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investissement.

Publié le 01/11/2013

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investissement. n.m. ÉCONOMIE : utilisation de ressources financières pour l'acquisition de biens durables à caractère productif. Ce sont les entreprises qui réalisent l'essentiel des investissements, sans lesquels la base de leur développement et de leur survie serait compromise ; ils ont donc un caractère stratégique affirmé, contrairement aux dépenses courantes d'exploitation, puisqu'ils engagent des sommes souvent élevées avec un résultat éloigné et aléatoire, et ce d'autant plus que la plupart sont irréversibles (il est difficile de revendre des actifs de production usagés). Ces investissements peuvent s'effectuer sous forme matérielle (bâtiments, machines, équipements), immatérielle (acquisition de brevets, dépenses de recherche ou de formation) ou financière (participation au capital d'autres entreprises, opérations sur titres). Classification. On distingue trois situations principales. L'investissement de création ou d'expansion correspond à l'acquisition de biens à la naissance d'une entreprise ou dans le but d'en développer l'activité. L'investissement de remplacement vise à faire face à l'usure et à l'obsolescence des équipements, source de charges élevées pour la maintenance et l'entretien du potentiel de production. L'investissement de productivité a pour mission d'améliorer le rendement des installations existantes ; c'est notamment le cas des processus d'automatisation. Ces choix dépendent à la fois de la position concurrentielle de l'entreprise, contrainte ou non à innover et à croître, des ressources dont elle dispose - ou qu'elle peut obtenir - et de leur coût (taux d'intérêt). Une situation financière saine est nécessaire, et le désendettement est souvent un préalable au lancement d'investissements nouveaux. Choix d'investissement. L'entreprise qui envisage un projet à long terme doit être capable d'apprécier si celui-ci est opportun et d'arbitrer entre différentes variantes. Pour cela, on étudie trois paramètres essentiels : la durée prévue d'utilisation de l'investissement, le coût d'acquisition, les recettes espérées. L'investissement est décidé s'il correspond aux critères financiers que s'est donnés l'entreprise : soit un seuil de rendement minimal à atteindre, soit un temps de retour à ne pas dépasser. Les méthodes de choix ont souvent recours à la technique de l'actualisation (voir ce nom). Investissement brut. Au niveau national, la comptabilité recense l'ensemble des investissements effectués par les différents agents économiques ; on parle de FBCF, ou formation brute de capital fixe (l'investissement est dit net quand sont déduits les amortissements). Aux côtés des entreprises, d'autres agents interviennent. Les ménages investissent (exclusivement en logements), ainsi que les administrations (routes, écoles, hôpitaux..., tous investissements dits publics). Ainsi en France, en 1995, ces trois catégories ont investi 1 490 milliards de francs : les entreprises, 781 (dont près de 14 pour les banques et les assurances) ; les ménages (hors entreprises individuelles), 464 ; les administrations (y compris la Sécurité sociale), 245. Globalement, un équilibre doit être réalisé entre l'épargne et l'investissement ; les taux d'intérêt jouent un rôle moteur dans cet arbitrage entre l'attractivité du placement pour les épargnants et le faible coût des capitaux pour les investisseurs. Investissements internationaux. Soumises à une concurrence qui se mondialise, les entreprises sont amenées à investir à l'étranger. On distingue les investissements directs (achat ou création d'entreprises sur place) et les investissements en portefeuille consistant en achats de titres de placement (actions ou obligations) sur les marchés financiers étrangers. Pour l'essentiel, les investissements directs proviennent des entreprises des pays industrialisés les plus avancés et s'effectuent dans ces pays (Amérique du Nord, Europe, Japon). De plus en plus, les États favorisent l'implantation de firmes étrangères pouvant apporter des technologies nouvelles et conforter l'emploi. Par exemple, en France en 1995, ces entreprises ont investi pour environ 67 milliards de francs, et contribué au maintien ou à la création de 18 à 20 000 emplois. À l'inverse, les entreprises françaises, y compris publiques, investissent à l'étranger : 48 milliards en 1995 (61 en 1994, avec un maximum de 147 milliards en 1990). Le solde des revenus d'investissement (investissements de portefeuille et investissements directs) est déficitaire depuis le début de la décennie quatre-vingt-dix, en raison de l'importance des investissements étrangers en France au cours des années précédentes par rapport aux investissements français à l'étranger. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats actif - 2.ÉCONOMIE actualisation Bourse capital entreprise - Entreprise et pouvoir épargne gestion marchés financiers placement productivité - 1.ÉCONOMIE

« l'investissement ; les taux d'intérêt jouent un rôle moteur dans cet arbitrage entre l'attractivité du placement pour les épargnants et le faible coût des capitaux pour les investisseurs. Investissements internationaux. Soumises à une concurrence qui se mondialise, les entreprises sont amenées à investir à l'étranger.

On distingue les investissements directs (achat ou création d'entreprises sur place) et les investissements en portefeuille consistant en achats de titres de placement (actions ou obligations) sur les marchés financiers étrangers.

Pour l'essentiel, les investissements directs proviennent des entreprises des pays industrialisés les plus avancés et s'effectuent dans ces pays (Amérique du Nord, Europe, Japon).

De plus en plus, les États favorisent l'implantation de firmes étrangères pouvant apporter des technologies nouvelles et conforter l'emploi.

Par exemple, en France en 1995, ces entreprises ont investi pour environ 67 milliards de francs, et contribué au maintien ou à la création de 18 à 20 000 emplois.

À l'inverse, les entreprises françaises, y compris publiques, investissent à l'étranger : 48 milliards en 1995 (61 en 1994, avec un maximum de 147 milliards en 1990).

Le solde des revenus d'investissement (investissements de portefeuille et investissements directs) est déficitaire depuis le début de la décennie quatre-vingt-dix, en raison de l'importance des investissements étrangers en France au cours des années précédentes par rapport aux investissements français à l'étranger. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats actif - 2.ÉCONOMIE actualisation Bourse capital entreprise - Entreprise et pouvoir épargne gestion marchés financiers placement productivité - 1.ÉCONOMIE. »

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