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Île-de-France.

Publié le 01/11/2013

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Île-de-France. Région administrative française comprenant huit départements à la répartition concentrique : Paris, ceux de la « petite couronne « (Hauts-de-Seine, SeineSaint-Denis, Val-de-Marne) et ceux de la « grande couronne « (Essonne, Seine-et-Marne, Val-d'Oise, Yvelines). Ne représentant que 2,2 % du territoire métropolitain français, elle concentre, dans 1 281 communes, 19 % de la population, soit près d'un Français sur cinq. Le cadre physique et humain. Située au centre du Bassin parisien, la Région n'a pas de limites physiques nettes. L'essentiel de son territoire est composé de plateaux sédimentaires, la Beauce, la Brie, le Vexin, qui, stricto sensu, s'étendent au-delà de la Région. Les cours d'eau convergent vers la cuvette parisienne, mais les bassins hydrographiques de la Seine, de la Marne, de l'Oise ou de l'Yonne ne coïncident pas avec l'Île-de-France. La structure spatiale et les limites régionales résultent avant tout de son histoire, marquée par deux particularités : le lien étroit entre l'Île-de-France et le gouvernement du pays, le poids considérable de Paris et son agglomération. On attribue traditionnellement au chroniqueur Froissart la première utilisation du terme Île-de-France, vers 1387, pour désigner les régions entre Loire et Oise que la monarchie capétienne avait rassemblées à partir du Xe siècle (987). Plus officiellement, François Ier créa en 1519 un gouvernement de l'Île-de-France, dont la configuration était assez éloignée de celle de l'actuelle Région. Le terme disparut en 1790 avec la création par la Constituante des départements de Seine, Seine-et-Oise, Seine-etMarne. Le destin territorial de ces derniers resta suffisamment commun pour donner naissance en 1964 à la Région parisienne. En 1967, sept des départements actuels furent créés à partir de la Seine et de la Seine-et-Oise (la Seine-et-Marne restant inchangée), et, en 1976, la Région prit le nom d'Île-de-France. Le sentiment d'appartenance régionale progresse depuis chez ses habitants, les Franciliens. La population francilienne a été constituée par des vagues ininterrompues de migrations depuis la province vers Paris et sa banlieue, et par un accroissement naturel plus favorable que celui d'autres régions françaises. À une période de forte croissance (1962-1982) a succédé le freinage (mais non l'arrêt) de la progression démographique, accompagnée de redistributions internes : diminution du nombre des habitants à Paris où la population vieillit et où le nombre des personnes vivant seules se multiplie, faible augmentation du nombre d'habitants dans la « petite couronne «, fort peuplement de la « grande couronne «. Une caractéristique supplémentaire est le taux élevé des étrangers (13 % de la population régionale, presque le tiers du total national). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Seine-et-Marne (77) - la confluence de la Seine et de l'Yonne, à Montereau, page 4720, volume 9 La vie économique. L'Île-de-France est la première région économique française (4,8 millions d'emplois ; près de 27 % de la valeur ajoutée industrielle nationale). Elle le doit en grande partie à la domination économique et politique de Paris sur la France, résultat de siècles de centralisme. Les activités régionales y sont très diversifiées. L'Île-de-France est une grande région agricole avec des cultures maraîchères et fruitières, et, sur les plateaux limoneux, une riche agriculture céréalière pratiquée dans de grandes exploitations modernes. Elle demeure la première région industrielle avec un large éventail de productions, une prédominance des industries de biens d'équipement (automobile, électronique, chimie fine...) et une tendance affirmée au renforcement des branches à haute technologie. Elle est surtout un foyer tertiaire de premier ordre avec des services multiformes : commerce, tourisme, congrès, transports, services aux entreprises, administrations locales et centrales, culture et communication, services financiers, services gouvernementaux, sièges d'institutions internationales, concentration des sièges sociaux des entreprises, l'ensemble donnant lieu à la prolifération d'immeubles de bureaux. Les transformations économiques de ces dernières années sont marquées par un recul de l'agriculture sous la poussée urbaine, par le desserrement industriel vers la banlieue, par la désindustrialisation régionale et, simultanément, par la montée du secteur tertiaire, seul créateur d'emplois. Les trois quarts de la population active francilienne travaillent désormais dans les activités de service, localisées massivement à Paris et dans la banlieue ouest (par exemple, la Défense) et comprenant une part croissante d'emplois féminins. Les conséquences sociales (et politiques) d'une telle évolution sont manifestes : déclin du monde ouvrier, en particulier à Paris, forte poussée des effectifs des cadres supérieurs, surtout dans la banlieue ouest, diffusion généralisée des classes moyennes pour lesquelles se pose un problème de logement rendu plus grave dans le cas des citoyens les plus démunis. Les évolutions en cours accentuent les déséquilibres régionaux entre Paris et sa banlieue, entre l'Est et l'Ouest parisiens. