liaison chimique.

liaison chimique. interaction attractive entre atomes ou groupes d'atomes, neutres ou ionisés, permettant l'édification de molécules. Les liaisons chimiques déterminent les structures spatiales des molécules et, en s'équilibrant avec d'autres intéractions répulsives, les distances entre atomes constitutifs. Les liaisons ioniques. Elles résultent de l'apport d'électrons périphériques par un ou plusieurs atomes à un autre ou à un groupe d'atomes (pouvant être unis par un autre type de liaison). Ces atomes ou ces groupes sont ainsi ionisés et s'attirent électrostatiquement. Caractéristiques des acides et des bases typiques, des oxydes métalliques et des sels, ces liaisons permettent l'édification de cristaux ioniques se présentant, chacun, comme une molécule géante. Les liaisons covalentes. Elles s'exercent entre atomes neutres. L'association, représenté par un tiret, d'électrons appartenant à leurs couches périphériques respectives, conduit à la formation d'une couche externe commune, qui crée l'interaction. Cette couche peut s'analyser comme saturant additivement les couches périphériques de chacun des atomes concernés. C'est ainsi que la molécule de méthane H, en forme de tétraèdre régulier centré sur le carbone, résulte de la mise en commun de l'unique électron de chaque atome H avec les quatre électrons périphériques de l'atome C pour constituer une couche commune que l'on considère, soit comme saturant à huit électrons la couche périphérique de C, soit comme saturant à deux électrons la couche unique de chaque H. Certains atomes peuvent mettre en commun deux ou trois doublets électroniques (double ou triple liaison), comme dans la molécule plane d'éthylène H2C=CH2 ou dans la molécule linéaire d'acétylène HCBCH. Lorsque des atomes ou des groupes d'atomes, réunis par une liaison covalente, sont électrochimiquement très différents, l'un d'eux déplace vers lui la couche externe commune ; dans les cas extrêmes, l'autre atome apparaît comme dépouillé de tout électron périphérique : il s'agit alors d'une covalence dite dative, que l'on peut représenter par une flèche. Les molécules correspondantes, tout en restant globalement neutres, se présentent comme des dipôles électrostatiques ; l'intéraction entre leurs moments dipolaires est à la base de la formation de certains cristaux moléculaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats plastiques (matières) - Les structures moléculaires des matières plastiques - Introduction La liaison hydrogène. Il s'agit d'une liaison covalente particulière, qui associe des atomes d'oxygène ou d'azote à des atomes d'hydrogène et engendre également l'apparition de moments dipolaires. La molécule d'eau, par exemple, est en forme de V ; elle présente de ce fait une polarisation qui structure, notamment, les cristaux moléculaires de glace. Cette liaison hydrogène peut également servir de renfort structuel à des macromolécules organiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats eau - Les propriétés physico-chimiques de l'eau - Propriétés physiques Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats adsorption atome - Atomes et matière chimie - Les réactions chimiques électron électronégativité hétérolytique (rupture) homolytique (rupture) métaux molécule Mulliken Robert Sanderson orbitales atomiques et moléculaires oxydation plastiques (matières) - Les structures moléculaires des matières plastiques sciences (histoire des) - La matière - L'atome des chimistes, objet de mesures valence Les livres liaison chimique, page 2850, volume 5