Labyrinthe
Publié le 07/04/2015
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Labyrinthe. Terme désignant dans l'Antiquité un palais au plan très compliqué et tortueux; à la Renaissance, le labyrinthe réapparaît comme forme d'agencement de l'espace dans les grands jardins munis de parcours labyrinthiques délimités par des haies. Comme motif ornemental, il est presque toujours de forme carrée, plus rarement circulaire.
Lanterne. Elément de la coupole.
Lapicide. Sculpteur qui exécute des travaux décoratifs pour des ensembles architecturaux, en particulier les chapiteaux, les transennes, les corniches, les consoles et aussi certains bas-reliefs.
Laque. Substance inmperméable tirée de la résine d'une plante orientale, utilisée surtout pour décorer ou pour protéger des meubles et des objets d'ameublement. Répandue en Orient dès l'Antiquité, elle est imitée en Europe à partir du XVIIIe siècle. En France, on perfectionne le vernis Martin, léger et brillant, tandis qu'à Venise se répand la technique de la laque pauvre, consistant en l'application de gravures découpées, colorées, puis recouvertes d'un vernis transparent.
Légende. Inscription figurant sur des médailles, des écussons, des cartouches, etc.
Liberty. Terme dérivant du nom des grands magasins londoniens d'Arthur Lasenby Liberty, spécialisés dans la vente d'objets, de tissus et d'ameublement de style floréal, et par lequel on désigne communément le courant qui s'est développé, en particulier dans le domaine des arts décoratifs, depuis les dernières décennies du XIXe siècle jusqu'au début du XXe siècle. Ce courant est étroitement lié aux modèles de l'art nouveau.
Listel. Petite moulure plate, ou saillante.
Lithographie. Procédé d'impression à plat, donc différent des autres techniques de gravure. La lithographie se base sur le principe de l'incompatibilité entre l'eau et les matières grasses. L'artiste trace un dessin avec un corps gras sur une matière en pierre calcaire, ou en métal poreux. La pierre est ensuite mouillée avec de l'eau; puis on passe un rouleau imprégné d'encre grasse, qui adhère uniquement aux parties dessinées. Pour imprimer, on pose une feuille de papier sur la matrice, puis on passe le tout à travers une presse lithographique. On peut obtenir également des gravures en couleurs; on a affaire dans ce cas à une chromolithographie. Une évolution ultérieure est constituée par la photolithographie.
Livre d'heures. Livre de prières individuel, avec un texte manuscrit sur parchemin, souvent orné de miniatures.
Lobe. Elément architectural en forme d'arceau rond figurant dans la corniche des arcs ogivaux et mauresques, appelés bilobés, trilobés, etc, en fonction du nombre de lobes.
Loggia. Elément d'un édifice formant comme un balcon couvert, avec une balustrade, des piliers ou des colonnes.
Lointain. En peinture, effet de profondeur du paysage produit par l'utilisation de la perspective.
Louis XIV, style. C'est le style qui caractérise le goût français sous la régence d'Anne d'Autriche (1643-61) et le règne de Louis XIV (1661-1715). Il marque le plein épanouissement des modèles baroques et se caractérise par un assouplissement de la rigidité et de la lourdeur précédentes, en faveur de plus de fantaisie et de liberté dans la décoration. La production française dans le domaine des arts mineurs, avec une large utilisation des bronzes, des bois dorés, des marbres, des pierres dures, des tapisseries, des tentures, s'impose dans toute l'Europe.
Louis XV, style. Il prend son nom naturellement du roi Louis XV (1723-1774) et marque l'affirmation en France du rococo, en quête d'un raffinement extrême. Le goût de l'époque s'exprime en peinture, en sculpture, et dans la riche production dans le domaine des arts mineurs: meubles, argenterie, orfèvrerie, porcelaine, tapisseries, etc. Pour les années situées entre 1760 et 1774, lorsque s'annoncent les premiers signes du néoclassicisme, on parle de période de transition.
Louis XVI, style. Au cours du règne de Louis XVI (1774-1793), la tendance à simplifier les structures et les éléments décoratifs prend pied définitivement. En effet, le style Louis XVI se caractérise par un nouvel essor des modules d'empreinte classique et l'insertion d'éléments néoclassiques qui s'affirmeront ensuite de façon plus marquée dans les styles Directoire et Empire.
Lucarne. Partie légèrement surélevée du toit, dans laquelle s'ouvre une fenêtre pour éclairer une pièce ou permettant d'accéder au toit lui-même.
Lunette. Partie de mur limitée par un arc dans sa partie supérieure, et figurant généralement au-dessus d'une porte ou d'une fenêtre, parfois ornée de peintures ou de sculptures.
Lutrin. Pupitre à deux faces placé au milieu du choeur et soutenu par un meuble bas contenant les textes sacrés.
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