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limiteur de couple.

Publié le 05/11/2013

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limiteur de couple. TECHNIQUE : dispositif de protection des machines tournantes, interrompant la transmission du couple moteur en cas d'élévation anormale du couple résistant. Dans les machines entraînées par des moteurs triphasés à vitesse constante ou quasi constante, le couple résistant est proportionnel à la puissance absorbée. Si cette puissance augmente exagérément, il n'est pas pour autant nécessaire de provoquer un arrêt immédiat, avant d'avoir tenté des manoeuvres susceptibles de rétablir les conditions normales de fonctionnement. La meilleure des protections est alors un relais électrique intégrateur, reproduisant l'image thermique du moteur surchargé, délivrant d'abord une alarme, puis provoquant ensuite, si le phénomène continue, le déclenchement du moteur. Cela ne résout toutefois pas le problème posé par un éventuel blocage mécanique brutal du récepteur, car la seule inertie mécanique du rotor moteur peut alors entraîner la torsion ou le cisaillement de la ligne d'arbre ; un limiteur mécanique doit alors être interposé. Description. Les limiteurs les plus simples sont des limiteurs à rupture qui localisent, à un endroit précis et facile à réparer, l'accident de cisaillement que l'on veut éviter à l'arbre de la machine : une goupille calibrée traverse diamétralement l'un des arbres, ainsi qu'un manchon solidaire de l'autre. Les limiteurs à friction sont conçus comme des embrayages automobiles non commandés : en cas d'élévation du couple transmis, ils se mettent à patiner : cela n'exclut pas l'obligation de déceler la surcharge électrique (à l'inverse du cas précédent), car le patinage ne peut durer longtemps, sous peine de destruction. Les limiteurs à crabots sont munis de crabots à dents inclinées, s'effaçant en coulissant dans le sens de l'axe de rotation au-dessus d'un couple limite ; il faut que l'effort de maintien en place de la pièce effaçable, lorsque le couple est normal, soit une résistance passive de friction et non un ressort, car ce dernier tenterait de réenclencher le crabot après effacement, ce qui détruirait les extrémités des dentures en quelques secondes.

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