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Ile-de-France - le Marché d'intérêt national de Rungis, page 2441, volume 5 La vie culturelle. Le rôle culturel éminent, national et international de Paris et de sa région n'est plus à démontrer. Avec ses universités et ses grandes écoles (plus de 30 % des étudiants français, mais 42 % des étudiants étrangers), ses bureaux d'études (plus de 50 % de la recherche publique, le pôle scientifique de Massy-Saclay), le prestige de la Sorbonne et de l'Institut, l'Île-de-France est à la source de la création scientifique. Première ville de congrès au monde, capitale très touristique, Paris concentre les activités culturelles traditionnelles (musées, théâtres, galeries, expositions) et les réalisations de prestige comme le Centre Georges-Pompidou, l'Opéra-Bastille, le Grand Louvre, la Cité des sciences et de l'industrie, le musée d'Orsay, le Palais omnisports de Bercy, l'Institut du monde arabe, la Grande Arche de la Défense, la Bibliothèque nationale de France. La banlieue semble être réduite au rôle d'espaces de loisirs (espaces verts, bases nautiques, Disneyland Paris à Marne-laVallée, Stade de France à Saint-Denis), mais on ne saurait oublier la fréquentation des nombreux sites touristiques, dont Versailles, et la multiplication d'initiatives locales comme le montre l'existence hors de Paris de deux maisons de la culture, de cinq centres dramatiques nationaux et de huit centres d'action culturelle. L'aménagement de l'Île-de-France. La vie quotidienne des Franciliens est de plus en plus difficile. Aux problèmes d'emploi s'ajoutent ceux du manque de logements et de la cherté des loyers, du transport et de la circulation (19 millions de déplacements quotidiens), de la saturation des équipements (assainissement, sécurité). Le malaise et parfois la révolte des banlieues en sont la triste manifestation. La Région est au bord de l'asphyxie. Tous les projets d'aménagement sont dominés par l'importance de l'aire centrale (Paris et la première couronne) et par la faiblesse des pôles urbains périphériques susceptibles d'équilibrer la croissance régionale. Le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) de 1965 avait choisi de traiter ce problème par la création de cinq villes nouvelles (Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée, Melun-Sénart, Saint-Quentin-en-Yvelines), par la mise en place du Réseau express régional (RER) et la construction d'autoroutes. La question se repose aujourd'hui, et un nouveau SDAU a été publié en 1994 (SDAURIF), visant à améliorer les conditions de vie d'une population qui atteindra le chiffre de 12 millions en 2015, à repenser le système de transports (achèvement de rocades autoroutières, renforcement des aéroports et des lignes ferroviaires), à délocaliser des activités avec création d'emplois et de logements, à agir sur le marché foncier, à construire de nouvelles universités, et à préserver l'environnement. Sans dévitaliser la capitale au moment où s'intensifie la concurrence européenne, des « centres d'excellence « (Paris, Roissy, Marne-la-Vallée, Saclay-MassyOrly, la Défense) doivent être fortifiés. Tâche gigantesque, onéreuse et rendue encore plus difficile par l'atomisation des institutions responsables (État, Région, départements, communes). L'installation en province de plusieurs organismes publics est le signe d'une volonté nouvelle pour l'aménagement de la Région Île-de-France. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Seine-Saint-Denis (93) - vue de Saint-Denis, avec la tour Pleyel, page 4722, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bercy Capétiens Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou (CNAC Georges-Pompidou) Défense (la) Essonne (91) EuroDisney France - Géographie France - Géographie - L'organisation de l'espace - La prééminence parisienne François - FRANCE - François Ier Hauts-de-Seine (92) Île-de-France Institut de France Louvre Opéra de Paris Orsay (musée d') Paris - Géographie - Les fonctions économiques Paris - Histoire - Le statut de Paris Paris - Introduction parisien (Bassin) RER (Réseau express régional) SDAU (schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme) Seine-et-Marne (77) Seine-Saint-Denis (93) Sorbonne Val-d'Oise (95) Val-de-Marne (94) Yvelines (78) Les médias Île-de-France - tableau en bref France - carte des départements et des Régions

« de ces dernières années sont marquées par un recul de l'agriculture sous la poussée urbaine, par le desserrement industriel vers la banlieue, par la désindustrialisation régionale et, simultanément, par la montée du secteur tertiaire, seul créateur d'emplois.

