henry Ier. vers 1207-1217, roi de Castille de 1214 à 1217. Son court règne fut le théâtre de la lutte pour la régence entre sa soeur Bérangère et les nobles. Henri II le Magnifique, 1333-1379, né à Séville, comte de Trastamare, roi de Castille et de León de 1369 à 1379. Il dut à l'appui de Charles V de France et de Du Guesclin de reprendre un trône disputé à son frère Pierre Ier le Cruel. Henri III l'Infirme, 1379-1406, né à Burgos, roi de Castille et de León de 1390 à 1406. Il mena une politique expansionniste et prépara l'avènement de la dynastie castillane en Aragon. Henry IV l'Impuissant. 1425-1474, né à Valladolid, roi de Castille et de León de 1454 à 1474. Sur la pression des Grands qui contestaient la légitimité de sa fille, il désigna sa soeur Isabelle, épouse de Ferdinand d'Aragon, comme héritière du trône, préparant ainsi l'union de la Castille et de l'Aragon. FRANCE. Henri Ier. vers 1008-1060, fils de Robert le Pieux, roi de France de 1031 à 1060. Son règne fut marqué par les soulèvements féodaux (maisons de Blois et de Normandie notamment) et il dut céder à son frère Robert le duché de Bourgogne en 1032. Sous son règne, l'Église promulgua la « trêve de Dieu « en vue de limiter les guerres féodales (1041). Henri II, 1519-1559, né à Saint-Germain-en-Laye, roi de France de 1547 à 1559 ; fils de François Ier , il épousa Catherine de Médicis. Sous l'influence de sa maîtresse, Diane de Poitiers, du connétable de Montmorency et de la famille des Guise, Henri II persécuta les protestants français, les huguenots, alors qu'il soutenait les protestants d'Allemagne afin d'affaiblir les Habsbourg, ce qui lui valut d'acquérir en 1552 les évêchés de Metz, Toul et Verdun. Il contribua à renforcer l'absolutisme royal, structura l'administration et organisa le gouvernement. Il fut mortellement blessé dans un tournoi. Ses fils François, Charles et Henri devinrent tour à tour rois de France, sous les noms de François II, Charles IX et Henri III. Henri III, 1551-1589, né à Fontainebleau, dernier roi de France de la famille des Valois. Troisième fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, Henri III était roi élu de Pologne depuis un an lorsqu'il apprit la mort de son frère Charles IX, décédé le 30 mai 1574 sans postérité. Il quitta Cracovie pendant la nuit, emportant les diamants de la couronne, faisant couper les ponts derrière lui, et regagna la France par Vienne, Venise, la Lombardie, Lyon où il s'attarda à des fêtes pendant deux mois. Il fut sacré à Reims le 13 février 1575 et épousa Louise de Lorraine. Il tenta une politique de conciliation : la paix de Monsieur, suivie de l'édit de Beaulieu (1576), accordait aux protestants l'admissibilité aux emplois publics, la liberté du culte public, excepté à Paris, des chambres mi-parties dans les parlements et huit places de sûreté. Aussitôt les catholiques créèrent la Sainte Ligue dont le chef fut Henri de Guise, dit le Balafré, qui aspirait à la couronne de France. Henri III dut alors reprendre la lutte contre les protestants. La guerre civile devint plus âpre, à partir de 1584, à la mort du duc d'Alençon, quatrième et dernier fils d'Henri II. En effet, cette mort faisait du huguenot Henri de Navarre l'héritier présomptif de la couronne. La dernière des guerres de Religion, qui débuta alors, fut appelée guerre des Trois Henri parce qu'elle avait pour chefs Henri III et Henri de Navarre, alliés contre Henri de Guise. Lors de la journée des Barricades, en 1588, malgré l'interdiction du roi, Henri de Guise vint à Paris, qui lui fit un accueil enthousiaste. Henri III dut fuir Paris et se réfugier à Chartres. Il convoqua les états généraux à Blois, fit assassiner Henri de Guise et son frère le cardinal de Lorraine (23 et 24 décembre 1588), puis, avec Henri de Navarre, vint mettre le siège devant Paris ; mais la veille du jour fixé pour l'assaut, il fut poignardé par un moine ligueur, Jacques Clément. Henri III fut longtemps représenté comme un roi frivole, préférant la compagnie de ses « mignons « au gouvernement de la France. C'était en fait un souverain conscient des problèmes du pays, désireux de rendre sa grandeur à la monarchie et qui tenta de sauvegarder l'unité du royaume à l'époque difficile des guerres de Religion. Il entreprit aussi une oeuvre importante de législation, rassemblée par Brisson dans le