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Keats John, 1795-1821, né à Londres, poète anglais.

Publié le 02/11/2013

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Keats John, 1795-1821, né à Londres, poète anglais. D'humble origine, il perdit son père à l'âge de 9 ans et fut élevé par sa grand-mère. Dès 1817, lors de la publication de ses premiers Poèmes, il décida d'abandonner la médecine pour se consacrer à la littérature. L'année suivante, il fit paraître Endymion (1818), son poème le plus long et le plus ambitieux, que la critique éreinta sans indulgence pour la jeunesse de l'auteur. Il ne fallut qu'un an à Keats, déjà affaibli par les premières attaques de la tuberculose, pour atteindre une maturité étonnante. Le culte de la beauté. En 1820 parut en effet un recueil contenant ses plus beaux vers, composés en l'espace de quelques mois, entre 1818 et 1819 : Lamia, récit allégorique, Isabelle, tiré d'un conte de Boccace, la Veille de la Sainte-Agnès, la Belle Dame sans merci, évocations en clair-obscur d'un Moyen Âge filtrées par une sensibilité romantique, et surtout les Odes. D'une qualité d'inspiration étonnante, chaque ode évoque de manière à la fois lyrique et retenue le combat entre la fuite du temps et le culte de la beauté enfin arrachée à l'oubli. Parallèlement, il poursuivait la composition d'un drame épique, Hypérion, dont le thème, comme celui d'Endymion, est emprunté à la mythologie grecque : la victoire du dieu du soleil, Apollon, sur le Titan Hypérion. En proie à des hémorragies toujours plus fréquentes, Keats partit en Italie en septembre 1820 sans avoir achevé cette oeuvre et mourut à Rome quelques semaines plus tard. Ami des poètes Wordsworth et Shelley (qui lui rendit un hommage posthume avec Adonaïs), Keats se rattache au mouvement romantique par son rejet de la raison et de tout didactisme. Chantre de l'intensité intérieure, il témoigne d'un goût très classique de la forme qui impose une discipline heureuse à l'acuité de ses perceptions et à l'exubérance de son imagination. Son oeuvre captive encore par la richesse des images, la plénitude sonore et la puissance d'évocation. Sa religion du beau, identifié au vrai, eut une influence considérable sur l'esthétisme de la fin du XIXe siècle. Contrairement à celui de Shelley ou de Byron, son lyrisme ne cède jamais à l'emphase. Même si la passion la plus fiévreuse traverse presque tous ses poèmes, la musique de Keats, constamment articulée sur des rythmes légers, préfère aux éclats symphoniques l'intimisme de mélodies subtiles. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Byron (George Gordon, lord) Endymion poésie - Poésie de la nature et nature de la poésie Royaume-Uni - Arts - Littérature - Du romantisme à l'épanouissement du roman Shelley Percy Bysshe

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