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Mackintosh, Charles Rennie

Publié le 07/04/2015

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Mackintosh, Charles Rennie (Glasgow, Grande-Bretagne, 1896-Londres 1928). Architecte et dessinateur écossais. Après des études à l'Académie de Glasgow et un voyage en Europe, il constitue avec son ami J.H. MacNAir et les sœurs Frances et Margaret MacDonald, le groupe The Four. Ensemble, ils illustrent des livres, dessinent des meubles, des gravures et des décorations sur métal et sur verre. La sobre élégance de ces objets, linéaires et symboliques, connaît un grand succès en Angleterre et en Europe, que ce soit à l'exposition de la Sécession de Vienne en 1900 ou à l'Exposition de Turin en 1902. Les décorations et les architectures de Mackintosh portent la marque unique d'un goût symétrique et linéaire, qui annonce avec beaucoup d'avance l'architecture rationnelle et constructiviste du XXe siècle.

A partir de 1896, il conçoit et construit l'Ecole d'Art de Glasgow, achevée en 1907, sa plus célèbre réalisation. Cet édifice à plan rectangulaire simple et compact joint une simplicité austère à un langage profondément innovateur, dans lequel les rythmes abstraits sont déterminés par la vibrante variation des surfaces.

 

 

Maderno, Carlo (Capolago, canton du Tessin, 1556-Rome 1629). Architecte italien. Sa première réalisation architecturale est, à Rome, la façade de Santa Susanna (1595-1603). Pendant le pontificat de Paul V, il remporte le concours pour l'achèvement de Saint-Pierre: il s'agit de transformer le plan central voulu par Michel-Ange en plan longitudinal, conformément à la tradition des basiliques, et de construire la façade de l'église. Maderno a eu le mérite de travailler dans le plus grand respect du projet michélangelesque, en construisant une façade qui se développe le plus possible en largeur plutôt qu'en hauteur et dont la coupole n'émerge seulement qu'en arrière-plan. Parmi ses réalisations d'architecture civile, rappelons ses interventions dans le palais Mattei et le palais Barberini.

 

 

Maitani, Lorenzo (Sienne 1275 env.-Orvieto 1330). Sculpteur et architecte italien. En 1310, il est nommé maître d'œuvre de la cathédrale d'Orvieto, pour laquelle il a certainement projeté la façade et exécuté nombre des sculptures qui ornent le fronton: la Vierge en majesté, les Symboles des évangélistes et probablement aussi les reliefs des contreforts, représentant la Genèse et le Jugement dernier. La façade de la cathédrale d'Orvieto est sans nul doute inspirée par celle de la cathédrale de Sienne, œuvre de Giovanni Pisano, mais elle présente une recherche d'effets picturaux liée au goût français, dans les encorbellements moins puissants, l'utilisation des sculptures de bronze et la linéarité des parties décoratives: la même ouverture à l'art transalpin se retrouve dans les sculptures en ronde-bosse, librement disposées dans l'espace, et dans les reliefs.

 

 

Maître de l'Annonciation d'Aix (première moitié du XVe s.). Peintre français. On lui doit un grand retable représentant l'Annonciation, peint entre 1443 et 1445 pour l'église Saint-Sauveur à Aix-en-Provence et à présent démembré. Tout en imitant les Flamands (Van Eyck, Maître de Flémalle) dans ses somptueux étalements de couleurs et ses représentations d'objets, il se distingue de ceux-ci par la vigueur plastique de son modelé (d'influence clairement bourguignonne) et l'attention qu'il apporte à la lumière intense qui unifie l'espace et les personnages, trahissant son origine provençale et ses rapports avec l'école d'Avignon.

 

 

Maître Bertram ou Bertram von Minden (Minden 1345 env.-Hambourg 1415). Peintre et sculpteur allemand. Actif à Hambourg de 1367 à 1415, il est l'auteur des panneaux et des sculptures de l'autel de Grabow et de celui de Buxtehude. Probablement formé au contact de l'art de Bohême, il crée des figures hautement monumentales et à la plasticité marquée, témoignant aussi d'une grande attention pour les rapports spatiaux. Son œuvre a eu un grand retentissement dans nombre de centres d'Allemagne septentrionale.

