lubrifiant.

lubrifiant. n.m., substance liquide, pâteuse ou solide, utilisée pour réduire les frottements entre des pièces mécaniques qui se déplacent l'une contre l'autre ou pour substituer un frottement solide-liquide à leur frottement direct. Les lubrifiants liquides. Ce sont actuellement des huiles minérales obtenues à partir de coupes pétrolières retraitées dans les usines de lubrifiants ou des produits de synthèse. Leur caractéristique essentielle est leur pouvoir mouillant sur des surfaces métalliques, ou leur onctuosité, qui leur permet de constituer des films minces et résistants ; dans les cas difficiles, ce pouvoir peut être renforcé par des additifs à molécules polaires dits d'extrême pression. Les lubrifiants liquides se prêtent aussi bien à la lubrification hydrodynamique qu'à la lubrification onctueuse, à la condition d'alimenter la zone de frottement en lubrifiant circulant. Ces lubrifiants reçoivent souvent des additifs antioxygène et des additifs détergents, particulièrement utiles dans certaines conditions d'utilisation difficiles, comme celles qui sont imposées par les moteurs à combustion interne. Les graisses. Les graisses sont des lubrifiants pâteux. Ceux-ci sont de même origine que les huiles minérales, mais sont obtenus à partir d'hydrocarbures plus lourds. Les graisses peuvent recevoir des additifs analogues à ceux utilisés pour les huiles. Elles assurent uniquement des graissages onctueux lorsque les conditions d'utilisation ne sont pas trop difficiles. Ce sont ainsi les lubrifiants types des paliers à roulements, lorsque ceux-ci n'exigent pas d'être refroidis par un lubrifiant circulant. Leur consommation est négligeable. Il suffit généralement d'injecter épisodiquement dans les paliers un peu de graisse ou même de n'introduire la graisse qu'à chaque révision systématique, au cours de laquelle on change les roulements. Les lubrifiants solides. Ce sont essentiellement le graphite et le bisulfure de molybdène. Incorporés dans des matériaux fibreux, ils peuvent constituer ainsi des paliers secs pour de très petites machines. Mis en suspension dans l'huile, ils peuvent constituer des lubrifiants de rodage ou des lubrifiants d'intervention (palier hydrodynamique qui chauffe anormalement et que l'on essaie de maintenir en service pour éviter un arrêt général de l'installation). L'emploi principal du bisulfure de molybdène est toutefois le prétraitement à sec (après dégraissage au solvant) des pièces constitutives d'assemblages coulissants à jeu très faible, qui risquent un grippage au démarrage. La superposition, à la surface des pièces en contact, d'un film de bisulfure et du film onctueux classique suffit en général à assurer un démarrage sans problème ; le rodage ultérieur rend inutile le renouvellement de la couche de bisulfure. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antifriction (alliage) carter coussinet graphite huile lubrification moteur - Les moteurs à combustion interne - Les deux types de cycles résine ricin silicones