code Henri III (1587). Henri IV, 1553-1610, né à Pau, roi de France de 1589 à 1610, fils d'Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret, reine de Navarre. En 1572, à la mort de sa mère, il devient roi de Navarre, puis, à la mort d'Henri III, roi de France sous le nom d'Henri IV. Avec son accession au trône, la dynastie des Bourbons, issue du sixième fils de Saint Louis, remplaça celle des Valois. Élevé dans la religion réformée, il fut un des chefs de l'armée calviniste. La paix de Saint-Germain de 1570 décida, comme gage de réconciliation entre catholiques et protestants, qu'il épouserait la soeur du roi Charles IX, Marguerite de Valois ; le mariage eut lieu le 18 août 1572. Cependant, le 24 août, il n'échappa au massacre de la Saint-Barthélemy qu'en abjurant la religion réformée. Mais, un peu plus tard, il s'enfuit de la cour, rétracta son abjuration et reprit le commandement de l'armée calviniste. Devenu roi, il dut conquérir son royaume, car la Sainte Ligue avait, après l'assassinat d'Henri III, fait proclamer roi le cardinal de Bourbon (qui prit le nom de Charles X) et avait fait appel à Philippe II, roi d'Espagne, pour l'aider dans sa lutte contre Henri IV. Celui-ci abandonna le siège de Paris, entrepris de concert avec l'armée royale, se retira en Normandie, infligea à la Ligue les défaites d'Arques, près de Dieppe (21 septembre 1589), et d'Ivry, en Normandie (14 mars 1590), puis vint à nouveau assiéger Paris ; mais l'arrivée d'une armée espagnole venue des Pays-Bas le détermina à lever le siège une nouvelle fois. C'est alors que, pour mettre fin à la guerre qui se prolongeait sans résultats décisifs et plongeait le pays dans la misère, ainsi que pour déjouer les intrigues de Philippe II d'Espagne, qui voulait faire attribuer la couronne de France à sa fille Isabelle, Henri IV se convertit au catholicisme, le 25 juillet 1593, et se fit sacrer roi à Chartres. Sa conversion détacha de la Ligue plusieurs grands seigneurs ; Paris lui ouvrit ses portes ; par des négociations, des promesses, de l'argent, il obtint le ralliement des autres chefs de la Ligue et, le 13 avril 1598, promulgua l'édit de Nantes qui mit fin aux guerres de Religion en autorisant le protestantisme. Dans le même temps, il battait les Espagnols à Fontaine-Française, au nord de Dijon, leur reprenait Amiens et les obligeait à signer la paix de Vervins (2 mai 1598). Henri IV s'employa alors à restaurer l'autorité royale fortement ébranlée et à réparer les ruines accumulées au cours des trente années de guerre civile. Usant de fermeté et de bienveillance, il imposa peu à peu sa volonté et prépara les voies à l'absolutisme royal. Grâce à l'action de son ministre Sully, les finances furent assainies, les routes, remises en état, le canal de Briare, creusé, l'armée, réorganisée, l'intendance militaire, créée. Sur les conseils d'Olivier de Serres, l'agriculture se modernisa et prit un grand essor. Sous la direction de Laffemas, des industries nouvelles furent lancées (soieries) et le commerce se développa. L'essai de colonisation tenté par Jacques Cartier au Canada fut repris : Samuel Champlain explora le cours du Saint-Laurent et jeta les fondations de la ville de Québec (1608). À l'extérieur, Henri IV obligea le duc de Savoie à lui céder la Bresse, le Bugey, le Valromey et le pays de Gex ; fidèle à la politique d'affaiblissement des Habsbourg, il soutint la cause de l'indépendance des Provinces-Unies et amena l'Espagne à consentir une trêve de douze ans ; en Allemagne, il intervint dans le règlement de la succession des duchés de Clèves et de Juliers et se préparait, semble-t-il, à la guerre contre les Habsbourg lorsqu'il fut assassiné, à Paris, rue de la Ferronnerie, le 14 mai 1610, par un fanatique, Ravaillac. Il laissait pour successeur un fils de 9 ans, né de son second mariage avec Marie de Médicis et qui devait régner sous le nom de Louis XIII. Henri V, 1820-1883, né à Paris, prétendant au trône de France, fils posthume du duc de Berry ; duc de Bordeaux, comte de Chambord, il prit, en 1843, le nom d'Henri V. Prétendant des légitimistes, il fit échouer la restauration monarchique au début de la IIIe République par sa méconnaissance du pays et son intransigeance sur le problème du drapeau blanc (1873-1875). Il est le dernier représentant de la branche aînée des Bourbons.