 

 

Maître des Mois de Ferrare (actif dans la première moitié du XIIIe s.). Sculpteur italien. Il doit son appellation aux sculptures allégoriques représentant les Mois, provenant d'un portail de la cathédrale de Ferrare et conservées dans le musée attenant. Il est probablement aussi l'auteur des reliefs représentant le Songe et l'Adoration des mages dans la lunette de San Mercuriale à Forlì (1230 env.). En raison de la sensibilité extraordinaire, gothique désormais, avec laquelle son modelé se traduit en une minutieuse recherche naturaliste, libre de toute rigidité, il compte parmi les artistes les plus originaux et innovateurs du début du XIIIe siècle.

 

 

Maître de Naumburg (doc. 1225 env.-après 1249). Sculpteur allemand. Probablement formé sur les chantiers des grandes cathédrales gothiques du nord de la France et de la vallée du Rhin, il met au point un langage désormais libéré de la rigueur romantique. Sa principale réalisation est l'ambon orné de scènes de la Passion et de douze statues de donateurs, dans la cathédrale de Naumburg, à l'expressivité vigoureuse et aux figures pleines de vie.

 

 

Maître de Trébon, également dit Maître de l'autel de Wittingau (le nom allemand de Trébon) (actif entre 1380 et 1390 env.). Peintre de Bohême. Auteur de remarquables peintures sur bois (Vierge à l'Enfant, Prague, Narodni Gal.), il doit son appellation à sa principale œuvre, le triptyque peint sur les deux faces d'Episodes de la Passion (1380 env., Prague, Narodni Gal.), peint pour l'autel de Saint Gilles à Trébon. On ne sait rien de sa vie. Son style, l'une des meilleures expressions du gothique international, apparaît orienté vers les tableaux des peintres de cour de l'empereur Charles IV à Prague et à Karlstein: il allie une grande originalité dans la composition et l'iconographie à des formes souples et mouvantes et à une forte tension expressive.

 

 

MANET, EDOUARD

 

 

Mansart, François (Paris 1598-1666). Architecte français. Elève de Salomon de Brosse, avec lequel il collabore très jeune (château de Coulommiers, 1618), Mansart devient un architecte très demandé par la bonne société parisienne, et en 1636 il obtient la charge d'architecte du roi. Il réalise nombre d'édifices privés, châteaux de campagne et hôtels particuliers en ville (un exemple en est l'hôtel Guénégaud). Son style, qui obéit à des principes de régularité, de symétrie et de clarté, représente le passage entre la culture de la Renaissance et le classicisme français.

 

 

Mansart, Jules Hardouin (Paris 1646-Marly 1708). Architecte français. C'est l'architecte préféré de Louis XIV (qui le nomme architecte royal en 1675, intendant et enfin surintendant général des bâtiments du roi) et le meilleur interprète de sa politique culturelle, visant à l'exaltation de l'idée de l'Etat incarné dans la personne du roi. On lui doit l'achèvement du château de Versailles, grandiose symbole du pouvoir absolu, qui concrétise une tendance typiquement baroque à la réalisation d'ensembles ouverts, donnant l'impression de s'étendre à l'infini (transformation de la façade donnant sur la cour de Marbre, 1678-80; galerie des Glaces et appartements, 1678-84; aile nord et aile sud de chaque côté de l'édifice central de Le Vau, 1678-89; Orangerie, 1681-86; Grand Trianon, 1687; chapelle royale, 1697-98). Le dôme des Invalides (1680-1707), qui surmonte la chapelle Saint-Louis dans l'axe de l'hôtel des Invalides, constitue, en une fusion dynamique d'architecture "classique" et de verticalité, l'exemple le plus intéressant de classicisme français monumental et commémoratif.

