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Madrid.

Publié le 06/11/2013

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Madrid. capitale de l'Espagne et de la communauté autonome du même nom, au centre de la péninsule Ibérique. 3 124 000 habitants (communauté autonome : 4 940 000 habitants). Géographie. La ville, née sur la rive gauche escarpée du Manzanares, s'étend sur le piémont sud de la sierra de Guadarrama, au bord du plateau de Nouvelle-Castille. Madrid a été un des pôles d'attraction des migrations internes depuis 1950, surtout pour les régions intérieures de faible densité qui l'entourent. Longtemps ville de fonctionnaires et de propriétaires terriens, capitale politique au centre du réseau espagnol de communications, capitale culturelle concurrencée par Barcelone et capitale régionale, Madrid est devenue, avec la croissance économique du pays dans le dernier tiers du XX e siècle, une capitale financière et économique, ainsi que le centre d'une région industrielle dynamique. Les capitaux nationaux et étrangers ont permis le développement d'une industrie de transformation. Histoire. Madrid ne fut, jusqu'au Moyen Âge, qu'une ville de second ordre, un simple site stratégique dans l'Hispania romaine, le royaume des Wisigoths, puis l'Al-Andalous musulman. La forteresse arabe de Madjr?t fut reconquise en 1083 par Alphonse VI, dont les fiefs les plus importants se situaient en « Vieille-Castille ». Ce n'est qu'en 1561 que Philippe II installa sa cour dans cette bourgade de Nouvelle-Castille et décida de construire dans la région la résidence royale de l'Escurial. Il s'agissait sans doute autant de rapprocher le siège du pouvoir du centre géographique de la péninsule, dans une Espagne récemment unifiée, que d'asseoir un pouvoir monarchique à son apogée. De ce point de vue, Madrid est, plus qu'aucune autre capitale européenne, fille d'une décision politique. Celle qu'on appelait la « ville et cour » devait le rester envers et contre tout, cumulant peu à peu les fonctions d'une métropole à part entière. Au XVIIe siècle encore, hormis la construction de la Plaza Mayor (1618) sous Philippe III et l'inauguration en 1635 du Retiro, nouvelle résidence royale que fit construire Philippe IV à l'est de la ville, Madrid fut laissée à l'abandon et décrite par les voyageurs comme une « ville indigne des Habsbourg ». Les Bourbons l'embellirent au XVIIIe siècle avec la construction d'un nouveau palais royal en 1734, après l'incendie de l'Alcazar, et la mise en oeuvre d'un urbanisme de prestige sous Charles III (1760/1788) : ponts, obélisques, avenues, fontaines... Au début du XIXe siècle, l'occupation napoléonienne (1808-1813) fut tragique, mais la résistance du peuple de Madrid s'avéra exemplaire. Le soulèvement populaire du 2 mai 1808, réprimé par Murat, et représenté par de célèbres tableaux de Goya, aujourd'hui conservés au musée du Prado, est commémoré comme fête de la ville. C'est dans les décennies suivantes que Madrid connut sa plus importante réforme urbanistique, comme en témoignent la reconstruction en 1845 de la Puerta del Sol, centre névralgique de la cité, le plan d'agrandissement de l'ingénieur Castro en 1860 et la création de la « Ville linéaire », véritables « villes-jardins » périphériques conçues par Arturo Soria à partir de 1892. Les équipements modernes comme le centralisme de l'élite libérale firent de nouveau de Madrid une grande capitale au début du XXe siècle. Elle comptait alors 500 000 habitants et développait surtout des fonctions tertiaires. Elle fut, durant la guerre civile (1936-1939), un bastion républicain, et incarna pour toute l'Europe la résistance au fascisme. Sa chute, après un long siège, fut la dernière victoire nationaliste, ainsi que le rappelle le film de Frédéric Rossif Mourir à Madrid (1962). Sous Franco, Madrid, capitale d'un État toujours plus centralisé, connut une croissance accélérée : elle passa de 1 à 3 millions d'habitants entre 1940 et 1965, alors que les équipements publics restaient insuffisants. Parallèlement, de très nombreuses industries s'implantèrent, qui transformèrent la physionomie de la région madrilène. À cela s'ajouta le développement d'immenses banlieues, véritables villes satellites où les conditions de vie sont très rudes. Centre de la movida, ce mouvement culturel joyeux et inventif qui suivit l'instauration de la démocratie sous Juan Carlos I er , Madrid (longtemps socialiste) est redevenue, au cours des années quatre-vingt, l'une des grandes métropoles européennes, et joue en Espagne un rôle économique à la mesure de son importance politique. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Espagne - proclamation de la République à Madrid, le 14 avril 1931, page 1719, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Castille Escurial (l') Espagne (guerre civile d') Espagne - Arts - Beaux-arts - Les temps modernes Espagne - Géographie - L'organisation de l'espace Franco Bahamonde Francisco Prado (musée national du) Les natifs de ce lieu Abril (Victoria Merida Rojas, dite Victoria) Arroyo Eduardo Bardem Juan Antonio Benavente Jacinto Bergamín José Berganza Teresa Blanc Louis Calderón de la Barca Pedro Candela Outeriño Felix Castillo (Michel del) Coello Claudio Domingo Plácido Dominguín Luis Miguel Echegaray y Eizaguirre José Ercilla y Zúñiga (Alfonso de) Fabiola de Mora y de Aragón Ferdinand Gómez de la Serna Ramón Gris (José Victoriano González, dit Juan) Halffter Cristóbal Iglesias Julio Largo Caballero Francisco Larra (Mariano José de) Marie-Thérèse d'Autriche Muñoz Grandes Agustín Ortega y Gasset José Patti Adelina Quevedo y Villegas (Francisco Gómez de) Salinas Pedro Semprun Jorge Solana José Gutiérrez Tirso de Molina (frère Gabriel Téllez, dit) Vega Carpio (Félix Lope de) Les médias Espagne - carte physique Europe - carte physique Europe - carte politique Les livres Escurial (l'), page 1706, volume 3 Madrid - la Plaza Mayor, page 2969, volume 6 Madrid - la Plaza de España, page 2969, volume 6 Madrid - le musée du Prado, page 2969, volume 6 Espagne - vue aérienne de Madrid, page 1713, volume 3

