Ille-et-Vilaine (35).

Ille-et-Vilaine (35). département de la Région Bretagne. La confluence à Rennes de l'Ille et de la Vilaine explique la dénomination retenue. Ce département, où l'activité agricole est encore importante (près de 9 % des actifs), est également marqué par l'agglomération de Rennes, qui absorbe 30 % de la population. Le cadre physique. L'essentiel du département s'étend sur le bassin de Rennes, région affaissée depuis l'époque tertiaire et envahie alors par la mer. Ces dépôts sédimentaires donnent un sol fertile. Au nord et au sud, les collines, qui ne dépassent pas 140 m, sont couvertes par le bocage, plus ou moins aéré. La côte septentrionale est contrastée : basse et vaseuse à l'est, près de la baie du Mont-Saint-Michel, elle devient rocheuse à l'ouest, où alternent plages et falaises abruptes de la Côte d'Émeraude. La pointe du Grouin fait face à la Normandie, tandis que la côte s'échancre profondément par l'estuaire de la Rance. Population et vie économique. Les céréales et les primeurs (pomme de terre) bénéficient de bonnes terres et d'un ensoleillement convenable. Les cultures fourragères intensives sous-tendent un élevage très actif (bovins pour le lait et la viande, ateliers porcins) typique du système agricole breton. Ces productions fortement développées depuis les années soixante fournissent les produits de base à une puissante industrie agroalimentaire : cidreries et jus de pomme, minoteries, laiteries industrielles privées (Bridel) ou coopératives (Coliv) et abattoirs (Vitré). Il existait une tradition industrielle sur les marges orientales ; le minerai de fer est toujours exploité, mais le textile et l'industrie de la chaussure sont en déclin. Le renouveau est venu de la décentralisation d'industries parisiennes dans l'agglomération rennaise avec les automobiles Citroën et l'électronique. Hormis l'agriculture et l'agroalimentaire, l'essentiel de l'activité économique s'organise autour de Rennes, qui a renforcé son emprise de capitale bretonne. Celle-ci s'appuie à présent sur son université et ses laboratoires de recherche, tandis que la technopole de Rennes-Atalante est la plus avancée de la façade atlantique. Le bassin de Rennes est à présent bien relié à Paris par l'autoroute qui se poursuit en Bretagne nord par la voie rapide, tandis que le TGV met cette ville à deux heures de Paris en attendant la construction d'une nouvelle ligne. Si les relations ferroviaires avec Nantes restent vétustes, la voie rapide, amorce de la route des estuaires, a été achevée en 1994. La grande pêche fut autrefois active (Saint-Malo), mais elle connaît de sérieuses difficultés, alors que l'ostréiculture se maintient à Cancale. Les ressources principales du littoral sont aujourd'hui constituées par le tourisme, dynamisé par l'activité du port de Saint-Malo (un million de voyageurs par an) et par celle des stations balnéaires (Dinard, Paramé...), fréquentées par de nombreux Britanniques. La Côte d'Émeraude est aussi devenue une région de tourisme vert, tandis que l'arrière-pays est un lieu de villégiature apprécié par les étrangers. Les petites villes accueillent des entreprises d'origine parfois lointaine (groupe japonais à Tinténiac). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Rennes, page 4309, volume 8 château - le château féodal de Vitré (XIVe-XVe siècle), page 1014, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bretagne Brocéliande Combourg Côte d'Émeraude Fougères Paimpont (forêt de) Rance Redon Rennes Saint-Malo Vilaine Vitré Les médias Ille-et-Vilaine (35) - tableau en bref Ille-et-Vilaine (35) - carte physique France - carte des départements et des Régions Les livres Ille-et-Vilaine (35) - le château de Fougères, page 2444, volume 5 Saint-Malo, page 4581, volume 8