Devoir de Philosophie

Irlande du Nord ou Ulster.

Publié le 01/11/2013

Extrait du document

Irlande du Nord ou Ulster. en anglais Northern Ireland. partie nord-est de l'Irlande qui constitue, depuis 1920, une région autonome du Royaume-Uni. 14 120 km2. 1 500 000 habitants. Capitale : Belfast. Le relief se présente comme une large dépression bordée de petits massifs primaires. Les côtes sont très découpées. Histoire. L'Irlande du Nord devint une entité distincte en décembre 1920. Six comtés du nord-est de l'île (Antrim, Armagh, Down, Fermanagh, Londonderry et Tyrone), majoritairement peuplés de protestants favorables au maintien dans le Royaume-Uni, furent alors séparés des vingt-six autres, qui formèrent l'État libre d'Irlande (1921) puis l'Éire (1937). Un appareil d'État autonome, comprenant un Parlement et un gouvernement, fut installé à Belfast afin de préserver la domination protestante. Dès 1921, sous la pression de l'Ordre d'Orange (extrémistes protestants), la minorité catholique (environ un tiers de la population) fut victime de discriminations politiques et sociales. Le gouvernement britannique se dota de pouvoirs spéciaux pour briser l'action de l'IRA (Irish Republican Army), mouvement catholique fondé en 1918 en vue d'obtenir la réunification de l'île. La prospérité des années cinquante et le comportement plus réaliste de l'Éire rapprochèrent un temps les deux États. En février 1965, le Premier ministre d'Irlande du Nord, Terence O'Neill, rencontra son homologue du Sud. Cette réunion inquiéta les loyalistes réunis autour du pasteur Ian Paisley. L'action de la Northern Ireland Civil Rights Association, qui demandait l'égalité civique entre les catholiques et les protestants, renforça leurs craintes. L'Ulster bascula dans la guerre civile lors de l'été 1969. De violents affrontements opposèrent les ghettos catholiques de Londonderry et de Belfast aux forces spéciales du gouvernement, et Londres imposa l'administration directe de la province. L'armée britannique dut séparer les deux camps. L'IRA reprit ses activités terroristes (Bir mingham, 1974), auxquelles répondirent les représailles des loyalistes (Ulster Volunteer Force) et la répression de l'armée britannique. La crise économique des années soixante-dix accentua encore les disparités entre les communautés. La tension atteignit son apogée en 1981. Margaret Thatcher refusa alors de céder aux exigences des membres de l'IRA emprisonnés qui faisaient la grève de la faim. Dix d'entre eux moururent. Malgré le refus des loyalistes d'envisager un partage du pouvoir, un dialogue s'amorça cependant. En 1985, un accord, conclu à Hillsborough, donna à Dublin un droit de regard dans les affaires de l'Ulster. Mais le cycle de la violence ne s'interrompit pas pour autant, et la guerre civile, en quelque vingtcinq ans, a fait plus de 3 000 morts. En 1993, le Premier ministre britannique, John Major, a pris l'initiative de proposer un référendum en Ulster. Les négociations, qui ont même suscité l'entremise américaine, buttent sur le préalable que constitue le désarmement des mouvements paramilitaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belfast Coleraine Fianna Fáil IRA (Irish Republican Army) Irlande - Histoire - La progressive mainmise anglaise Londonderry Royaume-Uni - Géographie Royaume-Uni - Géographie - L'organisation de l'espace - Les disparités régionales Royaume-Uni - Histoire - De la puissance mondiale au partenaire européen Sinn Féin Thatcher Margaret Wilson (sir Henry Hughes) Les médias Europe - carte politique Royaume-Uni - carte politique Les livres basaltes - la Chaussée des Géants, page 565, volume 1 Irlande du Nord, page 2569, volume 5 Sinn Féin, page 4793, volume 9

Liens utiles