« Les corrélats Castille Escurial (l') Espagne (guerre civile d') Espagne - Arts - Beaux-arts - Les temps modernes Espagne - Géographie - L'organisation de l'espace Franco Bahamonde Francisco Prado (musée national du) Les natifs de ce lieu Abril (Victoria Merida Rojas, dite Victoria) Arroyo Eduardo Bardem Juan Antonio Benavente Jacinto Bergamín José Berganza Teresa Blanc Louis Calderón de la Barca Pedro Candela Outeriño Felix Castillo (Michel del) Coello Claudio Domingo Plácido Dominguín Luis Miguel Echegaray y Eizaguirre José Ercilla y Zúñiga (Alfonso de) Fabiola de Mora y de Aragón Ferdinand Gómez de la Serna Ramón Gris (José Victoriano González, dit Juan) Halffter Cristóbal Iglesias Julio Largo Caballero Francisco Larra (Mariano José de) Marie-Thérèse d'Autriche Muñoz Grandes Agustín Ortega y Gasset José Patti Adelina Quevedo y Villegas (Francisco Gómez de) Salinas Pedro Semprun Jorge Solana José Gutiérrez Tirso de Molina (frère Gabriel Téllez, dit) Vega Carpio (Félix Lope de) Les médias Espagne - carte physique Europe - carte physique Europe - carte politique Les livres Escurial (l'), page 1706, volume 3 Madrid - la Plaza Mayor, page 2969, volume 6 Madrid - la Plaza de España, page 2969, volume 6 Madrid - le musée du Prado, page 2969, volume 6 Espagne - vue aérienne de Madrid, page 1713, volume 3. »

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