 

 

MANTEGNA, ANDREA

 

 

Marées, Hans von (Elberfeld 1837-Rome 1887). Peintre allemand. Dans les années 1857-64, il vit à Munich, où il se fait connaître comme portraitiste (Double portrait Marées/Lenbach, 1853, Munich, Bayerische Staatgemäldesammlungen, Neue Pin.). S'éloignant de son inspiration romantico-vériste des débuts, dont témoignent les fresques de la bibliothèque de l'Aquarium de Naples (1873), il s'oriente vers une peinture chargée de significations, réinterprétant et développant des formes de représentation allégorique.

 

 

Marocchetti, Carlo (Turin 1805-Passy 1867). Sculpteur italien. Malgré sa formation classique, ses monuments équestres (Emmanuel Philibert, 1838, Turin) sont une affirmation originale du goût romantique en sculpture, en raison du choix des thèmes historiques ou chevaleresques et des effets luministes.

 

 

Martini, Francesco di Giorgio (Sienne 1439-1502). Architecte, peintre, sculpteur et ingénieur militaire italien. On sait fort peu de choses sur sa formation. Il s'intéresse surtout à l'architecture civile et militaire, et pour cette dernière son séjour à Urbino au service de Frédéric de Montefeltre (1477-89) aura une importance fondamentale. A Urbino, il projette en effet un système de forteresses et de fortifications disséminées sur tout le territoire du duché (beaucoup ont été détruites, mais il reste celles de Sassocorvaro, 1476-78; de San Leo, 1479; de Cagli, 1481; de Mondavio, commencée en 1482). A Milan, en 1490, il rencontre Léonard de Vinci et donne ses conseils pour la tour-lanterne du dôme et pour la cathédrale de Pavie. Il est à Naples (1494-95) en qualité d'ingénieur militaire et à nouveau dans les Marches au service de Jean de la Rovère (1501). Martini, une personnalité éclectique qui fut davantage un ingénieur qu'un artiste et était pratiquement autodidacte, présente une orientation culturelle proche de celle de Léonard de Vinci, sans pourtant avoir sa capacité de réflexion analytique ou sa diversité d'intérêts.

 

 

MARTINI, SIMONE

 

 

MASACCIO, TOMMASO DI SER GIOVANNI DI MONE CASSAI dit

 

 

Maso di Banco (Florence, doc. 1341-1346). Peintre italien. On sait fort peu de sa vie, et sa personnalité d'artiste de tout premier plan n'a été reconnue que récemment (Longhi et Bologna). Elève de Giotto, il collabore peut-être avec lui à Naples (chapelle de Castelnuovo, 1329-32) et à Florence (chapelle Bardi de Santa Croce). Peu après il exécute ses premières œuvres personnelles, le Triptyque Balbott (New York, Brooklyn Mus.), le Triptyque de la Madone à la ceinture (autrefois à Prato et à présent dispersé entre les musées de Berlin, Budapest et Chantilly) et le Couronnement de la Vierge (Florence, Mus. de Santa Croce). C'est de 1341 que date le cycle fondamental représentant les Episodes de la vie de saint Sylvestre (chapelle Bardi di Vernio dans Santa Croce), fort proche d'un autre cycle fragmentaire, la Légende de la Croix de San Francesco à Pistoia.

 

 

Masolino da Panicale, Tommaso di Cristoforo Fini, dit (Panicale in Valdarno 1383-1440 env.). Peintre italien. On ne sait pratiquement rien de lui jusqu'en 1423, date à laquelle il peint la Vierge à l'Enfant (Brême, Kunsthalle) qui, avec les fresques de la chapelle Brancacci de l'église du Carmine (également à Florence, vraisemblablement achevées par Masaccio), représente sa première production avant 1425, date à laquelle il est appelé à la cour de Hongrie. La peinture de Masaccio constitue une brillante adaptation du gothique, à la recherche d'effets naturalistes. Entre 1425 et 1428, Masolino travaille à Rome, à nouveau avec Masaccio, au polyptyque de la Madone de la Neige pour Sainte-Marie-Majeure et aux fresques représentant les Episodes de la vie de sainte Catherine et de saint Ambroise et la Crucifixion, dans la chapelle Sainte-Catherine de l'église Saint-Clément. En 1435, il est à Castiglione Olona (près de Varèse), où il décore la voûte de la collégiale d'Episodes de la vie de la Vierge, et la chapelle du cardinal Branda Castiglioni (le dénommé baptistère) d'Episodes de la vie de saint Jean-Baptiste. Dans cette dernière œuvre, des constructions du XVe siècle à arcades se mêlent à des paysages d'une luminosité nouvelle, qui annoncent Domenico Veneziano.

