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LES FABLES DE LA FONTAINE - LEXIQUE

Publié le 30/03/2015

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fontaine

LEXIQUE

Allégorie : personnification d'une abs­traction (ex : la mort).

Allitération : répétition d'une même consonne à des fins expressives.

Apologue : courte fable qui se contente d'illustrer une leçon morale dans un but essentiellement didactique.

Anaphore : répétition d'un mot ou groupe de mots en tête de phrase ou groupe de phrase.

Archaïsme : mot ou expression qui n'est plus en usage à l'époque considérée.

Diérèse : prononciation d'une diph­tongue en deux syllabes (na-ti-on).

Burlesque : style qui consiste à parler vulgairement de choses nobles ou élevées ; travestissement bouffon.

Discours : 1. direct : les paroles d'un personnage sont rapportées telles qu'elles ont été dites ; 2. indirect : les paroles d'un personnage sont in­troduites par un verbe du sens de dire, et elles constituent une propo­sition subordonnée conjonctive où l'on ne perçoit plus le ton avec le­quel elles ont été prononcées ; 3. in­direct libre : croisement des deux styles précédents ; les paroles du personnage sont intégrées à la nar­ration mais on perçoit l'expressivité du ton (ex : « Il n'était ambre, il n'était fleur / Qui ne fût ail au prix «, « La cour du lion «).

Élégie : lyrisme qui s'exprime dans une tonalité mélancolique et tendre.

Emphase : procédé qui permet de mettre en relief. Abus du style élevé et déclamatoire.

Enjambement : rejet au vers suivant d'un ou plusieurs mots qui sont né­cessaires au sens du premier vers ; l'enjambement possède une valeur expressive et de mise en relief.

Épopée : narration qui évoque des actions grandes et héroïques.

Fable : 1. récit mythologique dont les sujets, divins ou héroïques, sont de nature élevée ; 2. Bref récit en vers (ou en prose) destiné à illustrer un précepte, une morale (synonyme en cela du mot apologue) ; 3. Avec La Fontaine, la fable garde les inten­tions didactiques de ses origines en les enrichissant d'une visée esthé­tique qui devient essentielle ; elle parvient aussi à traiter tous les sujets, à travers des jeux formels qui explorent les limites du genre.

Héroï-comique : qui traite d'un sujet vulgaire sur le ton élevé de l'épo­pée.

Humanisme : attitude qui, à l'époque de la Renaissance, caractérise un mouvement de renouveau de la cul­ture antique et qui vise à redonner un nouveau statut à l'homme, éclairé à la fois par la pensée des Anciens et par la conception chré­tienne.

Hyperbole : figure de rhétorique qui permet d'amplifier et d'exagérer un propos.

Ironie : figure de rhétorique qui a recours à l'antiphrase et qui dit le contraire de ce qui est suggéré ; l'ironie, qui présuppose une compli­cité avec le lecteur, est apte à rendre ambigu le discours et à mettre en oeuvre la réversibilité du sens.

Lyrisme : poésie qui exprime les senti­ments intimes ; elle est inspirée par l'émotion, le bouleversement de la sensibilité.

Merveilleux : texte caractérisé par l'intervention d'êtres surnaturels qui sont acceptés comme tels.

Parodie : genre littéraire qui consiste à travestir dans une perspective comi­que un autre genre de type sérieux ou une oeuvre de caractère élevée.

Pastorale : qui évoque les moeurs champêtres et la simplicité rustique.

Polyphonie : principe qui accorde la même importance à toutes les voix qui participent au discours de la fable (ex : personnages, fabuliste, moraliste) sans qu'il y en ait une qui soit privilégiée.

Satire : texte qui attaque, sur un mode, comique, les vices et les défauts d'une personne, d'une classe so­ciale, etc.

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« Polyphonie : principe qui accorde la même importance à toutes les voix qui participent au discours de la fable (ex : personnages, fabuliste, moraliste) sans qu'il y en ait une qui soit privilégiée.

Satire : texte qui attaque, sur un mode, comique, les vices et les défauts d'une personne, d'une classe so­ ciale, etc.

LES AUTEURS CITÉS Abstémius : humaniste italien du xve siècle qui publia à Venise en 1495 un recueil de Fables, traduites en français en 1562 sous le nom d' Hé­ catomythium, et qui inspirèrent La Fontaine.

Aulu-Gelle: écrivain latin (v.

130) au­ teur des Nuits attiques caractérisées par !'art de la conversation vespé­ rale, familière et érudite, entre amis, et le goût de la digression.

Descartes : philosophe et mathémati­ cien (1596-1650), il soutenait que les animaux étaient pure matière (animaux-machines) : thèse battue en brèche par le gassendisme.

Épicure : philosophe grec (IVe-lue siècle av.

J.

-C.) dont la théorie de la connaissance prend appui sur les sens et se combine à une morale hé­ doniste.

Érasme: humaniste hollandais (1469- 1536), il chercha à concilier la pen­ sée antique avec les enseignements de l'Évangile.

Auteur des Adages ou la Pensée des Anciens est l 'occa­ sion de réflexions personnelles.

Ésope : fabuliste grec (Ve siècle), es­ clave affranchi, difforme et bègue.

La Fontaine dans ses éditions des Fables propose une « Vie d'Ésope Le Phrygien » due à Planude, moine du x1ve siècle, par respect pour celui qui est présenté comme le fon­ dateur du genre.

Gassendi : philosophe et savant fran­ çais (1592-1655), il se présente comme un adversaire de Descartes ; chrétien et sceptique à la fois, il prône le vitalisme et croit en une âme matérielle.

La Rochefoucauld : moraliste français célèbre pour ses Maximes (1613- 1680), ami de La Fontaine.

Phèdre : fabuliste latin (!"'siècle), af­ franchi d' Auguste, auteur de fables imitées d'Ésope, découvert par les humaniste français à la fin du xv1e siècle.

Philostrate : auteur grec des Images, anthologie de description remar­ quable par lart de peindre et de faire voir, traduite par Vigenère en 1578.

Pilpay : poète indien légendaire (Ille siècle ?) à qui !'on attribue de très nombreuses fables; nombre d'entre elles ont inspiré La Fontaine dans le second recueil.

Rabelais : écrivain français de la Re­ naissance (1494-1553), son œuvre reflète !'enthousiasme des huma­ nistes.

La Fontaine était un fervent lecteur de son œuvre.

Socrate : philosophe grec (Ve siècle av.

J.-C.).

Considéré comme le père de la philosophie, il savait éveiller les esprits par le recours à !'ironie et à son art du dialogue.

Le but de son enseignement visait à se connaître soi-même.

~LES FABLES DE LA FONTAINE. »

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