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Jamaïque.

Publié le 01/11/2013

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Jamaïque. en anglais Jamaica. État des Grandes Antilles, situé au large de Cuba dans le prolongement de la péninsule méridionale d'Haïti. Sa Constitution date de 1962. Le chef de l'État est le souverain britannique, représenté par un gouverneur général. Le leader du parti majoritaire est désigné comme chef de gouvernement : il est responsable devant le Parlement, composé d'une Chambre des représentants élue pour cinq ans au suffrage universel et d'un Sénat, dont les membres sont nommés. Géographie. L'île de la Jamaïque se présente comme un bloc montagneux cerné d'étroites plaines côtières, encadré au nord et au sud par de profondes fosses marines. L'altitude diminue d'est en ouest depuis le massif des Montagnes bleues (2 257 m), auquel succèdent des plateaux calcaires au modelé karstique (de 600 à 900 m), recouverts par d'importants dépôts de bauxite. L'orientation est-nord-est ouest-sud-ouest des reliefs entraîne l'opposition entre les versants septentrionaux arrosés « au vent « et les plaines et versants méridionaux secs « sous le vent «. Sa population est composée de 76 % de Noirs et 21 % de métis. S'y ajoutent des minorités indienne, afro-indienne et européenne. Après l'abolition de l'esclavage, les travailleurs noirs ont quitté les plantations pour s'installer dans les hautes terres et y pratiquer une agriculture vivrière. Depuis cette terre surpeuplée, l'émigration n'a pas cessé à partir du XIXe siècle vers Panamá (construction du chemin de fer, puis du canal), vers les plantations sucrières cubaines, puis vers les villes du Royaume-Uni, des États-Unis et du Canada. Les cultures vivrières ne satisfont pas la demande alimentaire du pays, en particulier des villes surpeuplées en raison de l'exode rural comme la capitale Kingston. L'agriculture d'exportation (sucre, bananes), localisée dans les plaines, est en stagnation, et la production de bauxite (troisième rang mondial) et d'alumine, dont une partie seulement est valorisée sur place, connaît des difficultés. Devenu un phénomène de masse pour une clientèle surtout nord-américaine, le tourisme concerne surtout la côte nord de l'île, dont le pôle d'attraction principal est Montego Bay (aéroport international et bateaux de croisière), et ne suffit pas à compenser le déficit de la balance commerciale. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Jamaïque - chargement de bauxite, page 2644, volume 5 Histoire. Lors de sa découverte par Christophe Colomb en 1494, la Jamaïque était peuplée d'Arawaks. Réduits en esclavage, ils furent décimés et remplacés par des Africains, ce qui n'empêcha pas le déclin de cette colonie espagnole. En 1655, les Anglais s'emparèrent de l'île et la baptisèrent Jamaica. Cromwell voulut y développer une colonie de peuplement, mais les maladies tropicales, les raids opérés par les Espagnols et, surtout, la culture de la canne à sucre firent échouer cette tentative. En effet, la culture et la transformation de la canne exigeaient des capitaux trop importants pour les colons, dont le nombre fut largement dépassé dès le XVIIIe siècle par celui des esclaves. En reconnaissant à l'Angleterre la pleine possession de la Jamaïque, le traité d'Utrecht en 1713 permit l'épanouissement de la grande plantation, et la colonie devint l'un des principaux centres de la traite négrière. Au XIXe siècle, la culture de la canne connut une grave crise due à la fois à la chute des cours et à l'émancipation des esclaves (1833). Les conditions de vie précaire du prolétariat provoquèrent des soulèvements qui se prolongèrent jusqu'au XXe siècle. En 1944, l'île accéda à l'autonomie interne et Alexander Bustamante, considéré comme le père de la Jamaïque moderne, devint Premier ministre. De 1958 à 1961, la Jamaïque fit partie de la Fédération des Indes-Occidentales et, en 1962, l'île opta pour son indépendance dans le cadre du Commonwealth. Deux partis alternèrent au pouvoir : le Jamaica Labour Party (travailliste) et le People's National Party (populiste). La politique antiaméricaine menée de 1972 à 1980 par le gouvernement populiste de Michael Norman Manley entraîna une paupérisation accrue de la Jamaïque (chute des cours de la bauxite), alors même que le pays se faisait connaître grâce à la vogue du reggae (Bob Marley, Peter Tosh...), la musique populaire des Noirs de Kingston. Après le gouvernement libéral d'Edward Seaga, Michael Manley revint au pouvoir avec un programme beaucoup plus modéré, avant de démissionner pour raisons de santé et d'être remplacé par le socialdémocrate Percival Patterson en 1992. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Nord Antilles Arawaks Colomb Christophe Cromwell Oliver Indes occidentales Kingston Marley (Robert Nesta, dit Bob) poivrier reggae rhum Royaume-Uni - Géographie - Les aspects humains Les médias Jamaïque - carte physique Jamaïque - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte physique Amérique du Nord - carte politique Amérique du Sud - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique

« canne à sucre firent échouer cette tentative.

En effet, la culture et la transformation de la canne exigeaient des capitaux trop importants pour les colons, dont le nombre fut largement dépassé dès le XVIII e siècle par celui des esclaves.

En reconnaissant à l'Angleterre la pleine possession de la Jamaïque, le traité d'Utrecht en 1713 permit l'épanouissement de la grande plantation, et la colonie devint l'un des principaux centres de la traite négrière.

Au XIX e siècle, la culture de la canne connut une grave crise due à la fois à la chute des cours et à l'émancipation des esclaves (1833).

Les conditions de vie précaire du prolétariat provoquèrent des soulèvements qui se prolongèrent jusqu'au XX e siècle.

En 1944, l'île accéda à l'autonomie interne et Alexander Bustamante, considéré comme le père de la Jamaïque moderne, devint Premier ministre.

De 1958 à 1961, la Jamaïque fit partie de la Fédération des Indes-Occidentales et, en 1962, l'île opta pour son indépendance dans le cadre du Commonwealth.

Deux partis alternèrent au pouvoir : le Jamaica Labour Party (travailliste) et le People's National Party (populiste).

La politique antiaméricaine menée de 1972 à 1980 par le gouvernement populiste de Michael Norman Manley entraîna une paupérisation accrue de la Jamaïque (chute des cours de la bauxite), alors même que le pays se faisait connaître grâce à la vogue du reggae (Bob Marley, Peter Tosh...), la musique populaire des Noirs de Kingston.

Après le gouvernement libéral d'Edward Seaga, Michael Manley revint au pouvoir avec un programme beaucoup plus modéré, avant de démissionner pour raisons de santé et d'être remplacé par le social- démocrate Percival Patterson en 1992. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Nord Antilles Arawaks Colomb Christophe Cromwell Oliver Indes occidentales Kingston Marley (Robert Nesta, dit Bob) poivrier reggae rhum Royaume-Uni - Géographie - Les aspects humains Les médias Jamaïque - carte physique Jamaïque - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte physique Amérique du Nord - carte politique Amérique du Sud - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique. »

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