Istanbul.
Publié le 01/11/2013
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Istanbul. anciennement Byzance puis Constantinople. principale ville de Turquie, sur le détroit du Bosphore. Environ 3 millions d'habitants, dans une agglomération qui en compte 7,6 millions. Géographie. L'agglomération s'étend sur la rive européenne, de part et d'autre de la baie de la Corne d'Or, et sur la rive asiatique (Üsküdar) du Bosphore franchi par un pont. Istanbul reste la principale ville de Turquie pour le commerce, l'industrie privée et le tourisme, et lutte avec Ankara pour la prépondérance culturelle et universitaire. Elle est aussi le principal pôle attractif pour les migrants ruraux, ce qui explique la croissance rapide de l'agglomération. Histoire. Colonie grecque fondée au VIIe siècle avant J.-C. par les Mégariens, Byzance devint une cité prospère et convoitée en raison de sa situation stratégique et privilégiée entre l'Europe et l'Asie, la mer Noire et la Méditerranée. Elle fut vite occupée par les Perses, puis par les Athéniens (Ve siècle avant J.-C.), et fut conquise par les Romains avant de prendre le nom de Constantinople lorsque l'empereur chrétien Constantin décida d'en faire la capitale de l'Empire en 330. Après le partage de ce dernier en 395, la ville resta la capitale de l'Empire romain d'Orient, ou Empire byzantin. Souvent assiégée par les Perses, les Arabes, les Bulgares et les Russes au cours des siècles, conquise par les croisés en 1204 pour devenir la capitale de l'Empire latin d'Orient, elle fut reprise par Michel VIII Paléologue en 1261. Pendant tout le Moyen Âge, elle fut un centre industriel et commercial prospère qui attira de nombreux marchands étrangers. Les Ottomans, qui s'emparèrent de la ville en 1453, abattant ainsi l'Empire byzantin, firent d'elle la capitale de leur empire (Kustantinyye). Elle connut alors son apogée sous le règne de Soliman le Magnifique (1520/ 1566) et resta un centre commercial actif. En tant que capitale de la chrétienté orthodoxe et clé d'accès à la mer Noire, elle fut convoitée par la Russie, qui fit de sa conquête l'un de ses principaux buts de guerre en 1914. Après la révolution bolchevique et la défection de la Russie, le traité de Sèvres (1920) plaça la ville sous le contrôle d'une commission internationale, la coupant de la Turquie d'Asie alors aux mains des nationalistes de Mustafa Kemal. Après le traité de Lausanne (1923), la Turquie retrouva peu à peu le contrôle de la ville, mais la capitale fut transférée à Ankara, pour rompre symboliquement avec le passé impérial. En 1930, la ville prit officiellement le nom d'Istanbul, qui était celui du vieux quartier historique, situé entre la mer de Marmara et la Corne d'Or. Il viendrait de la formule qu'employaient les Byzantins pour désigner Constantinople (« la Ville «) lorsqu'ils s'y rendaient : e?s t?n polin.
Liens utiles
- Abed pacha (Ahmet Izzet) Homme politique turc d'origine syrienne (Istanbul, 1850 - Le Caire, 1924).
- Abdülaziz (Istanbul, 1830 - id.
- Prassinos Mario, 1916-1985, né à Istanbul, peintre, dessinateur et graveur français d'origine grecque.
- Istanbul - geographie.
- Athênagoras Athênagoras (1886-1972), patriarche oecuménique et archevêque de Constantinople (Istanbul), chef spirituel de l'Église orthodoxe.