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interaction.

Publié le 01/11/2013

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interaction. n.f. PHYSIQUE : force s'exerçant entre des particules. La recherche des composants ultimes de la matière - les particules élémentaires - est indissociable de l'étude des forces qui s'exercent entre elles, c'est-à-dire de leurs interactions. Seules quatre forces physiques fondamentales sont à l'origine de la grande variété des phénomènes qui se produisent dans l'univers. Les différentes interactions. L'interaction gravitationnelle est celle dont l'intensité est la plus faible. Elle est, de ce fait, négligeable à l'échelle microscopique, mais elle est importante à l'échelle macroscopique parce qu'elle est à longue portée et toujours attractive. Le mouvement des astres, la structure de l'univers à grande échelle sont uniquement déterminés par les forces gravitationnelles. L'interaction électromagnétique s'exerce entre corps électriquement chargés, par l'intermédiaire du champ électromagnétique. Elle est, comme l'interaction gravitationnelle, à longue portée, mais son influence à grande échelle est beaucoup moins importante ; cela est dû au fait qu'elle peut être indifféremment attractive ou répulsive. Elle détermine la structure de la matière ordinaire, de l'atome jusqu'aux corps macroscopiques. L'interaction faible, à très courte portée (10 -17 m), semble ne jouer aucun rôle dans la cohésion de la matière. Elle se manifeste lors de collisions entre certaines particules et dans certaines réactions nucléaires, en particulier lors de la désintégration du neutron (radioactivité b). L'interaction forte est dominante à l'échelle du noyau atomique dont elle assure la cohésion. Elle est à courte portée (10-5m). Les intensités intrinsèques de ces interactions sont caractérisées par leurs constantes de couplage qui sont, dans l'ordre de la présentation donnée ci-dessus, dans les rapports 10 -39 ; 10-2 ; 10-7 ; 1. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats couplage - 1.ÉLECTRONIQUE La théorie quantique des champs. La compréhension de la nature de ces forces fondamentales a évolué. Le cadre théorique actuel est la théorie quantique des champs. Deux particules interagissent à distance par l'intermédiaire d'un champ auquel, dans cette théorie, est associée une particule. Par exemple, deux particules chargées interagissent par un champ électromagnétique, qui peut également être décrit comme un ensemble de photons. L'intensité de l'interaction entre une particule et un photon est fixée par la charge électrique de cette particule. De manière analogue, à chaque type d'interaction doivent être associées des charges spécifiques. Les particules médiatrices de l'interaction faible sont les « bosons faibles «, mis en évidence en 1983, découverte qui a confirmé de manière éclatante le modèle théorique « électrofaible «, dans lequel les interactions électromagnétique et faible ne sont que deux manifestations d'une interaction unique, plus fondamentale. Les particules vectrices des interactions forte et gravitationnelle sont appelées le gluon et le graviton. Elles n'ont pas encore été mises en évidence expérimentalement. La théorie quantique des champs montre que la portée des interactions est liée à la masse des particules vectrices des champs associés : celle-là est d'autant plus faible que celle-ci est forte. En particulier, la portée infinie des interactions gravitationnelle et électromagnétique implique que le graviton et le photon ont une masse nulle ; la faible portée de l'interaction faible est liée à la masse très grande des bosons faibles. Le but poursuivi par la recherche dans ce domaine est de parvenir à une plus grande unification de ces interactions. L'unification des forces électriques et magnétiques réalisée au XIXe siècle par Maxwell, l'unification électrofaible mentionnée ci-dessus, sont des étapes importantes sur cette voie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atome - Le noyau électromagnétisme force gravitation nucléaire (physique) quantique (physique)

« également être décrit comme un ensemble de photons.

L'intensité de l'interaction entre une particule et un photon est fixée par la charge électrique de cette particule.

De manière analogue, à chaque type d'interaction doivent être associées des charges spécifiques.

Les particules médiatrices de l'interaction faible sont les « bosons faibles », mis en évidence en 1983, découverte qui a confirmé de manière éclatante le modèle théorique « électrofaible », dans lequel les interactions électromagnétique et faible ne sont que deux manifestations d'une interaction unique, plus fondamentale.

Les particules vectrices des interactions forte et gravitationnelle sont appelées le gluon et le graviton.

Elles n'ont pas encore été mises en évidence expérimentalement. La théorie quantique des champs montre que la portée des interactions est liée à la masse des particules vectrices des champs associés : celle-là est d'autant plus faible que celle-ci est forte.

En particulier, la portée infinie des interactions gravitationnelle et électromagnétique implique que le graviton et le photon ont une masse nulle ; la faible portée de l'interaction faible est liée à la masse très grande des bosons faibles. Le but poursuivi par la recherche dans ce domaine est de parvenir à une plus grande unification de ces interactions.

L'unification des forces électriques et magnétiques réalisée au XIX e siècle par Maxwell, l'unification électrofaible mentionnée ci-dessus, sont des étapes importantes sur cette voie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atome - Le noyau électromagnétisme force gravitation nucléaire (physique) quantique (physique). »

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