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keynésianisme.

Publié le 02/11/2013

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keynésianisme. n.m., doctrine économique dérivée des idées de John Maynard Keynes, concernant la formation du revenu national et l'intervention macroéconomique de l'État. La « révolution keynésienne «. La publication par John Maynard Keynes de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936) déclencha la « révolution keynésienne «, comme celle des oeuvres de Carl Menger, Stanley Jevons et Léon Walras avait déclenché la « révolution marginaliste « au début des années 1870. L'importance de ces deux tournants dans l'histoire de la pensée économique ne doit pas cacher deux différences substantielles. D'une part, la « révolution keynésienne « ne propose pas seulement un nouveau cadre analytique, mais dérive de celui-ci la nécessité d'une intervention de l'État pour assurer le plein emploi ; elle implique donc une politique de régulation globale. D'autre part, cette nouvelle approche est fondée sur une critique du marginalisme, non seulement au niveau des conclusions (elle rejette l'idée qu'une économie de marché est capable d'établir spontanément le plein emploi), mais aussi au niveau des prémisses analytiques (le rôle des ajustements par les prix est négligé au profit des variations du revenu global). Sur ces deux points, la position de Keynes lui-même était ambivalente. Soulignant que le niveau trop élevé du taux d'intérêt, en décourageant l'investissement, est responsable du chômage massif, il était cependant sceptique sur la possibilité de l'abaisser par une politique monétaire expansionniste. Démontrant que l'analyse marginaliste ne s'applique pas à une situation d'équilibre de sous-emploi, il admet cependant qu'elle décrit correctement la façon dont le marché alloue les ressources en situation de plein emploi. De Keynes au keynésianisme. La formalisation du modèle keynésien par John Hicks, dès 1937, a exploité cette ambivalence en engageant la « révolution keynésienne « dans la voie d'une récupération compatible avec l'approche traditionnelle ; Franco Modigliani et Paul Samuelson ont ensuite complété ce modèle. Au niveau de l'analyse, l'équilibre de sous-emploi est vu comme une situation de court terme, due à une rigidité à la baisse du taux d'intérêt et surtout du taux de salaire ; dans le long terme, le plein-emploi s'établit grâce aux ajustements de prix sur les marchés. Au niveau de la politique économique, le message keynésien se réduit au choix de la combinaison appropriée des politiques monétaire et budgétaire (le policymix). Cette synthèse néoclassique a dominé la science économique jusqu'à la fin des années soixante. La fin d'une hégémonie. La systématisation d'une position ambivalente a cependant suscité des ambiguïtés, qui ont été exploitées par les opposants au keynésianisme. L'école de Chicago, derrière Milton Friedman, a progressivement imposé le monétarisme, qui prône la neutralité des autorités monétaires. Plus généralement, le retour du libéralisme, qui condamne les interventions économiques de l'État, a éclipsé progressivement le keynésianisme, avec les attaques menées par Friedrich von Hayek et Robert Lucas. En réaction contre ce retour à l'orthodoxie, les néokeynésiens, avec Robert Clower, ont plaidé pour le retour à un Keynes dégagé de son héritage keynésien, et les postkeynésiens, tel Hyman Minsky, ont réhabilité l'intuition initiale oubliée par le keynésianisme : l'instabilité fondamentale d'une économie de marché. Voir aussi IS-LM (modèle). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accumulation - 2.ÉCONOMIE anticipation - 2.ÉCONOMIE Banking School classique (école) consommation (théorie de la) crise économique - La crise des années trente Currency School demande économie emploi équilibre économique Harrod-Domar (modèle) Hicks (sir John Richard) IS-LM (modèle) Keynes John Maynard Kindleberger Charles liquidité macro-économie marché marginalisme mercantilisme monétarisme monnaie - Deux conceptions de la monnaie multiplicateur néoclassique (synthèse) nouvelle économie classique offre - 2.ÉCONOMIE Patinkin Don plein-emploi politique budgétaire politique industrielle politique monétaire postkeynésienne (analyse) profit propension à consommer récession répartition des revenus Ricardo David Robinson Joan Samuelson Paul Anthony Say Jean-Baptiste Schumpeter Joseph Solow Robert Merton sous-emploi spéculation stabilisation (politique de) Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie théories économiques (histoire des) thésaurisation Tobin James travail - 2.ÉCONOMIE valeur marchande voile monétaire

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