 

 

Melozzo da Forlì, Melozzo degli Ambrosi, dit (Forlì 1438-94). Peintre italien. C'est un disciple de Piero della Francesca, qu'il étudie à travers les œuvres d'Urbino, ville où il fait aussi connaissance avec les Flamands. En 1447, à Rome où il est peut-être depuis quelques années déjà, il peint pour la bibliothèque du Vatican la fresque, à présent détachée, représentant Sixte IV nommant Platina préfet de la bibliothèque du Vatican dans le cadre monumental d'un édifice d'inspiration classique. En 1480, il exécute pour l'abside des Saints-Apôtres à Rome une fresque grandiose représentant l'Ascension du Christ (aujourd'hui au Quirinal) entourée d'Anges musiciens (Pin. du Vatican). Il réalise ensuite, avec la participation d'assistants, les fresques de la coupole de la chapelle du Trésor dans la basilique de Lorette (1484), qui allient l'influence de Piero della Francesca à celle des perspectives en trompe-l'œil de Mantegna. Il n'a laissé que peu de peintures sur bois.

 

 

MEMLING, HANS

 

 

Mengs, Anton Raphael (Aussig, Bohême 1728-Rome 1779). Peintre et théoricien allemand. A Rome, il étudie l'Antiquité et la peinture des grands maîtres italiens, en particulier Raphaël. Il joue un rôle important dans la définition des orientations néoclassiques, diffusant les nouveaux idéaux à travers son enseignement à l'Académie du Capitole (à partir de 1754) et leur donnant forme avec la fresque manifeste du Parnasse, achevée en 1761 au plafond de la galerie de la villa Albani et ouvertement inspirée par le sujet analogue traité par Raphaël et par les principes de Winckelmann. En 1762, ses Réflexions sur la beauté sont publiées à Zurich. Il s'agit de sa plus importante œuvre théorique sur les principes de l'ancien et du nouveau classicisme. Son activité de théoricien et de peintre, sans oublier ses portraits, fort appréciés par la société internationale des cours européennes, lui assurent une grande réputation auprès de ses contemporains et donnent lieu à une grande diffusion de ses théories.

 

 

Metsys, Quentin (Louvain 1466-Anvers 1530). Peintre flamand. Dans ses premières œuvres (de datation difficile), il développe le style des primitifs flamands, portant à l'extrême la pureté des lignes et la transparence des couleurs (Vierge trônant, 1490 env., Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts). En 1491, il s'installe à Anvers, où il travaille presque exclusivement pour la nouvelle classe bourgeoise et devient vite célèbre. Initiateur du courant de l'art flamand dit "école d'Anvers", il surpasse les anciens modèles de Van der Weyden (basés sur des plans rythmés par les volumes des personnages): triptyque représentant la Légende de sainte Anne (1509, Bruxelles, Musées Royaux), Mise au tombeau (1511, Anvers, Musée des Beaux-Arts), Déploration sur le Christ mort (Paris, Louvre). Ses œuvres dans le domaine du paysage (L'Homme de lettres, Northwick Park, Spencer Churchill Coll.) et du portrait (Erasme de Rotterdam, Rome, Gal. Corsini; Le Changeur et sa femme, 1514, Paris, Louvre) ont une importance essentielle pour la première génération maniériste, tandis que ses retables influenceront la peinture espagnole et portugaise.

