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lutte.

Publié le 05/11/2013

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lutte. n.f., sport de combat se déroulant entre deux adversaires sans armes, qui cherchent à se terrasser l'un l'autre en corps à corps. C'est le sport le plus ancien de l'humanité. Il était déjà très pratiqué dans l'Antiquité, comme l'attestent les légendes autour d'Hercule, Ajax, Ulysse ou Milon de Crotone. La lutte fait partie du programme des jeux Olympiques depuis 1896. Les différentes formes de lutte. La lutte se subdivise en deux grandes familles : la lutte gréco-romaine, où ne sont autorisées que les prises au-dessus des hanches, et la lutte libre, où toutes les prises sont autorisées. Les femmes pratiquent cette dernière et disputent un championnat du monde depuis 1987. Il existe également une autre forme de combat dérivée de la lutte, le catch as catch can (« attrape comme tu peux »), où tout est permis, notamment le croc-enjambe et les « manchettes », et où la part de spectacle l'emporte sur celle du sport. En Afrique se pratique un type de lutte traditionnelle, dont les premiers championnats ont eu lieu en 1995 ; il allie sport et mysticisme. Déroulement des combats. Les concurrents, vêtus d'un maillot d'une seule pièce, s'affrontent sur un tapis de 9 m de diamètre entouré d'une bande rouge de 1 m, dite zone de passivité. L'objectif du combat est le « tombé », qui consiste à terrasser l'adversaire en lui faisant toucher le sol des deux épaules. Mais, le plus souvent, le combat va jusqu'au bout des cinq minutes réglementaires ; les adversaires sont alors départagés par des points acquis sur des prises, qui donnent lieu à un barème de cotation. Pour dynamiser le combat, des avertissements sont prévus, qui punissent la passivité ou les prises illégales. Les décisions sont prises par le chef de tapis, assisté d'un arbitre et d'un juge. Au bout de trois avertissements, un lutteur est disqualifié, et la victoire revient à son adversaire ; mais il arrive que les lutteurs soient tous deux disqualifiés. Deux défaites consécutives sont éliminatoires. Les combattants sont répartis dans deux poules et se rencontrent après tirage au sort. Les vainqueurs de chaque poule s'affrontent pour la médaille d'or, les deux deuxièmes pour la médaille de bronze. Les catégories de poids, dans chaque spécialité, sont les suivantes : 48 kg, 52 kg, 57 kg, 62 kg, 68 kg, 74 kg, 82 kg, 90 kg, 100 kg, 130 kg. Les lutteurs sont astreints à la pesée le matin même de la compétition. Depuis 1992 cependant, les combats d'une même catégorie sont regroupés en une seule journée, avec possibilité de repêchages, comme en judo. Ainsi, quiconque est battu par le futur finaliste peut continuer à lutter pour conquérir la médaille de bronze. Les grands lutteurs. Les champions de lutte français ont pour noms Henri Deglane, champion olympique en 1924, Charles Pacôme, champion olympique en 1932, Émile Poilvé, champion olympique en 1936, Daniel Robin, champion du monde en 1967, deux fois vice-champion olympique en 1968, Patrice Mourier, champion du monde en 1987. Le lutteur le plus réputé au monde demeure le Soviétique Alexandre Medved (né en 1937), trois fois champion olympique (1964, 1968, 1972) et sept fois champion du monde, dans différentes catégories. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Olympiques (jeux) - Les programmes olympiques Les livres lutte gréco-romaine, page 2947, volume 6 lutte libre, page 2947, volume 6 lutte libre, page 2947, volume 6

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