Les trois quarts de la population active francilienne travaillent désormais dans les activités de service, localisées massivement à Paris et dans la banlieue ouest (par exemple, la Défense) et comprenant une part croissante d'emplois féminins.

Les conséquences sociales (et politiques) d'une telle évolution sont manifestes : déclin du monde ouvrier, en particulier à Paris, forte poussée des effectifs des cadres supérieurs, surtout dans la banlieue ouest, diffusion généralisée des classes moyennes pour lesquelles se pose un problème de logement rendu plus grave dans le cas des citoyens les plus démunis.

Les évolutions en cours accentuent les déséquilibres régionaux entre Paris et sa banlieue, entre l'Est et l'Ouest parisiens. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Ile-de-France - le Marché d'intérêt national de Rungis, page 2441, volume 5 La vie culturelle. Le rôle culturel éminent, national et international de Paris et de sa région n'est plus à démontrer.

Avec ses universités et ses grandes écoles (plus de 30 % des étudiants français, mais 42 % des étudiants étrangers), ses bureaux d'études (plus de 50 % de la recherche publique, le pôle scientifique de Massy-Saclay), le prestige de la Sorbonne et de l'Institut, l'Île-de-France est à la source de la création scientifique.

Première ville de congrès au monde, capitale très touristique, Paris concentre les activités culturelles traditionnelles (musées, théâtres, galeries, expositions) et les réalisations de prestige comme le Centre Georges-Pompidou, l'Opéra-Bastille, le Grand Louvre, la Cité des sciences et de l'industrie, le musée d'Orsay, le Palais omnisports de Bercy, l'Institut du monde arabe, la Grande Arche de la Défense, la Bibliothèque nationale de France.

La banlieue semble être réduite au rôle d'espaces de loisirs (espaces verts, bases nautiques, Disneyland Paris à Marne-la- Vallée, Stade de France à Saint-Denis), mais on ne saurait oublier la fréquentation des nombreux sites touristiques, dont Versailles, et la multiplication d'initiatives locales comme le montre l'existence hors de Paris de deux maisons de la culture, de cinq centres dramatiques nationaux et de huit centres d'action culturelle. L'aménagement de l'Île-de-France. La vie quotidienne des Franciliens est de plus en plus difficile.

Aux problèmes d'emploi s'ajoutent ceux du manque de logements et de la cherté des loyers, du transport et de la circulation (19 millions de déplacements quotidiens), de la saturation des équipements (assainissement, sécurité).

Le malaise et parfois la révolte des banlieues en sont la triste manifestation.

La Région est au bord de l'asphyxie.

Tous les projets d'aménagement sont dominés par l'importance de l'aire centrale (Paris et la première couronne) et par la faiblesse des pôles urbains périphériques susceptibles d'équilibrer la croissance régionale.

Le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) de 1965 avait choisi de traiter ce problème par la création de cinq villes nouvelles (Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée, Melun-Sénart, Saint-Quentin-en-Yvelines), par la mise en place du Réseau express régional (RER) et la construction d'autoroutes.

La question se repose aujourd'hui, et un nouveau SDAU a été publié en 1994 (SDAURIF), visant à améliorer les conditions de vie d'une population qui atteindra le chiffre de 12 millions en 2015, à repenser le système de transports (achèvement de rocades autoroutières, renforcement des aéroports et des lignes ferroviaires), à délocaliser des activités avec création d'emplois et de logements, à agir sur le marché foncier, à construire de nouvelles universités, et à préserver l'environnement.

Sans dévitaliser la capitale au moment où s'intensifie la concurrence européenne, des « centres d'excellence » (Paris, Roissy, Marne-la-Vallée, Saclay-Massy- Orly, la Défense) doivent être fortifiés.

Tâche gigantesque, onéreuse et rendue encore plus difficile par l'atomisation des institutions responsables (État, Région, départements, communes).

L'installation en province de plusieurs organismes publics est le signe d'une. »

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