« Guillaume le Conquérant.

Il s'empara de la couronne en l'absence de son frère Robert Courteheuse parti à la croisade et, après l'avoir vaincu à Tinchebray (1106), le retint prisonnier sa vie durant.

Il conquit la Normandie et entreprit une importante œuvre législative. Henry II, 1133-1189, né au Mans, roi d'Angleterre de 1154 à 1189, fils de Mathilde et de Geoffroy V Plantagenêt, petit-fils par sa mère d'Henry I er, il étendit son royaume tant par des héritages et par son mariage avec Aliénor d'Aquitaine (tout l'ouest de la France) que par des conquêtes (Écosse, pays de Galles, Irlande) et il renforça l'autorité royale sur ses vassaux.

Il organisa la justice (création du jury), l'administration et les finances. Quand il essaya de diminuer l'autorité des tribunaux ecclésiastiques (constitutions de Clarendon, 1164), il entra en conflit avec l'archevêque de Canterbury, Thomas Becket, qui fut assassiné devant le maître-autel de sa cathédrale en 1170 ; Henry II dut, pour se réconcilier avec la papauté, s'humilier devant les restes de son adversaire canonisé.

Les dernières années d'Henry II furent occupées par la lutte qu'il dut mener contre ses fils (Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre), encouragés à la fois par Aliénor d'Aquitaine et par Louis VII. Henry III, 1207-1272, né à Winchester, roi d'Angleterre de 1216 à 1272.

Il suscita par ses réformes financières de nombreuses révoltes de barons et dut accepter les « provisions d'Oxford » (1258), ensemble de réformes politiques limitant son pouvoir.

Il signa avec Louis IX le traité de Paris par lequel il renonçait à la Normandie (1259), puis soutint une lutte difficile contre la petite noblesse conduite par Simon de Montfort (1264-1265) qui, après avoir un temps triomphé, fut tué en 1265. Henry IV, 1367-1413, né à Bolingbroke (Lincolnshire), roi d'Angleterre de 1399 à 1413.

Banni d'Angleterre par Richard II, son cousin, il parvint l'année suivante à envahir l'île et à le détrôner.

Il fut le fondateur de la dynastie de Lancastre. Henry V, 1387-1422, né à Monmouth, roi d'Angleterre de 1413 à 1422, fils d'Henry IV, à qui il s'opposa de bonne heure.

Henry V, profitant de la querelle en France des Armagnacs et des Bourguignons, reprit la guerre de Cent Ans et écrasa l'armée française à Azincourt en 1415.

Il fut reconnu par le traité de Troyes en 1420 comme l'héritier du trône de France au préjudice du dauphin Charles, le futur Charles VII, et, la même année, épousa Catherine, princesse de France.

À beaucoup d'égards, Henry V représentait l'idéal de la chevalerie du Moyen Âge.

Sa mort prématurée marqua un tournant dans la guerre de Cent Ans. Henry VI, 1421-1471, né à Windsor, roi d'Angleterre de 1422 à 1461 et en 1470 et 1471, fils d'Henry V.

Il fut également proclamé roi de France à la mort de Charles VI en 1422 et sacré à Notre-Dame de Paris en 1431, mais, après l'intervention de Jeanne d'Arc, l'Angleterre perdit toutes ses possessions françaises, à l'exception de Calais.

Pendant les années qui précédèrent la majorité d'Henry VI, les grandes familles s'étaient opposées les unes aux autres pour s'emparer du pouvoir et, en 1455, éclata la guerre des Deux- Roses.

Henry VI, qui était devenu fou, fut déposé par Édouard IV d'York et se réfugia en Hollande.

Après avoir repris la couronne en 1470, il fut emprisonné par Édouard IV à la Tour de Londres et probablement assassiné. Henry VII, 1457-1509, né au château de Pembroke, roi d'Angleterre de 1485 à 1509, premier roi de la maison des Tudors.

Chef de la maison de Lancastre par sa mère, il battit Richard III. »

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