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Hippocrate.

Publié le 31/10/2013

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hippocrate
Hippocrate. en grec Hippokratês. vers 460-377 avant J.-C., né dans l'île de Cos, médecin grec. Sa vie et son oeuvre sont assez mal connues, mais il est considéré comme le « père de la médecine « fondée sur l'observation clinique. Hippocrate a mis au point une méthode d'examen qui reste actuelle 2 500 ans plus tard : le médecin commence par un interrogatoire précis, puis, par l'examen clinique (observation, palpation), il recherche la cause de la maladie. Hippocrate a également donné les premières règles de déontologie médicale, résumées dans le texte qu'on appelle toujours « serment d'Hippocrate «. Le serment d'Hippocrate. Le serment que prêtent, aujourd'hui encore, les médecins français avant de pratiquer leur art s'inspire du « serment d'Hippocrate «, dont voici le texte : « Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygié et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants : je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins, je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par un engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s'en occupent. Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Qui que je voie ou entende dans la société pendant l'exercice ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais parmi les hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! « Le serment a bien sûr été revu. Ainsi, les invocations aux dieux et déesses de l'Olympe ont disparu, de même que certains passages comme celui relatif à l'avortement. Mais d'autres principes édictés par Hippocrate, notamment le secret médical, n'ont pas été remis en cause et sont toujours valables aujourd'hui. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asclépiade déontologie médecine pharmacie plantes - Les plantes cultivées - Les plantes médicinales

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