 

 

MICHEL-ANGE, MICHEL-ANGELO BUONARROTI dit

 

 

Michelino da Besozzo (Besozzo, Varèse, doc. 1388-1445). Peintre et miniaturiste italien. Il reste peu de sa production: deux fresques de jeunesse, datables entre 1380 et 1395 (Saint Laurent et un dévot, Viboldone, abbaye; Crucifixion, Crevenna, San Salvatore), deux petites peintures sur bois (Le Mariage mystique de sainte Catherine, Sienne, Pin.); Le Mariage de la Vierge, New York, Metropolitan Mus.) et nombre de manuscrits enluminés et de dessins (Eloge funèbre de Jean-Galéas Visconti, 1402, Paris, Bibl. nat.; Livre d'heures, Avignon, Bibl. mun.; Livre des Anachorètes, Rome, Cabinet nat. des Estampes), auxquels il faut ajouter des réalisations d'une grande qualité dans le palais Borromée à Milan. Ayant hérité, peut-être à travers Giovannino de'Grassi, de la tradition lombarde, Michelino en adopte quelques caractéristiques typiques comme l'élégance du dessin, l'amour pour les détails de la vie et des mœurs, les couleurs vives et légères, les portant à l'extrême avec une exubérance qui fait de lui l'un des principaux interprètes du gothique international, dans la lignée de Gentile da Fabriano et de Pisanello.

 

 

Michelozzi, Michelozzo di Bartolomeo (Florence 1396-1472). Architecte et sculpteur italien. Elève de Ghiberti et collaborateur de Donatello, il se révèle pleinement dans la construction du couvent de Saint-Marc (1436-44) et du palais  Médici-Riccardi (1444-59), type du palais florentin qui servira de modèle aux architectes tout au long du siècle. Les villas Médicis de Trebbio (1427-36 env.), de Cafaggiolo (1450 env.) et de Careggi (1435-40 env.) sont une interprétation Renaissance du château médiéval. Michelozzi concilie le souvenir du sobre gothique florentin avec les nouvelles tendances classiques, évidentes dans l'utilisation de moulures et de décorations inspirées de l'Antiquité. En tant que sculpteur, il collabore abec Donatello (tabernacle de la Mercanzia, Florence, Orsanmichele, 1423 env.; monument Brancacci de Sant'Angelo a Nilo, Naples, 1427 env.; chaire de la cathédrale de Prato, 1433-38; monument Aragazzi, Montepulciano, cathédrale, 1437 env.) et avec Luca della Robbia (porte de bronze de la sacristie de la cathédrale de Florence), en restant fidèle à un classicisme sobre et légèrement académique.

 

 

Millais, sir John Everett (Southampton 1829-Londres 1896). Peintre anglais. Avec Dante Gabriel Rossetti et William Holman Hunt, il fonde en 1848 la confrérie préraphaélite. Dans le climat fervent de cette association, il exécute ses meilleures œuvres, dont Le Christ dans la maison de ses parents, 1850, et Ophélie, 1852 (Londres, Tate Gallery). La peinture de Millais a des tons naturalistes, non sans quelque tendance au pathétisme et au sentimentalisme, en une exécution parfaite et une tension morale constante. Dans ses derniers tableaux, l'équilibre semble se rompre, faisant place à un style plus facile et académique (L'Enfance de Raleigh, 1870, Londres, Tate Gallery). Il a également laissé une importante production de xylographies.

 

 

MILLET, JEAN-FRANÇOIS

 

 

Minardi, Tommaso (Faenza 1787-Rome 1871). Peintre italien. Son célèbre Autoportrait au grenier (Florence, Offices), de 1807, témoigne d'un romantisme précoce, mais Minardi ne continue pas sur cette voie: Le Repas d'Emmaüs (1807, Faenza, Pin.) trahit son intérêt pour la recherche vénitienne d'effets de couleur, et flamande, ainsi que pour le dessin du XVe siècle, deux éléments qui caractériseront ses œuvres ultérieures. En 1834, il se fait le promoteur du manifeste puriste. La Vierge au rosaire (1840, Rome, Gal. d'Art Mod.) marque l'apogée de sa phase influencée par Le Pérugin, mais par la suite, Minardi restera fidèle aux théories puristes.

