Lot (46).

Lot (46). département du sud-ouest de la France, situé au sudouest du Massif central et correspondant au Haut-Quercy dans l'ancienne province d'Aquitaine .Il fait partie de la Région MidiPyrénées. Dans ce département essentiellement rural où le dépeuplement est difficile à enrayer, la vie urbaine et industrielle souffre d'un certain isolement, malgré le grand axe de circulation (RN 20 et voie ferrée) qui assure les liaisons Paris-Toulouse et qui traverse le département du nord au sud. Le cadre physique et humain. Entre le Ségala à l'est, premier contrefort boisé et verdoyant du Massif central qui culmine à 780 m, et la Bouriane à l'ouest, avec ses bois de pins sur des terres sablonneuses, les plateaux calcaires des Causses occupent l'essentiel du territoire départemental. Découpés en trois ensembles distincts du nord au sud (causses de Martel, de Gramat et de Limogne), ils forment, entre 350 et 450 m d'altitude, de vastes étendues pierreuses, accidentées par des dépressions fermées au fond argileux et par des avens par lesquels les eaux s'infiltrent, conduisant à des galeries et à des grottes souterraines (Padirac). Petits chênes et genévriers, murs et constructions de pierres sèches y composent des paysages variés, sous un climat moins austère que celui des Grands Causses du Massif central. Ils faisaient figure de bons pays au XIXe siècle, face aux terres à seigle du Rouergue voisin, mais l'exode rural a sévi gravement, accompagnant le déclin de la vie rurale. Dans ces plateaux, la Dordogne, au nord, et le Lot, au sud, ont enfoncé leurs vallées riantes, souvent taillées en cañons, où la population est plus dense. Mais, depuis le milieu du XIXe siècle, le département a perdu la moitié de ses habitants. Le déclin démographique continuerait si, dans une population vieillie, le déficit des naissances n'était compensé par un léger excédent migratoire depuis 1962. L'urbanisation est faible : plus de la moitié de la population vit encore dans les campagnes. Complétez votre recherche en consultant : Les livres spéléologie - la grotte de Cougnac, page 4866, volume 9 La vie économique. Les plateaux calcaires sont voués à l'élevage des agneaux pour la boucherie et aux troupeaux de brebis, dont le lait sert à la fabrication des fromages de Roquefort, en Aveyron. Dans les bois de petits chênes sont récoltées des truffes. Quant aux vallées, ce sont, grâce à l'abondance de l'eau et à la qualité de leurs sols, de véritables « jardins » ; elles produisent du blé, du maïs, des fourrages, des primeurs, et sont aussi le domaine des arbres fruitiers, des cultures délicates (tabac, fraises, vignoble de Cahors) et de l'élevage des oies pour le foie gras. Les seules industries sont celles des conserves alimentaires, des constructions mécaniques, du textile et du bois. Cahors, le chef-lieu, dont la population stagne, vit surtout de ses fonctions administratives. La population des vallées trouve dans le tourisme d'été de nouvelles sources de revenus. Les villages et les sites pittoresques (Rocamadour, Saint-Cirq-Lapopie...), les « merveilles naturelles » créées par l'érosion karstique (gouffre de Padirac, grottes de Lacave...), portant parfois témoignage d'une occupation préhistorique (grotte de Pech-Merle), sont autant d'atouts pour attirer en ces lieux les visiteurs, ou y fixer des citadins en quête de résidences secondaires loin des grandes concentrations touristiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cahors Figeac Midi-Pyrénées Padirac (gouffre de) Pech-Merle Quercy Rocamadour Saint-Céré Uxellodunum Les médias Lot (46) - carte physique Lot (46) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions Les livres Lot (46) - le pont Valentré, page 2914, volume 6