lampe d'éclairage.

lampe d'éclairage. appareil statique transformant partiellement l'énergie électrique en énergie lumineuse. À l'exception des lampes à arc, inventées les premières, mais qui ne sont plus utilisées que dans les projecteurs militaires et certains appareils de projection cinématographique, toutes les lampes d'éclairage actuelles sont constituées par des ampoules ou des tubes de verre. Les lampes à incandescence. Le langage commercial actuel tend à les désigner sous le nom d'ampoules électriques pour les distinguer des luminaires portatifs également appelés lampes. Les lampes à incandescence d'éclairage fixe sont normalisées en France pour la tension de distribution 220 volts (V) et comportent une gamme de puissances précises, de 25 à 200 watts (W) pour l'éclairage des appartements, au-delà et jusqu'à 2 000 W pour les éclairages collectifs. Les culots de raccordement aux douilles qui les supportent et les alimentent sont du type à baïonnette, à vis normale ou à vis mince, ce dernier modèle correspondant à des lampes de lustrerie du type « flamme « ou dérivé. Les appareils d'éclairage portatifs à piles (lampes de poche, lampes torches, lanternes électriques) utilisent généralement de petites lampes à incandescence. La version la plus courante correspond à une tension de 4,5 V, fournie par des batteries à trois éléments classiques en série. L'éclairage automobile utilise des lampes de 12 V ; cette faible tension impose l'emploi de filaments épais, ce qui est favorable à leur longévité dans leurs conditions particulièrement sévères d'utilisation (superposition de l'effet des hautes températures et des sollicitations mécaniques). Les lampes dites survoltées des appareils de projection (qui donnent une lumière plus blanche que les lampes à incandescence normales) sont souvent aussi des lampes à basse tension, dont la longévité est supérieure à celle d'une lampe survoltée à tension normale. Les lampes actuelles classiques contiennent toutes un gaz inerte (argon ou, mieux, krypton), sans pression à froid, qui se met sous pression modérée à chaud et ralentit ainsi la sublimation du filament. Elles dépassent légèrement des rendements de 20 lumens par W. Les lampes halogènes sont des ampoules résistant à de fortes pressions (plusieurs bars à chaud), dont le rendement lumineux, la blancheur et la longévité sont fortement augmentés. Les tubes à décharge. Ces tubes sont remplis d'un gaz raréfié qui émet sur un petit nombre de raies monochromatiques dans le spectre visible ; leur rendement lumineux est le plus élevé de tous. Le record est détenu par les lampes à vapeur de sodium, utilisées dans l'éclairage public, qui émettent sur une unique raie jaune dans le spectre visible, à la fréquence correspondant à la plus grande sensibilité de l'oeil. Leur usage reste toutefois localisé et limité, car l'éclairage monochromatique est d'un effet esthétique désastreux. Les autres tubes à décharge ne sont pas utilisés pour éclairer, mais pour effectuer des compositions lumineuses ornementales ou publicitaires : les plus connus sont les tubes au néon, qui émettent principalement sur une raie rouge, mais on utilise également d'autres gaz pour obtenir toute une gamme de couleurs. Les lampes à décharge à vapeur de mercure émettent très peu dans le visible, mais essentiellement sur une raie ultraviolette, d'intérêt médical et susceptible d'être utilisée pour des bronzages artificiels. Le corps de la lampe est en verre de quartz, car les verres ordinaires sont opaques aux rayons ultraviolets. Les tubes luminescents (ou fluorescents). Ils associent un tube à décharge (à vapeur de mercure) à un dépôt luminescent (sur la paroi intérieure du tube), et qui, excité par le rayonnement ultraviolet, réémet dans le visible. Ces tubes chauffent très peu ; leur rendement est environ trois fois supérieur à celui d'une lampe à incandescence classique et leur durée de vie, sept fois supérieure. Voir aussi fluorescent (tube). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats éclairage fluorescent (tube) incandescence lumen lumière néon