 

 

Mochi, Francesco (Montevarchi, Arezzo 1580-Rome 1654). Sculpteur italien. Il se forme à Florence (où il admire les œuvres de Jean Bologne) et à Rome. Parmi ses chefs-d'œuvre, les deux monuments équestres de Ranuccio et Alexandre Farnèse (1612-25), dans lesquels les canons Renaissance de la statue équestre sont réinterprétés avec un luminisme et un dynamisme typiquement baroques. En 1629, Mochi s'installe à Rome, où il exécute d'autres importantes œuvres, à commencer par la statue pour Saint-Pierre représentant Véronique, dont le style n'est pas éloigné de celui du Bernin. Ses dernières œuvres sculptées, plus dramatiques (Saint Pierre et Saint Paul pour la Porta del Popolo), confirment qu'il est, avec le Bernin, la plus grande personnalité de la sculpture italienne du début du XVIIe.

 

 

MONET, CLAUDE

 

 

Mora, Juan Gómez de (Madrid 1580 env.-1648). Architecte espagnol. Elève de Herrera auquel il succèdera comme architecte de la cour d'Espagne, Juan Gómez de Mora est l'auteur de certaines importantes réalisations madrilènes. Parmi celles-ci, rappelons l'aménagement (effectué en 1617-19) de la Plaza Mayor du XVIe et le projet pour le palais de l'Ayuntamiento (hôtel de ville). Son style architectural, sobre et géométrique, est le fruit d'une réinterprétation du style linéaire et sévère de Herrera, joint aux suggestions de l'architecture italienne de la Renaissance.

 

 

MOREAU, GUSTAVE

 

 

Moroni, Giovan Battista (Albino, Bergame, 1520 env.-Bergame 1578). Peintre italien. Elève de Moretto à Brescia, il découvre en 1548 à Trente l'art du portrait européen et la culture et l'idéologie de la Contre-Réforme. Il travaille entre Bergame et Brescia, exécutant des toiles à sujets religieux (Crucifixion, Ranica, église paroissiale; Baptême du Christ et un dévot, Milan, coll. particulière), mais surtout s'impose comme portraitiste au service d'une aristocratie locale avec des œuvres comme le Portrait de Michel de l'Hospital (Milan, Pin. Ambrosienne) ou le Portrait de l'abbesse Lucrezia Agliardi (1557, New York, Metropolitan Mus.), dans lesquelles la description minutieuse et la disposition des personnages sont liées au goût international. Après 1560, il se retire en province, dans sa ville natale, où il peint surtout des sujets religieux (Vierge et saints, Parre, San Pietro; Descente de croix, Bergame, Acc. Carrara; La Cène, 1568, Romano Lombardo, église paroissiale).

 

 

MORRIS, WILLIAM

 

 

Moser, Koloman, dit Kolo (Vienne 1868-1918). Designer et peintre autrichien. Il est l'un des fondateurs de la Sécession viennoise et exerce son activité dans le domaine des arts appliqués, avec des réalisations intéressantes et significatives: meubles, tissus, vitraux, etc (Coffret décoré, 1909, Vienne, Mus. für angewandte Kunst). Ce n'est que dans un deuxième temps qu'il se consacrera à la peinture.

 

 

Mucha, Alphonse (Ivancice, Moravie, 1860-Prague 1939). Peintre tchèque. Formé à Vienne et à Munich, il s'installe à Paris au moment où s'affirment les tendances de l'art nouveau, auxquelles il contribuera avec un style incomparable et attrayant, mêlant des thèmes floraux à des éléments iconographiques slaves et orientaux. Affichiste officiel de Sarah Bernhardt (Gismonda, 1894, Paris, Musée des Arts décoratifs), pour laquelle il dessine aussi des décors et des bijoux, il devient très vite le plus célèbre créateur d'affiches de toute l'Europe (affiche de Médée, avec Sarah Bernhardt, Paris, Bibl. des Arts décoratifs).

 

 

MUNCH, EDVARD

 

 

MURILLO, BARTOLOMÉ ESTEBAN

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