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Indes (Compagnie des).

Publié le 01/11/2013

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Indes (Compagnie des). abréviation de Compagnie anglaise des Indes orientales, que les Anglais avaient surnommée « la vieille dame de Londres «. Compagnie privée fondée, en 1599, par des armateurs, des commerçants et des banquiers, elle reçut de la reine Élisabeth Ire le monopole du commerce dans l'océan Indien. Une « Cour des directeurs «, formée des principaux actionnaires, siégeait à Londres et nommait les gouverneurs et les agents chargés des opérations aux Indes. La Compagnie avait sa flotte et son armée, recrutée parmi les indigènes (les cipayes) encadrés par des Anglais, et chargée de protéger ses établissements. Elle faisait surtout du commerce d'importation : les marchandises achetées à bas prix aux Indes (toiles de coton, appelées indiennes, mousselines, soieries, thé, café, poivre, bois de teinture, etc.) étaient revendues en Europe avec d'énormes bénéfices. Au début du XVIII e siècle, elle disposait d'un comptoir à Madras, sur la côte du golfe du Bengale, qui était le principal centre des opérations, d'un deuxième à Bombay, sur la côte de la mer d'Oman, et d'un troisième à Calcutta, sur le delta du Gange. Mais la Compagnie anglaise ne tarda pas à se heurter à la Compagnie française, établie à Pondichéry et à Chandernagor, au voisinage des comptoirs anglais. La Compagnie française, avec Dumas, puis Dupleix comme gouverneurs généraux, intervenait dans les querelles entre princes hindous, leur prêtant le concours de ses soldats contre paiement de grosses indemnités et cession de territoires, si bien qu'en 1754 elle était maîtresse de toute la péninsule du Dekkan. Le rappel de Dupleix et son remplacement par l'incapable Godeheu permirent aux Anglais, fortement appuyés par leur gouvernement pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), de s'emparer des principaux établissements français. La capitulation de Pondichéry (janvier 1761) marqua la fin de la domination française dans l'Inde péninsulaire. Au traité de Paris de 1763, la France renonçait à toutes ses prétentions territoriales en Inde et n'y conservait, sans pouvoir les fortifier, que cinq comptoirs : Pondichéry, Chandernagor, K?rik?l, Yanaon et Mahé. Une puissance politique. Les gouverneurs britanniques, Clive, puis Warren Hastings, reprirent à leur compte les méthodes de Dupleix et firent de la Compagnie des Indes la vraie souveraine du Bengale, la région la plus riche de l'Inde, du pays des Circars et du royaume de Mysore dans la péninsule du Dekkan. En même temps, l'Inde fut pillée par les agents de la Compagnie, qui édifièrent de colossales fortunes (une rançon de 1 200 000 livres fut exigée pour libérer les serviteurs des princesses d'Aoude). Ces scandales et le fait que la Compagnie était devenue une puissance politique exerçant son autorité sur 30 millions de personnes et que, grâce à la corruption, elle disposait de plusieurs sièges à la Chambre des communes amenèrent l'intervention du Parlement. Clive et Hastings furent soumis à une enquête ; l'importance des services rendus empêcha qu'on les condamnât. Mais le Parlement vota, en 1773, le Regulating Act, qui plaça aux côtés d'un gouvernement général pour l'ensemble des possessions un Conseil de quatre membres, sans lequel il ne pouvait rien décider et qui institua à Calcutta une Cour de justice. En outre, la Cour des directeurs devait porter toute la correspondance civile et militaire devant les ministres du roi. Les abus continuant, le Parlement, en 1784, vota l' India Act, qui, tout en laissant à la Compagnie la nomination du gouverneur général, donnait au roi le droit de le révoquer et instituait un Conseil de contrôle siégeant à Londres, dont les membres étaient nommés par la Couronne. Toutefois, la conquête de l'Inde se poursuivit et, avec le gouverneur lord Dalhousie, « le grand proconsul «, s'étendit à tout le Dekkan, au Pendjab, à la région de l'Indus. Cette organisation subsista jusqu'en 1858, moment où la révolte des cipayes mit en péril la domination britannique : le Parlement abolit alors le monopole de la Compagnie, la condamnant de fait à disparaître. L'Inde devint une colonie directement administrée par la Couronne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie - Histoire - L'Asie au temps des impérialismes Bengale Calcutta Chandernagor cipayes Clive Robert colonisation - Le système colonial moderne - Introduction compagnies de commerce et de navigation comptoir Dalhousie (James Andrew Brown Ramsay, marquis de) Dekkan Dupleix Joseph François Élisabeth - ANGLETERRE - Élisabeth Ire épice Gange Hastings Warren Inde - Histoire - L'Empire des Marathes (1707-1818) Karikal Londres - L'histoire de la ville - Une expansion économique et démographique continue Madras Mahé Mysore Pendjab Pondichéry Royaume-Uni - Histoire Royaume-Uni - Histoire - De la monarchie parlementaire à la révolution industrielle Sept Ans (guerre de) Wellesley (Richard Colley ou Cowley-Wellesley, marquis) Yanaon Les livres cipayes, page 1121, volume 2

« la condamnant de fait à disparaître.

L'Inde devint une colonie directement administrée par la Couronne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie - Histoire - L'Asie au temps des impérialismes Bengale Calcutta Chandernagor cipayes Clive Robert colonisation - Le système colonial moderne - Introduction compagnies de commerce et de navigation comptoir Dalhousie (James Andrew Brown Ramsay, marquis de) Dekkan Dupleix Joseph François Élisabeth - ANGLETERRE - Élisabeth Ire épice Gange Hastings Warren Inde - Histoire - L'Empire des Marathes (1707-1818) Karikal Londres - L'histoire de la ville - Une expansion économique et démographique continue Madras Mahé Mysore Pendjab Pondichéry Royaume-Uni - Histoire Royaume-Uni - Histoire - De la monarchie parlementaire à la révolution industrielle Sept Ans (guerre de) Wellesley (Richard Colley ou Cowley-Wellesley, marquis) Yanaon Les livres cipayes, page 1121, volume 2. »

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