La France paralysée
Publié le 01/04/2019
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La France paralysée
Encouragée par le mouvement étudiant, l'usine Renault de Cléon, au nord de Paris, est, avec celle de Sud-Aviation à Nantes, l'une des premières à cesser le travail, le 15 mai 1968. L'appel à la grève se répand rapidement et le 20 mai, on compte 6 millions de grévistes. Acceptés par la CGT, qui aspire à faire aboutir ses revendications économiques, les accords de Grenelle, qui sont signés le 27 mai et qui comprennent notamment une augmentation substantielle du SMIG, sont rejetés par les grévistes déçus par l'absence de réformes structurelles. Malgré le manque de résultats tangibles -seul le droit syndical sera reconnu par l'Assemblée nationale en décembre- le mouvement de grève cesse progressivement en juin. Cependant, le 11 juin, à Flins, de violents affrontements opposent les forces de l'ordre aux ouvriers et aux étudiants venus les soutenir. La mort d'un lycéen, Gilles Tautin, est l'occasion de nouvelles manifestations. La régie Renault est la dernière grande entreprise à reprendre le travail le 18 juin.
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