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lubrification.

Publié le 05/11/2013

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lubrification. n.f., technique d'interposition d'un lubrifiant entre des pièces mécaniques en mouvement relatif. La lubrification a pour objet soit de réduire les frottements solide-solide, soit de leur substituer un frottement liquide-solide, afin d'éviter les usures anormales et les grippages, tout en diminuant les consommations parasites d'énergie ; elle peut, dans certains cas, participer au refroidissement des machines. La lubrification onctueuse. Elle repose sur l'onctuosité du lubrifiant qui mouille parfaitement les surfaces métalliques en créant des films adhérents, ou épilames. Entre deux pièces métalliques revêtues d'un tel épilame, le frottement métal sur métal est remplacé par un frottement dit onctueux, épilame sur épilame, qui est de même nature, mais relève d'un coefficient de frottement considérablement plus faible. C'est le graissage type des paliers à roulements : le frottement de roulement entre cages et billes ou entre cages et rouleaux, déjà beaucoup plus faible qu'un frottement de glissement, est suffisamment réduit par l'onctuosité pour supprimer toute usure anormale et tout risque de grippage ; il est presque toujours assuré par de la graisse consistante, introduite épisodiquement dans le palier par un graisseur, mais peut être assuré par circulation d'huile lorsque les problèmes de refroidissement deviennent importants. C'est aussi le système de lubrification des segments de piston, des glissières dans les zones d'inversion de mouvement, des dents d'engrenage le long de leur ligne de contact, etc. La lubrification hydrodynamique. Elle interpose, entre les deux épilames, un film d'huile porteur et circulant. Elle est donc de nature fondamentalement différente, liée à l'introduction d'un frottement solide-liquide. Les films s'établissent spontanément sur les coussinets et les butées, dans la mesure où ils sont alimentés en huile et où les vitesses relatives sont suffisantes. Les démarrages et les arrêts correspondent à de courtes périodes de frottements onctueux avant que l'arbre ne « décolle » ou après qu'il a « atterri ». Les dispositifs de lubrification hydrodynamique les plus élaborés comportent une distribution d'huile filtrée et refroidie à chaque palier. Des paliers modérément chargés peuvent être lubrifiés, à partir d'une réserve d'huile incorporée, par une bague circulaire plongeante qui roule sur la génératrice supérieure de l'arbre. Le graissage centralisé par pompe est également de règle dans les moteurs à combustion interne, à l'intérieur desquels il alimente aussi bien les coussinets hydrodynamiques que les zones à lubrification onctueuse (cylindres et segments) ; le refroidissement est assuré par échange à travers la paroi du carter ou, dans les moteurs poussés, par un radiateur d'huile spécialisé. La lubrification des boîtes de vitesses, des réducteurs et des multiplicateurs est surtout assurée par barbotage des engrenages dans une réserve d'huile contenue dans leur carter, et par projection assurant l'alimentation en huile des paliers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats glissière grippage lubrifiant palier roulement - 1.TECHNIQUE Les livres lubrification, page 2929, volume 6

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